Forum de FilmDeCulte

Nanni Moretti président?

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oui.

C'était un magnifique palmarès, cette année-là.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Ah tiens, j'ai enfin vu The Ice Storm hier soir, j'ai adoré..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Léo, Charlotte Gainsbourg est éligible pour Melancholia au César ?

Ce qui est bien, c'est qu'on sait maintenant que la Palme d'Or ira à "THE END".

Prix du scénario.

Béjo ce serait magnifique...

Gillain ce serait super mais le flop du film risque de la désavantager.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Merci Léo

+ De beaux lendemains, L'Anguille, Western, Le Destin... Vu la sélection assez peu sexy, on peut dire que c'était un palmarès réussi. Il me semble que les prix d'interprétation étaient un peu contestés, mais c'était bien les seuls.

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Festival_d ... mar.C3.A8s

Beau palmarès en effet. L'absence de prix pour Haneke était salutaire.

Y avait un micmac avec Moretti dans le jury je me rappelle. Je me souviens plus où j'avais lu ça, il faudrait que je retrouve le truc.

Mais il avait milité ou c'était opposé très violemment à un prix.

C'est peut-être dans le bouquin de Gille Jacob. Je vais le COMPULSER.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Moretti et Adjani et Leigh ont pas mal discuté...

Si l’on en juge à ce que raconte Gilles Jacob dans son ouvrage La vie passera comme un rêve, Moretti fait partie de ceux qui prennent tous les moyens pour faire valoir leurs idées. À l’époque, il aurait manoeuvré afin que Le goût de la cerise, d’Abbas Kiarostami, obtienne la Palme d’or (attribuée finalement ex aequo avec L’anguille de Shohei Imamura à la suite d’un vote épique), au détriment de The Sweet Hereafter, grand favori de la présidente. Le film d’Atom Egoyan a dû se «contenter» du Grand Prix cette année-là.

«Comme souvent, la discussion fut longue, confuse, parfois véhémente, avec ses éclats, ses scrutins interrompus, ses explications de vote, ses rappels au règlement : il stipule en effet que, sauf dérogation, la Palme d’or ne peut être attribuée ex aequo (…). De son point de vue, l’erreur tactique d’Isabelle aura été d’accepter le principe de l’ex aequo sans s’assurer que cette demi-Palme irait bien à son poulain. Car, une fois le vote obtenu, Moretti bascula sans crier gare sur Imamura qui l’emporta (…). Isabelle avait perdu, il ne lui restait plus que ses beaux yeux pour pleurer et Moretti à haïr (dans les interviews post-Festival, elle le traita de Machiavel).»