Forum de FilmDeCulte

glaçant.
le tout décennie après décennie, nécessairement au vu et au su de tous. le tout en n'ayant quasiment jamais fait autre chose que des flops en 50 ans de carrière, c'est à dire qu'il n'existe et ne travaille que grace au soutien des institutions diverses.
et en 2023, à 77 ans, avec ces histoires connues évidemment de tout le monde, aucun souci à lui filer du fric pour faire un truc parfaitement mainstream avec canet et gainsbourg.
c'est quand même dur de penser qu'il n'y a effectivement pas un petit problème systémique là dessous.

edit : voilà

Quel immonde porc, c'est révoltant.

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CroqAnimement votre

La phrase « tu seras morte en France » paraît crédible et montre bien qu’il jouissait d’une impunité et d’une influence délirante.
Eût-il réalisé des films très bons, ça n’aurait bien sûr par justifié un tel comportement, mais peut-être le financement desdits films là c’est même pas le cas. Peut-être c’est la veine cinéma patrimonial, j’adapte des classiques de la littérature française, qu’il a habilement creusée.

le petit passage sur toubiana, patron de la cinématheque, aux cahiers, évidemment membre de commissions cnc, qui finance promeut et celebre les films de son pote à chaque étape de leur existence, évoque plutôt un minuscule petit milieu de mecs copains entre eux, de la même génération avec la même culture, qui se cooptent et se protègent, surtout.

ce qui est intéressant c'est que cette endogamie du cinéma français était connue et diagnostiquée depuis longtemps, mais là on découvre une facette supplémentaire de la chose, et particulièrement dégueulasse.

Et Judith Godrèche accuse aussi Jacques Doillon maintenant, un vrai champ de mines le milieu du cinéma.

Le truc important à noter c'est qu'il n'y a même pas matière à protéger comme tu dis, vu qu'il n'y avait pas de menace à l'encontre de certains comportements. On ne les accepte plus maintenant, mais on les tolérait davantage jadis.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Tiens, j'ai déjà lu ça par ici.

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I think we're gonna need a helmet.

Cette phrase de l'enfer :

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CroqAnimement votre

Après ce comportement n'est malheureusement ni nouveau ni isolé : Besson avec Maiwen, Barclay ou Johnny ( qui allait chercher Laetitia au Lycée), Claude François qui claironnait n'aimer que les filles de moins de 17 ans, Elvis et sa copine de 14 ans, Jerry Lee Lewis, etc

Je trouve d'ailleurs étonnant le silence sur l'univers de la musique ou les stars avec les baby groupies étaient légions ( Iggy Pop, Bowie, Jimmy Page ont tous couche avec Sable Star ou Lori Mattix et l'ont même chanté ). Avec les hordes de fans, ce genre de comportement doit etre très fréquents ( voir l'affaire Rammstein). Morandini est toujours à la télé malgré ses casseroles avec des jeunes mineurs, etc.

Je me souviens d'un documentaire sur le milieu de la mode qui était aussi particulièrement ecoeurant.

Et cette échange de chair fraiche doit être assez dingue dans le milieu de la musqiue. J'ai du mal à croire que le mileiu du rap soit plus clean de ce coté là que les rockstars du passé

je suis d'accord, mais les financements de son dernier film sont arrivés il y a 6 mois. c'est vertigineux, quand même.



ce n'est pas parce qu'un argument est utilisé à mauvais escient qu'il devient illégitime en toute circonstance !



pour le coup, je fais une distinction dans mon esprit entre des rencontres sincères malgré une différence d'âge et un système de prédation. besson a eu une fille avec maiwen, ils sont toujours en contact et en bons termes, et il n'a plus eu de relations avec des jeunes femmes de ce profil depuis. johnny est resté jusqu'à la fin de ses jours avce leatitia - quand elle avait largement depassé la date de peremption d'une fraiche jeune fille - et lui a tout legué. pareil pour macron et brigitte, dont l'histoire est fondamentalement totalement creep à la base. c'est différent d'un claude françois, d'un matzneff, d'un r kelly, d'un jacquot où on est clairement en quête de chair fraiche, jetée dès que ça a été consommé.

La puritanisation des discours et des pratiques via importation des moeurs et habitudes américaines (on parle de "pro-vie", maintenant, on a des bips partout, etc.), c'est absolument indéniable, et c'est déprimant à plus d'un titre.
Que ça serve à de vieux dégueulasses à justifier leurs pratiques, c'est complètement autre chose.

D'ailleurs, c'est une des raisons pour laquelle j'ai jamais pu piffer le cinéma d'auteur français, depuis Godard au moins : l'hyper-sexualisation des femmes, cette idée de "muse" et "d'égérie", c'est de la grosse merde en barre qui sert juste à des vieux mecs à justifier leur comportement de porc.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Et quand il allait chercher Adeline Blondiau ( se femme d'avant) 15 ans à l’école et qu'il lui chantait Je te promets



Et on le devine comment qu'il s'agit d'une système de prédation et non d'un amour sincère ? Aux nombres d'années passés ensemble , au fait qu'il y a des gosses, etc. ?

Prenons le cas Benoit Jacquot. Si on s'arrête au nombre d'années passées avec chacune des filles-femmes qui maintenant témoignent , on pouvait croire à un amour sincère. Plusieurs années en couple avec Godreche, Le Besco, Julia Roy. Plusieurs films. On parle à chaque fois de nouvelle muse du réalisateur. On n'avait pas les à côté, les comportements. On voyait juste un réalisateur qui sortait certes avec de très jeunes mais qu'ils vivaient et faisaient des films ensemble. On pouvait se dire qu'il tombait amoureux des actrices comme on rigolait de Besson qui se mettait avec toutes ses actrices ( Parillaud, Maiwen, Jovovich, etc).
On peut juger actuellemnt la relation Godreche-Brissot différemment de celle Besson-Maiwen par le témoignage actuel de Godreche. Et si demain, Maiwen décide de raconter que Besson a usé d'un ascendant, de l'aura de sa profession pour en faire sa chose ?

Bref y a un âge ou moralement on ne doit pas toucher ni regarder surtout quand il y a une grande différence d'âge. Après c'est facile à dire pour moi, je n'en ai pas la possibilité.

Voilà.

Après je pense qu'il 'y a pas que dans le cinéma. on peut dire la même chose dans l'art, la mode, la musique, etc.

en ce qui me concerne, je suis dans un couple homosexuel et 'interacial', c'est à dire que pendant 98% de l'histoire humaine et sur 80% du globe terrestre nous sommes l'incarnation du mal et de la dépravation totale, donc par principe j'essaye de ne pas trop regarder les couples des gens pour décerner les bons et les mauvais points moraux selon les normes du lieu et du moment.

par principe on ne touche pas aux gens qui ne sont pas totalement formés physiquement et psychologiquement, après il y a des âmes qui se croisent à des moments précis pas forcément idéaux et oui, le temps que dure l'histoire et la profondeur de leur engagement permet d'évaluer la sincérité de cet amour.

mais au final, la loi pénale a bien pensé les choses : la prescription ne fonctionne pas s'il y a eu répétition des actes, par exemple. donc oui, le fait que jacquot ait enchainé plusieurs fois la même histoire est une différence fondamentale avec besson qui a vécu une histoire il y a 30 ans puis plus rien de similaire derrière.