Forum de FilmDeCulte

J'étais pas prêt.

Du film, je ne savais rien, à part que le personnage/la performance de Cary Grant avait servi de modèle au Clark Kent de Christopher Reeve et à Ross dans Friends. Je savais aussi qu'il s'agissait d'une screwball comedy mais en réalité, je ne connaissais du genre que son héritage dans les dialogues en ping pong rapide et la caractérisation des personnages féminins.

Loin étais-je de me douter qu'il fallait prendre l'expression "screwball" (fantaisiste ; saugrenu ; farfelu ; déjanté ; loufoque) au pied de la lettre et qu'il s'agirait d'une comédie à la limite de l'absurde où le fameux "Bébé" du titre n'est pas le protagoniste du paléontologue un peu coincé mais...un léopard, sorte de McGuffin d'un récit dont chaque situation paraît de plus en plus déconnectée de la réalité.

Malheureusement, c'est ce qui a freiné mon adhésion au délire. Certaines scènes sont amusantes (pas les moments de slapstick à répétition parce que les personnages qui se cassent la gueule, que ce soit chez Chaplin ou ici, ça ne me fait plus marrer depuis longtemps), principalement grâce à un Grant loin de ses prestations chez Hitchcock et une Katherine Hepburn on fire, et j'apprécie le rythme sans relâche et cette espèce de non-structure est surprenante (on dirait du stream of consciousness YOLO dans le déroulé) mais je n'ai pas été plus charmé que ça.

J'ai également téléchargé La Dame du vendredi, qui sera donc mon deuxième Hawks et ma deuxième screwball comedy mais je suis pas sûr que ce soit ma came.

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Oui je trouve ça d'un côté à mourir de rire (et encore, celui-là, parce que par exemple je ne ris pas du tout devant un Chéri je me sens rajeunir), mais tout en trouve ça un peu vain. Ca n'arrête pas, c'est méchamment rythmé, mais... Je ne sais pas, je peine à retrouver ici la finesse d'un Arsenic et vieilles dentelles, par exemple.

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J'adore, La Dame du vendredi est aussi bon point de vue screwball mais avec une substance satirique en plus sur le journalisme (& la politique entre autres..) par rapport au pur absurde de Baby, c'est peut-être plus facile à appréhender du coup.

J'avais un peu eu du mal aussi. L'humour de Lubitsch a mieux vieilli (mais est plus européen et proche de la comédie de Molière, peut-être par Hoffmansthal, ce n'est pas vraiment du screwball, cest plus centré sur le caractère que les situations - sauf dans To be or not ne finalement).

Mais historiquement sans ce genre de film, pas d'Altman et donc de truc comme the Silver Lake.

Par contre des dérivés inclassables et tardifs du screwball comme People will Talk de Mankiewicz m'ont beaucoup plû (mais il ressuscite le genre pour emmerder le McCarthysme).

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He pays penance to the air above him

N.O. - The Him

J'avais été déçu aussi, souvenir d'un truc amusant sur le moment mais qui s'est très rapidement évaporé de mon esprit.

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CroqAnimement votre

C'est l'incompréhension pour moi aussi ce film là, ça me "tombe des yeux" comme on dit d'un livre qu'il nous tombe des mains. Mais c'est le cas pour toutes les comédies de Hawks : La Dame du vendredi , Chérie, je me sens rajeunir , Le Sport favori de l'homme...
Autant je peux aimer voir adorer des comédies de Lubitsch ou Wilder, autant Hawks...

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Viens jouer aux quizz!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je trouve rien !

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C’est que tu n’es pas cinéphile. T’as rien à faire sur ce forum, dégage !

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Ah c'était toi M. Bébé en fait.

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C’est pas impossible

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