Forum de FilmDeCulte

J'ai lu l'article en diagonale, mais je pense que ce qui joue c'est que Biden a toujours été un peu gaffeur, a toujours eu tendance au rambling... Donc c'est juste une version plus vieille de l'homme qu'on connaît.
Sinon Sanders aussi a été relativement épargné par les médias après son incident cardiaque de l'an dernier.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Tout le monde sait que les débats avec Trump vont se transformer en carnage et que ce dernier va s'en donner à coeur joie, ce qu'il ne se prive pas déjà de faire.

Bon ben c'est mort pour Bernie ... Quelle tristesse sérieux.
Biden a l'air tellement nul c'est effarant. Ça sent la réélection de Trump, comme si cette année 2020 n'avait pas débuté assez mal.

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CroqAnimement votre

La réélection de Trump plutôt que Biden, ce serait une très bonne chose. Mais Bernie, ç'aurait été mieux, oui.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

En effet, c'est assez chaud pour lui là. Se faire défoncer dans un duel dans le Michigan qu'il avait gagné il y a quatre ans, ou dans l'Idaho où il avait écrasé Clinton à l'époque, ça signe un peu la fin du truc, sauf explosion en plein vol de Biden. J'ai encore plus de mal avec cette conclusion aujourd'hui vu qu'elle semble impliquer que Sanders avait forcément plus de chances. Mais si t'es même pas capable de gagner les fameux cols bleus du Midwest qui avaient snobbé Clinton mais sont désormais plus bienveillants envers Biden, ça tient plus. Idem avec l'argument "Je vais faire venir de nouveaux votants !": en général, les états que Biden ont remporté sont ceux où la participation a augmenté entre 2016 et 2020...

Après sur un registre plus moral, voir des tweets de français qui disent que Biden et Trump c'est "la peste et le choléra", ça me fait dire que notre monde ne tourne plus rond...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Biden, c'est le retour à l'impérialisme interventionniste et la mondialisation à la Macron. Très peu pour moi, je préfère 1 000 fois Trump.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Moi j'avoue bien humblement que je me suis pas penché sérieusement sur le sujet. C'est juste que "de loin", il semble que la ce qui pourrait faire chuter Trump c'est une vraie rupture et Biden donne pas cette impression du tout.

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CroqAnimement votre

Va dire ça aux enfants dans des cages à la frontière.

Et tout ce qui concerne les régulations environnementales, déjà qu'il s'en donne à cœur-joie depuis le début de son mandat, 4 ans de plus laisse tomber.

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Cet argument pourrait se tenir et j'aurais adoré pouvoir le vérifier grandeur nature, mais ce sera pas pour cette fois je pense...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'était pas beaucoup mieux sous Obama, juste beaucoup moins "in your face".



Rien à foutre : on fait rien ici non plus, on fait juste mieux semblant.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Ah le bon vieil argument du "c'est pas beaucoup mieux ailleurs donc on a pas à se plaindre".

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Mais tu le fais exprès ? Je te dis pas qu'il y a pas à se plaindre, je te dis qu'à tout casser, avec le retour des démocrates mondialistes et interventionnistes au pouvoir, le monde a plus à perdre qu'avec 4 ans de Trump de plus.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

On diabolise sans doute trop Trump alors qu'il n'est probablement pas pire que ses prédécesseurs. Je l'ai déjà dit, mais il semble en plus être à l'origine d'une moralisation de la vie politique, avec ses adversaires qui scrutent tous ses faits et gestes.

Et puis c'est pas pour rien si les Républicains ont perdu le soutien d'un paquet de "college-educated white". L'électorat démocrate actuel, c'est, très grossièrement, un mélange de minorités, de SJW, et de l'ancien électorat de Bush.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je viens de tomber sur cette chronique qui met assez bien le truc en mots.

Four years ago, Bernie Sanders put up a surprisingly strong fight against Hillary Clinton on the strength of his support among white working-class voters, who proceeded to desert Clinton in November. On the basis of those two elections, the left quickly formed a series of conclusions. The working class had become alienated by neoliberal economics and was searching for radical alternatives. Because the Democrats had failed to offer the kind of progressive radical alternative Sanders stood for, voters instead opted for Trump’s reactionary attack on globalism. In order to win them back and defeat Trump, Democrats needed to reorganize themselves as a radical populist party. On the left, this explanation was accepted so widely it became foundational.
(...)
In 2018, leftists insisted Democrats were making a catastrophic error by nominating moderates to contest swing districts, rather than Sanders-style populists. (...) That prediction also failed. Democrats produced a wave election on behalf of moderate voters.
(...)
The second Sanders campaign has shown conclusively how badly the left misunderstood the electorate. It is not just that Sanders has failed to inspire anything like the upsurge in youth turnout he promised, or that he has failed to make meaningful headway with black voters. White working-class and rural voters have swung heavily against him.
(...)
The factor that actually explains 2016 (...) was Hillary Clinton’s idiosyncratic personal unpopularity. It turned out large portions of the public, even of the Democratic electorate, simply detested her. Sexism is obviously a very large reason, along with Clinton’s own mistakes and the media’s frequently unfair coverage of her. But the important thing is that Clinton’s toxic standing among wide swaths of the electorate was the gravitational force causing the phenomenon Bernie fans misread. Clinton hatred allowed Sanders to draw more than 40 percent of the primary vote, and Clinton hatred allowed Donald Trump to narrowly win.

https://nymag.com/intelligencer/2020/03 ... elled.html

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Liam Engle: réalisateur et scénariste