Forum de FilmDeCulte

J'étais plutôt dans le constat de ce qui a été fait.
Disons que je ne m'étonne pas que DURRINGER ou GARENQ et ZEM n'aient pas de films aussi bons que ceux de Stone ou Mann ou Fincher.

Evidemment que je dis pas que ça devrait être réservé aux grands, moi-même je ne suis rien et je réfléchis à un film inspiré d'un perso à la Vidocq depuis maintenant 5 ans.


Faut surtout trouver l'angle d'attaque qui sort le récit de son côté factuel. Sinon le film ressemblera inévitablement à du Wikipédia filmé.


Les deux...


Peut-être a-t-on trop peur en France de prendre des libertés avec la réalité...The Social Network est assez romancé et extrapole un post de Zuckerberg sur son blog pour lui inventer un Rosebud qui donne naissance à toutes les thématiques du film, qui n'est plus alors "le film sur Facebook" mais un film sur la création, sur l'envie d'intégration sociale, et plein d'autres choses...là où La Conquête n'exploite que très superficiellement son Rosebud (Cécilia) en collant de trop près aux faits pour créer un vrai personnage de cinéma.

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Et pourtant, rappelle-toi le nombre de fois où on a entendu/lu (et trouvé juste) l'idée qu'un bon film se remarque à la simplicité de son pitch. "Alien c'est Jaws dans l'espace" etc. Bien sûr, il y aura toujours des films-concepts géniaux, novateurs, malins ou simplement astucieux. Mais la grande majorité des films de qualité échappent complètement à leur pitch, oui.

Les mauvais critiques tentent d'ailleurs souvent de rabaisser les films qui y échappent, et qu'ils n'ont pas aimés, à des pitchs humiliants justement, comme une négation de leur consistance cinéma : "Thin Red Line = la guerre c'est moche" / "Titanic = un bateau coule pendant trois heures" / "Dogville = Kidman se fait insulter pendant 150 minutes sans trouver les poignées de porte" etc.

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I think we're gonna need a helmet.

C'est surtout complètement illusoire comme raisonnement.
Je me rappelle il y a quelques années, Renny Harlin s'était attaché à un projet dont le pitch était "Black Hawk Down with were-wolves". C'est à la fois bandant et crétin, mais surtout, je doute pas une seconde que le scénario était à chier.
D'ailleurs, pas besoin d'aller chercher aussi loin, Battle : Los Angeles n'est autre que "Black Hawk Down with aliens", et c'est bidon.
Un bon pitch est un bon outil de vente mais ça fait pas un bon film.


Les meilleurs sont sans doute les films impitchables d'ailleurs.

genre Lose Actually


Grave.

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Durringer, Garenq et Zem ont fait leur preuves en tant que réals. Je suis tenté de dire que maintenant, tu es potentiellement plus intéressant qu'eux, justement parce que tu n'as encore rien montré.

On a tous dans nos têtes des référents absolus, mais qui au final n'interviennent jamais réellement dans l'élaboration du sujet qui t’intéressera, autrement qu'en le délimitant dans un certain champ de possibilités et de méthodologie. Plus on a de référents, plus la cible est petite, et plus il est difficile de mettre dans le mille. Mais aussi, quel intérêt que d'atteindre la cible si elle est à portée du premier clampin venu ?



C'est évident qu'on est assez puceaux avec cette idée d'adaptation de fait réel. Trop romancé, on te le reproche (trop divertissant). Pas assez, on te le reproche (trop chiant).

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I think we're gonna need a helmet.

Oui ils ont prouvé qu'ils étaient pas intéressants.


Oula


C'est quoi les meilleures adaptations de faits réel en France?

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Ou une fois que tu as donné le pitch, c'est comme si tu n'avais rien dit. Genre Munich, c'est l'histoire d'un commando du Mossad décidé à traquer les commanditaires de l'attentat de Munich, pour venger Israël. Bien sûr, on imagine que Kushner et Roth sont trop surbookés pour bosser dessus, à toi de le torcher pour Steven. Bon courage

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I think we're gonna need a helmet.

Précisément ! Or, à moins de pondre Cinéman, tu ne peux que faire aussi bien qu'eux, sinon mieux. Donc potentiellement, tu m'intéresses plus que ces mecs-là.





L'Emploi du temps de Cantet, qui tord complètement l'affaire Romand pour en sortir une réflexion intéressante sur l'idée du travail (un peu comme A l'origine, sauf que j'ai beaucoup moins aimé). La Haine compte pour moi, partant du principe qu'on peut mélanger le vrai et le faux sans faire polémique. Z de Costa-Gavras. Capitaine Conan de Tavernier (L.627 et Entre les murs sont plus des chroniques d'un homme réel que des adaptations de faits réels). J'ai pas sommeil de Claire Denis. La Cérémonie de Claude Chabrol. Les Lucas Belvaux sont intéressants (j'adore son double téléfilm Les Prédateurs, on en a déjà parlé). J'en oublie sûrement, aussi parce qu'il y en a très peu qu'il s'imposent d'emblée...

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I think we're gonna need a helmet.

Faut que je mate LES PREDATEURS mais j'ai peur. RAPT m'a bien refroidi.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Rapt je n'ai pas réussi à le finir, je me faisais trop chier. Les Prédateurs, il manque une mise en scène sensique, mais le reste est très bon. Faudrait que je le revois bientôt d'ailleurs.

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I think we're gonna need a helmet.

La raison du plus faible était plein d'idées aussi. La trilogie, plus foireuse, mais très motivante dans son concept. Il a des défauts Belvaux, mais c'est un mec qui essaie de faire du cinéma et qui met en scène, c'est le principal.

Justement, je peine à voir de la mise en scène dans sa trilogie (1.5/6-0.5/6-1/6).

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Révélations à Brest, ça va être génial

Je n'ai plus l'exact discussion en tête, mais Podalydès m'expliquait (je me la pète un peu ) lors de la sortie de La Chambre jaune que pour Tintin, la question ne se posait même pas puisque les droits n'étaient plus dispo depuis longtemps.

Sinon, comme toi je voulais citer Carlos. Il y a quelques années, on avait évoqué lors d'une soirée VD la possibilité de voir Wong Kar Wai à la mise en scène de M:I3, en se disant que des mecs comme lui ou Hou Hsiao Hsien feraient des films de genre fabuleux. En France, c'est un peu pareil : je ne sais pas si Desplechin serait tenté, mais des Assayas ou des Claire Denis pourraient faire de très belles choses. C'est d'ailleurs à Assayas qu'il faudrait confier Un prophète 2, si tant est que le film se fasse sans Audiard.
C'est à ces mecs là qu'il faudrait confier les budgets.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Je t'emmerde.

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Lol.

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