Tom a écrit:
Je pense pas que nous soyons un échantillon très représentatif de la société française (encore heureux pour la France, cela dit, imagine un pays qui traîne encore sur le net à appuyer sur F5 à 4h du mat...)
Certes, mais on est loin d'être une assemblée de cocos fanatiques, de gauchistes indécrottables, ou de gros sectaires. Nos échanges en section politique sont souvent mesurés, on regarde partout, on échange sur tous les points, on a aucun tabou, on se fritte rarement... Sans être à l'image du pays, on se cherche autant que le reste des Français, on partage les mêmes doutes, les mêmes hésitations... Partant de ce constat, le fait qu'un mec de la gauche radicale soit si haut, ou si polarisant, donne un poil d'espoir.
Tom a écrit:
Comme tous les partis frappés d'une avancée fulgurante, de toute façon : europe écologie aux européennes, bayrou en 2007... une fois l'élan coupé, c'est difficile de le reconstruire.
C'est vrai. Deux belles flambées auxquelles j'ai participé
Citation:
Mais derrière Sarkozy, il y a LePen (et aussi Bayrou, d'ailleurs). Encore je peux comprendre que les voix de LePen se reportent sur Mélenchon, autant j'ai du mal à croire que ce soit le cas pour les voix de Sarkozy, même déçues.
Si on fixe Le Pen à 15% (si elle est actuellement à 17%, on peut tout à fait imaginer qu'elle perde deux points), et si Bayrou reste à 12... Mélenchon est déjà potentiellement troisième homme (il est passé de 7 à 9%, alors que le FG faisait 11% il y a un an... et que depuis le mouvement a pris une autre ampleur).
Rappelle-toi qu'il y a très peu de candidats cette année. 5 majeurs.
Celui qui atteint les 25% est qualifié. Le second avoisinera les 20%, et pour le moment c'est Sarkozy. Voilà l'obectif commun de Mélenchon, Bayrou et Le Pen.