Forum de FilmDeCulte

Le "bidonville de la Vierge" dans la banlieue de Buenos Aires. Julian et Nicolas, deux prêtres et amis de longue date, œuvrent pour aider la population. Julian se sert de ses relations politiques pour superviser la construction d'un hôpital. Nicolas le rejoint après l'échec d'un projet qu'il menait dans la jungle, où des forces paramilitaires ont assassiné les habitants. Profondément choqué, il trouve un peu de réconfort auprès de Luciana, une jeune assistante sociale, athée et séduisante. Alors que la foi de Nicolas s'ébranle, les tensions et la violence entre les cartels dans le bidonville augmentent. Quand le ministère ordonne l'arrêt des travaux pour l'hôpital, c'est l'étincelle qui met le feu aux poudres.

Pablo Trapero n'est pas un cinéaste manchot, c'est évident, il suffit de voir ici le plaisir qu'il a à filmer les scènes de liesse dans les bidonvilles ou d'urgence pris entre des rafales de balles. Mais le scénario ne suit pas, se résumant à du Good priest, bad priest très convenu, avec sa femme qui joue littéralement une potiche, et des inserts lyriques à la des Hommes et des dieux en bout de piste. On se souvient tous de l'accident de Carancho et de sa maîtrise incroyable du plan-séquence, ici il y a aussi un climax mais très mal amené et qui ruine la conclusion. Dommage.
3/6

Affiche pas belle!

Et Jérémie?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Il a dit qu'on l'avait appelé genre quinze jours avant le tournage et qu'il a appris l'espagnol sur le tas et il y a un peu de ça... Il n'est pas mauvais, mais c'est pas non plus un rôle fort comme chez les Dardenne, Cloclo ou même Possession. De toute façon les trois personnages sont trop stéréotypés pour en tirer quelque chose de fort.

Bon, je suis le seul à avoir beaucoup aimé le film. J'ai même failli lâcher ma larme à la fin. Je trouve le propos très fort, la trajectoire du personnage de Renier magnifique et la mise en scène éblouissante.

Un gros 5/6