Z a écrit:
Il veut la payer, mais sur le modèle de l'Argentine,
Modèle totalement différent... On est un pays développé, l'Argentine était en développement avec tout ce que ça implique (le taux de croissance, le taux d'équipement des ménages...)
Z a écrit:
en proposant de nouveaux taux et en réduisant les intérêts. Emprunt forcé, taux préférentiel... les banques auraient le choix entre perte sèche ou accepter malgré un bénéfice moindre
Entre pas d'argent et un peu quand même, le peu est bon à prendre et ils accepteraient (je schématise, mais c'est l'idée). C'est aussi ce que les Grecs devraient faire, puisqu'ils ont terminé de rembourser leur dette, et commencent à peine à payer les intérêts qui les étouffent (intérêts qui enrichissent au passage plusieurs banques françaises, puisque tout le monde se fait de la thune sur la situation grecque)....
Je suis pas persuadé même avec des gros taux qu'ils fassent un jour un bénéfice sur la Grèce, avec tout ce qu'ils ont dû perdre (notamment la BNP qui était beaucoup plus touchée). Et maintenant tu leur demanderais de faire une croix sur un potentiel retour d'investissement... Cela dit, oui on étouffe trop la Grèce (et il faut trouver une solution ça je suis d'accord, des taux moins élevés sans aucun doute mais surtout augmenter l'échelonnement) de toute façon mais parce que les dettes de tous les pays européens sont trop importantes, donc aucun pays ne peut aider la Grèce directement. Et Mélenchon avec son système veut encore accroitre la dette, si on se reprend une crise financière dans la gueule, j'ose pas imaginer la tête du pays... ce sera nous la Grèce.
De plus tu oublies une chose ce sont les banques qui régulent notre économie, si les banques ont une perte sèche avec la Grèce, les investissements pour les professionnels chez nous (ou même les crédits immobiliers pour les particuliers) seront en forte chute, entrainant une diminution de la croissance économique de notre pays, et donc du chômage, une augmentation de la dette... C'est ça le risque de la Grèce, même si on n'est pas énormément exposé.
Z a écrit:
Mais c'est tout le contraire ! Il mise sur la solidarité des pays plutôt que sur la rapacité actuelle, et sur un mouvement européen global et fraternel, il veut montrer l'exemple en ne cédant pas à l'austérité générale. C'est bien loin d'être anti-européen que de s'opposer à une Europe fédérée n'importe comment sur la base de traités destructeurs de souveraineté nationale !
Non car s'il ne rembourse pas la dette, il s'écarte de l'UE, il en sortira. C'est ce qu'il cautionne à demi-mot avec son exemple argentin, faut pas rêver, si un pays européen ne rembourse pas sa dette, il sera automatiquement écarté de l'UE. Or on a besoin d'un euro fort, avec le dollar et surtout le yuan qui risque de prendre une part importante, là par ex (source Wiki), le Yuan a pris 27% (sur le dollar donc sur l'euro j'imagine encore un peu plus) depuis 2006, heureusement les échanges internationaux (et toutes les dettes je suppose) sont majoritairement en dollars.
Mais sinon c'est toujours le problème du verre à moitié plein à moitité vide, Mélenchon cautionne une politique qui favorise directement le peuple au détriment du système économique dans l'espoir que ça relance le système économique, alors que la politique d'austérité c'est de favoriser le système économique dans l'espoir de favoriser ensuite le peuple. Sauf que des 2 systèmes, y'en a qui ne prend aucun risque (si on se plante enfin à court terme, on peut réessayer autre chose) alors que pas l'autre. Bref ton père ou ta mère, la peste ou le cholérat ? Moi j'hésite entre la Suisse, le Luxembourg, les Cayman, Monaco...