Forum de FilmDeCulte

Découverte super tardive de ce film dont je ne savais RIEN, ma connaissance de la franchise se réduisant à Pinhead, devenue la figure de proue de la série alors que - et heureusement le Cow-boy m'avait prévenu - on le voit en tout et pour tout peut-être 10 minutes dans tout le film.
Ah et puis je savais qu'il y avait une sorte de Rubik's Cube qui avait jadis donné l'un de ses pseudos à The Scythe-Meister.

De l'horreur barkerienne, je ne connaissais pas grand chose non plus, Lord of Illusions ne m'ayant pas marqué plus que ça, mais les aperçus de sa ligne de figurines m'avaient intrigué et j'avais retrouvé cet esprit dans l'horreur du Silent Hill de Christophe Gans, qui m'avait bien marqué lui.

J'étais donc curieux de rattraper cette lacune et c'est chose faite.

J'ai apprécié que le film se distingue globalement de tous les plus célèbres films d'horreur de la fin des années 70 aux années 80, qui ont donné au genre ses plus iconiques boogeymen, mais qui sont donc ancrés plutôt dans le slasher (Halloween, Vendredi 13, même Les Griffes de la nuit).
Les croque-mitaines de Barker sont autrement plus tordus. Nul besoin de connaître l'oeuvre du bonhomme pour y voir une véritable manifestation des démons qui hantent l'auteur, avec ce trip "sadomasochiste de l'extrême". Et c'est sans doute ça l'aspect le plus fascinant de l'oeuvre, c'est une vraie histoire d'adultes qui sont condamnés par leurs péchés de chair (Frank et le bondage, Julia et l'adultère), et en cela, je trouve le titre de la nouvelle originale (The Hellbound Heart) beaucoup plus parlant.

J'aime beaucoup l’univers que crée Barker mais je trouve que le récit ne lui fait pas vraiment honneur, donnant l'impression de voir deux films en un (d'un côté, le spectre qui demande à son amante d'aller draguer des mecs pour leur voler leur chair, de l'autre, les dangers de la boîte qui ouvre une porte vers la dimension horrifique des Cénobites). J'aime bien les deux trames mais la première demeure relativement simple (ça ferait un excellent épisode des Contes de la Crypte) tandis que l'autre propre un bien plus gros potentiel (du coup, je comprends que les suites se soient visiblement orientées vers ça).
Puis y a des trucs traités un peu n'importe comment (le clochard-diable là).

Au-delà de ça, le film souffre clairement du manque d'expérience et de budget du réalisateur.
Outre certains aspects pardonnables (SFX cheap, créatures un peu fauchées), et d'autres moins (les acteurs sont globalement tous à chier), Barker ne sait pas toujours bien mettre en scène ses séquences d'horreur (la première apparition de Frank ressuscité est très statique) ou ses séquences de tension (l'architecture de la maison est rendue labyrinthique et surréaliste par tous les faux raccords).

A l'instar du Cow-boy, je dirais que c'est typiquement le genre de film qui mérite un remake. Mais un remake qui saura réarranger les deux intrigues de manière plus homogène et exploiter le potentiel des Cénobites et de la boîte à malices.
Parce qu'en l'état, y a plein d'idées, mais c'est inabouti.

3/6

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T'as vu Cabal? Pas mal aussi.

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Moi je le trouve très bon. Un remake me ferait plus peur qu'autre chose.
Je te déconseille fortement les suites tout à fait médiocres. Par contre, tente The midnight meat train qui s'était fait détruire par la presse à sa sortie mais qui est recommandable avec son tueur au marteau bien gore. Les dialogues sont bien débiles, il y a pas mal de ratés mais il arrive à retranscrire (un peu) l'atmosphère de la nouvelle et l'univers de Barker. C'est pas du grand cinéma, c'est exécuté de manière grotesque mais il y a quelques trucs qui fonctionnent.

Nope.

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Je ne l'ai jamais revu depuis sa sortie, mais je conserve une assez bonne impression. Surtout, il avait l'avantage, tout comme Simetierre sorti deux ans plus tard par exemple, de débarquer à une époque où les films d'horreur jouaient systématiquement la carte de la comédie et/ou de la séquelle. Un film d'horreur tout à fait sérieux, sans un seul gag, ça n'existait quasiment plus à quelques exceptions prêt réservées aux grands cinéastes (Prince des ténèbres, La Mouche...). Dans ce cadre, le Barker était vraiment le bienvenue. Pas sûr néanmoins que ça ait bien vieilli (je l'ai choppé il y a quelques semaines, j'espère trouver le temps de le revoir prochainement).

A noter qu'il y a eu quelques scènes/plans coupés, donc ça a pu sans doute un peu casser le rythme.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Le deuxième est intéressant quand même, il développe les Cénobites (parfois de manière foireuse certes), l'ambiance est sympathique et il y a deux-trois scènes qui valent le coup (la scène du matelas, surtout).

Pour Cabal, a été récemment retrouvée la version originale de 2h40, supposée perdue depuis 20 ans, et il y a eu plusieurs projections de cette version. Je suis curieux de voir ça, même si apparemment la qualité de l'image sur les nouvelles scènes est mauvaise - cela ne sortira sans doute pas en blu-ray pour cette raison.

Vu l'état de santé de Barker, il est douteux qu'il retourne jamais à la réalisation.

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

J'ai toujours trouvé le film assez bancal et j'ai jamais été à fond. Mais, comme Cosmo, je crois que je suis surtout sensible au côté 1er degré, qui est finalement un truc assez rare dans ce genre de cinoche. Du coup je prends un certain plaisir à la revoir de temps en temps.

Pourquoi ? Il a quoi ???

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Netflix les gars, Netflix.

Il me semble qu'il a le sida.

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On vit très bien avec le sida.

Faut éviter la dépression liée à la prise de poids pendant la trithérapie, par contre.

Heu on peut vivre avec le Sida, bien c'est autre chose...
Et je connais pas le réal en question, mais je suppose qu'il est Américain, donc pas forcément super couvert par son assurance.

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Pour le sida, je ne suis pas sûr.
Non, il a fait une grave intoxication en début d'année, a terminé dans le coma et failli mourir. Il ne pète pas vraiment la forme depuis.

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Eh bé putain... Je savais pas (et ça me ferait bien chier !)

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Netflix les gars, Netflix.

Ce sera chose faite apparemment, et ce serait Clive lui même qui se remettrait à l'écriture:

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Ou pas donc.

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