Forum de FilmDeCulte

Bon ben là, on touche le fond : l'un des films les plus inutiles du monde, Tout pour plaire en pire (et oui, c'est possible) : pas d'histoire, des personnages inexistants incarnés par des acteurs qui cachetonnent honteusement, la photo la plus atroce depuis longtemps... Ni fait, ni à faire. En gros, un dépliant touristique sur Paris (la tour eiffel est de presque tous les plans) enquillant les clichés et jamais, jamais, jamais drôle (on se demande presque si l'intention était de fair eune comédie). Acceuil glacial dans la salle pourtant comble...

argh/6

_________________

*

et une critique :

http://www.filmdeculte.com/film/film.php?id=1440

Jessica, une jeune provinciale curieuse de tout originaire de Mâcon, arrive à Paris dans l'espoir de réaliser le même parcours que sa grand-mère: travailler dans le luxe de la ville lumière et y côtoyer des gens célèbres. Avenue Montaigne, elle se fait embaucher au culot dans une brasserie. Sa route va alors croiser celles d'un pianiste renommé, d'une actrice de théâtre et de télévision ou encore d'un riche collectionneur…


PLUS LAIDE LA VIE

Aux deux tiers de Fauteuils d'orchestre, une jeune barmaid débarquée de sa province (Cécile de France, monotone), s'étonne que son patron (François Rollin, bougonnant) se plaigne d'être débordé par un afflux de clients. "Pourquoi vous plaignez-vous tout le temps", demande la donzelle esbaudie par le clinquant de la ville lumière, "vous n'êtes même pas riche ni artiste!". On cite de mémoire, mais l'essentiel est là. Fauteuils d'orchestre chemine sur ce mode, de lieux communs en énormités populistes, de clichés touristiques (la Tour Eiffel est de la moitié des plans) en leçons de vie-slogans. De la catastrophique choralité qui s'agite une interminable heure trois quarts durant sous nos yeux atterrés, on ne peut, à chaque minute, que constater l'étendue des dégâts. Paris, embaumé dans une photo jaunâtre, y est réduit à une portion de rue (l'avenue Montaigne, filmée comme une mauvaise pub de quartier) et à sa stricte fonction de carte postale. Un miroir aux alouettes du strass - soit la somme d'un fourre-tout nommé culture et d'un pouvoir nommé biffetons - en lequel les Thompson mère et fils invitent chacun à vivre par procuration, étant entendu que le malheur et le bonheur des autres, surtout quand les autres ont du blé, c'est mieux que la vie. Alors, certes, Albert Dupontel joue vraiment quatorze mesures de Beethoven (seule véritable performance du film, qui en fera même le clou de son climax pompier), Sydney Pollack parle vraiment français, Dani gigote vraiment en écoutant Gilbert Bécaud, Claude Brasseur porte vraiment des sous-pulls immondes, Valérie Lemercier jure vraiment comme un charretier, Laura Morante est vraiment inexistante, Christopher Thompson joue vraiment aussi mal qu'il écrit et Suzanne Flon est vraiment morte. Mais qu'on ne s'y méprenne pas: tout est faux, tout est toc.

_________________

*

La réception critique est pourtant pas si mauvaise.

tant mieux pour elle (d'ailleurs, tu peux détailler ? ça m'intéresse de voir qui sont les gros faux-clus qui n'ont pas ri dans la salle de projo de presse, qui était comble, et pas qu'avec des "petits" médias...)

Les Cahiers allument en tout cas.

_________________

*

lol !

_________________

*

Lol ça ça m'a fait rire. Mais je suis Plus belle la vie-sensible en ce moment, ça me fait beaucoup rire en général.



Un peu moins quand même. Après avoir lu ta critique je pensais la voir plus. Bon elle est là mais ça va...



Bon j'espère que ses petits enfants ou son fantôme ne nous lisent pas mais c'est vrai que....oulah on dirait qu'elle est vraiment morte 2 secondes après et qu'on lui a dessiné des ronds rouge sur les joues pour faire illusion. Ah ça elle faisait plus joyeuse à servir de la lotte chez Chabrol.

Pour ma part...j'ai trouvé ça meilleur que La Bûche (que j'avais détesté donc pas très dur non plus - pas vu Décalage horaire).

L'histoire est très lâche (pas dans le sens "qui s'enfuit quand elle voit le loup", mais lâche comme lâche) et se repose donc essentiellement sur ses acteurs. A partir de là c'est simple, si les acteurs sont bons ça se regarde, s'ils sont mauvais le vide n'en est que plus voyant.

Je trouve Lemercier énorme dans chacune de ses scènes. Et du coup elle les rend très drôles et ça devrait toujours être comme ça. Dupontel est bien, mais son rôle est pas super attachant, genre pétage de plomb sur rails. J'ai rien contre Cécile de France mais son rôle de candide au sucre à voix de Biskitts, c'est rapidement irritant.

Au-delà c'est la cata: Claude Brasseur plombe chacune de ses scènes, Christopher Thompson est inexistant (et sa scène face à la nana de son père est horrible vu qu'elle est nulle aussi), Laura Morante aussi, le regard porté sur le personnage de Dani pue un chouilla je trouve - tu sens qu'elle doit être attachante mais c'est presque méprisant...

Voilà merci à Lemercier et quelques autres, sinon c'est assez quelconque, à l'image de sa forme. Et les persos trop souvent désagréables voire détestables. Bon sinon ça se regarde à peu près...

2/6

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

Et bien moi c'est tout le contaire j'ai passé un excellent moment. Le film est sans enjeux certes mais très bien joué et très fluide. Je tiens à préciser que je suis pas un inconditionnel de D. Thompson puisque j'ime pas trop ni la buche ni décalage horaire mais la je saurai pas dire pourquoi, ça sonne bien.
5.5/6

_________________
Sim
[url=http://simsrest.blog.lemonde.fr]Ce sera surtout l'occasion de rencontrer le gratin cairote.
[/url]"Le fil politique est souvent source de frustration et d'incompréhension.
Le fil du slip aussi, cela dit." Chlochette

Et concernant l'accueil glacial ça a applaudi dans la mienne et dans celle d'une collegue qui a également bien aimé, comme quoi...

_________________
Sim
[url=http://simsrest.blog.lemonde.fr]Ce sera surtout l'occasion de rencontrer le gratin cairote.
[/url]"Le fil politique est souvent source de frustration et d'incompréhension.
Le fil du slip aussi, cela dit." Chlochette

punaise... tu m'épates, là, sincèrement... en tout cas, quand je vois l'accueil presse et que je compare avec l'ambiance courons-nous-pendre dans la salle, j'aimerais parler aux journalistes hypocrites en face à face.

Sinon, pour revenir sur le message de Bliss, effectivement, perso, j'y allais surtout pour Lemercier et Dupontel. Et sincèrement, j'avais honte pour eux: Dupontel donnant dans la guimauve larmoyante, Lemercier hystérique et insupportable... beurk.

enfin tant mieux pour le film, hein, ça fera rentrer des sous dans la caisse du CNC. C'est la fête au CNC, on remplit les caisses avec Fauteuils d'orchestre et Les Bronzés 3, oué, la fine fleur du cinéma français...

_________________

*

Dans ma salle ça n'a pas applaudi mais derrière moi j'avais un mec qui riait comme Thierry Roland. Hum c'est stressant.

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

ça n'a pas applaudi non plus (ça aurait fait bcp celà dit...)

trè-s bon moment en revanche, sans prétention mais bien, agréable.
Lemercier m'a bcp plus fait rire là dedans que dans "Palais royal"

_________________
- I go from day to day - I know where the cupboards are- I know where the car is parked - I know he isn't you - Never you -

De l'utilité du cinéma?



J'ai trouvé Lemercier excellente.



Rien de particulièrement honteux j'ai trouvé...



On la voit peut être 3 fois...

Sinon le film est sympathique mais ne va jamais au delà. On sent la technique scénaristique Thompson qui tente de tisser des liens entre tout le monde, quitte à faire de l'inutile (scène à trois dans le bar du plaza athénée, scène de piano avec Claude Brasseur comme par hasard...). Ca révolutionne rien, y'a quelques scènes qui font mouche et ça passera un dimanche soir.

aaaaaaaaah ouais?

_________________

*