Forum de FilmDeCulte

Je comprends donc pourquoi lorsque la vraie bobine commence, on se retape une deuxième fois le nom des boites de prod.

Dont la présente est AUSSI contractuellement négociée et obligatoire.
Sur la taille du titrage, la possibilité de l'associer à d'autres ou non etc.

Pénible.

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I think we're gonna need a helmet.

oui, et d'où ce que je disais dans je sais plus quel topic : vivement que le cnc mette un peu d'ordre en fixant par exemple un % minimum de budget qu'il faut avoir mis pour avoir droit à un logo.

Lohmann, pourquoi 1/6 ? Très bon Bégaudeau dessus d'ailleurs (alors que j'aime plutôt le film).

Mon avis est sur Letterboxd, qui est dans le fond le même que celui de Begaudeau en beaucoup plus concis. Sautet, c’est exactement ce que je sous entend par cinéma giscardien.

Je suis arrivé avec quelques minutes de retard, mais dès les premières secondes auxquelles j’ai assisté, j’ai su que c’était médiocre et que le film ne s’extrairait pas de sa médiocrité, ou si laborieusement. Je me disais, bah tiens Nicolas Pariser et Stéphane Démoustier se tirent la bourre pour faire un cinéma en apparence un peu original, adulte, mais ultimement scolaire et médiocre. Anaïs est la seule chose, dit-on, à peu près correcte dans le film qu’a consacré Démoustier à Gérard Collomb.
Ici, on se demande quel est le projet, interrogation qui s’incarne dans les personnages dont on ne sait pas s’il s’agit de caricatures croquées avec une légère ironie ou si au contraire elles sont prises très au sérieux.
Cette indécision se joue dans des dialogues qui jouent très sérieusement la reconstitution très au sérieux mais pêchent par manque de naturel et de brillant. Mitterand en cuistre pédant et déconnecté, pendant parfait de l’architecte mégalo, qui surestime complètement la pertinence de sa vision ?
C’est ça le film ? Il y a deux trois beaux plans (la carrière de marbre) mais franchement…

Etonnant film sur un étonnant sujet (quand tu dis que tu es allé voir un film sur la construction de l'Arche de la Défense, les sourcils se lèvent). La reconstitution est parfaite sans l'effet fétichiste des objets ou des costumes on a simplement l'impression que le film a été tourné en 1987 et ce personnage d'architecte inconnu est d'emblée fascinant. Malheureusement je trouve que ça se dégonfle assez vite. D'une part parce que l'enjeu est évident et presque même trop littéral (l'artiste face au monde) mais d'autre part parce que j'ai l'impression que le film passe un peu à côté de son sujet ou du moins choisit le mauvais exemple pour cette démonstration. Tout le film je n'ai pas vu un artiste intransigeant, j'y ai vu plutôt un architecte manquant totalement d'expérience à qui on confie un projet beaucoup trop grand pour lui. Alors ça rend le personnage un peu touchant dans sa naïveté et son refus de voir les problématiques du réel (l'argent, la sécurité etc...) mais finalement je trouve que Demoustier ne parvient pas à le faire complètement ressentir et nous offre un portrait d'un homme un peu antipathique (avec ses fucking sandales) qui n'a pas les épaules pour mener à bien un projet d'une telle envergure. Et du coup le film se fait un peu répétitif et le personnage reste trop unidimensionnel. Belle fin très brutale et sèche (et assez tragique pour le personnage), la dernière scène est magnifique (enfin la nature alors qu'on a passé deux heures dans l'enfer du béton).

Et j'aime vraiment bien cette ambiance, costumes gris/clopes, ce regard assez froid sur cette période politique entre faste d'une gauche qui dépense sans compter (même si Mitterand passe un peu trop pour un gentil esthète), excellent le parallèle avec la Pyrmide du Louvre et une droite qui veut absolument économiser et en appel au privé. Une certaine admiration pour le film, pour son sujet pas facile, pas forcément aimable et son exécution ambitieuse et réussie. Mais je suis resté un peu sur le seuil.

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CroqAnimement votre