Alabama a écrit:
jiko a écrit:
Se plaindre d'être mal servi, faut vraiment être un client dans sa tête, je trouve ça petit.
Tu rigoles j'espère. Non parce qu'à ce compte là, si tu marches dans la rue et qu'une personne te crache dessus tu trouveras ça normal car elle en a marre de faire des zigzags au lieu de tracer droit sur le trottoir à cause des cons de passants ?!
Faut arrêter de déconner là, on parle pas de bénévoles mais de professionnels dont les services sont rémunérés. Si ton garagiste répare mal ta voiture tu dis rien ? Pourtant lui aussi est stressé et a des problèmes. Pourquoi le personnel en relation avec la clientèle aurait le droit de n'en faire qu'à sa tête. Que des mouvements d'humeur ponctuels soient humains et compréhensibles certes, qu'ils soient légions et monnaie courante pour certains ça ne l'est plus. Et qu'on comprenne qu'ils puissent exister ne veut pas dire qu'il faille pour autant les excuser et les permettre !
D'autant que dire "être un client dans sa tête" c'est inadapté car oui à ce moment là t'es un client dans ta tête puis c'est en client que tu te rends dans un magasin. Tout comme tu as été un professionnel dans ta tête à ton boulot et t'as fait ce qu'on te demandait. Sinon ça veut dire qu'il y a deux castes : celles des dominés qui doivent être ce qu'on leur dit quelle que soit la situation, celle des dominants, plus capricieux en quelque sorte, et qui sont ce qu'ils ont envie d'être n'importe quand et qui l'impose aux autres.
Le problème c'est que si on ne peut pas renseigner un client on passe pour un incompétent.
Le client a parfaitement le droit d'avoir des réponses à ses questions dans la mesure ou les questions ont des réponses.
Le problème part du principe que le client se croit roi. Malheureusement le rapport de force, comme le dit Jekko et je trouve cela pas mal résumé, ne se limite pas a la relation client/vendeur, par exemple une personne qui te demande son chemin dans la rue ne supporte pas qu'on ne puisse pas le renseigner.