Forum de FilmDeCulte

Chez Besson, on a quand même du gros pompage au détail près (et c'était déjà le cas dans certains de ses films) là où Carpenter reconnaît totalement l'hommage. Lock Out, c'est du quasi remake.

Et il ne mise même pas sur l'inculture du public, mais plutôt sur sa débilité et son aptitude à accepter tout et n'importe quoi sous prétexte que ça pète un peu à l'écran et qu'on n'en demande pas trop au cerveau.

Cela va souvent de pair quand même...

J'ai quand même l'impression d'avoir surmonté le côté "c'est Besson, c'est débile".
Comme je l'ai déjà dit, j'apprécie ses productions d'action, même sa poésie élémentaire dans Danny The Dog est assez touchante dans sa naïveté (le dialogue sur les fruits mûrs est bon), tu sens sinon que le sens visuel prime chez lui, ce qui est rare en France, et que sa culture à partir d'un certain moment est très asiatique, et d'ailleurs le cinéma hk ne se privait pas de pomper éhontément le cinéma américain.
Danny The Dog, il y a peu de choses choquantes dans le scénario, il mélange tous les éléments que j'ai cité, auquel il faut ajouter Kaspar Hauser. Il saupoudre ça de super scènes de combat, jamais trop longue, la musique de Massive Attack est bien, Bob Hoskins est excellent, c'est tourné à Glasgow, ce qui est une bonne idée, etc.

Carpenter et Studio Canal (qui détient les droits) lui ont fait un procès. Et il a perdu.

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N'écoutez pas Film Freak

ah ok, je ne connaissais même pas le pitch. Pas tenté celui-là, j'en ai entendu trop de mauvaises choses, ou signe plus probant, ceux qui sont généralement indulgents avec les productions europa corps se sont fait discrets à son sujet.

Exemples ?

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Sois honnête, ça n'a rien à voir.

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Curry Bout ne connaît pas la différence entre "s'inspirer" et "pomper".

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

C'est clair, l'influence de l'oeuvre de Lovecreaft sur le cinéma de Carpenter est évidente, mais parler de pompage est hors de propos.

J'exagère sciemment mais ne soyons pas naïfs sur le concept d'originalité.



Des plagiats aussi impudents que celui cité plus haut? Pas vraiment d'exemple en tête, mais je pense à Johnnie To qui au début de sa carrière faisait son film de pompiers à la Edward Zwick (si je ne me trompe pas), son Kramer contre Kramer son Regarding Henry, etc.
Il doit y avoir quantité d'exemples où l'influence d'un film américain est manifeste mais ils en font la plupart du temps quelque chose de propre bien sûr.

Le cinéma cantonais ou hongkongais n'hésite effectivement pas à reprendre des films américains à succès mais c'est limite de parler de plagiat car oui le scénario ressemble énormément à l'original donc c'est très souvent des adaptations paresseuses mais à la sauce locale donc c'est pas vraiment du plagiat en termes juridiques. Le terme "gros pompage" est effectivement plus adapté même si le côté fortement ancré local pour correspondre à la culture domestique les éloignent des films originaux. Par exemple, il y a DHoom le remake indien de Fast & Furious.

Après je parle de films bassement commerciaux qui ne sont fait que pour le marché local et qui ne sortent pas à l'étranger. Souvent de basse qualité, au pire des nanars au mieux des séries B divertissantes mais light.

Concernant les réalisateurs un peu plus "artistiques", pour moi c'est plus de l'inspiration qu'autre chose.

Et pour le fun, le trailer de Doom pour vous donner une idée concrète. Très marrant au passage.

https://www.youtube.com/watch?v=abIcxK4Dwfk

Influence c'est une chose, plagiat c'en est une autre. Le film de Besson ou Running man, ça c'est du plagiat pur et simple. Reprendre un concept et le réadapter complètement au local, au point d'avoir des films totalement différents c'est pas la même démarche (et on trouve plutôt ça du côté de l'Inde que de Hong Kong d'ailleurs). Je ne connais aucun film hongkongais qui plagie - c'est-à-dire qui reprend un scénario scène par scène en le déguisant - un film américain. Ca doit exister bien sûr, mais pour moi c'est loin d'être une caractéristique majeur de ce cinéma...

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T'en as plein mais c'est plus du nanar pur tâche fait avec un budget de 10 000 euros. Dans les années 80, en Turquie tu avais même des films nanars qui reprenaient des images de Rambo, Star wars,etc. Le pire à Hong Kong, c'était les Godfrey Ho qui reprenait des rushes d'autres films pour les assembler en changeant les dialogues. Bon là on est à la limite du cinéma.

Clair, comme Scorsese qui se fait une énième référence dans sa filmo en paraphrasant un film hk.

Scorsese c'est un remake et c'est assez différent de l'original. Il propose une vraie vision avec pas mal de nouveautés. Et lui demande l'autorisation des ayants-droits. C'est un peu comme Insomnia de Nolan qui est adapté d'un film norvégien mais tu peux pas dire que c'est une copie de l'autre.

Ce que je veux dire, tu peux aimer le film ou non, mais ont va pas le mettre au même niveau que ces escrocs dont on parlent depuis 1 page.