Forum de FilmDeCulte

Avignon, été 2005. Ana retrouve Uli, son demi-frère israélien, à l'occasion de la mort de leur père. Elle décide de retourner en Israël à la recherche de sa fille qu'elle a abandonnée à la naissance, 20 ans plus tôt. A leur arrivée, Ana et Uli sont pris dans la tourmente du retrait des colons de Gaza.

Ce que j'adore chez Gitai c'est sa manière de s'approprier le même sujet pour en faire à chaque fois quelque chose de différent, ici le retrait des colons de la bande de Gaza, et c'est encore autre chose que les checkpoints de Free Zone.

Malgré de grosses réserves sur la première partie très poussive à Avignon autour d'une histoire de deuil, le film devient très fort quand il revient sur le terrain avec ces mouvements de liesse, sa violence sourde, son déracinement, et Juliette Binoche perdue au milieu de tout ça.
D'ailleurs c'est le premier film que je vois d'elle dans ce 2008 revival Binoche, et elle se donne à fond, entre la folie douce et la fin de cuite au début pour mieux se l'écraser dans les cris et le doute ensuite. Binoche qui parade à poil à la manière de Chabat dans Gazon Maudit *ce tuyau vous a été offert par 2008 revival petit cochon pour toi le lecteur contrarié de Playboy*... Mais bon c'est surtout également un vibrant rappel que Gitai est le deuxième real vivant à savoir filmer les femmes dans tout leu éclat après Pedro.

Et je donne mon Rainer Maria bidule de l'année d'office au puissamment charismatique Liron Livo.
4/6

Fouf frontal?

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Hey, tu vas peut être aller voir le film au final.

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Non, l'extrait pertinent sera en ligne dans 6 mois (ou même avant avec un peu de chance).

Gotta loooooove the internet.

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Les seins lourds, tout. Et AVEC le sourire.

Et Liron Livo en boxer pour toi Chlochette.

Cool ça fsait longtemps...

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Vive le cinéma d'auteur financé par le conseil régional de la PACA

Vive le cinéma français pour ça, c'est sûr.

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Réflexion pré-Maxi Papa sur la bande-annonce poucrave du Grand Alibi. Caterina Murino nue de dos, c'est possible chez nous, pas chez James Bond.

Cette précision me touche beaucoup! Merci bien.

Oh bah oui rien que pour toi la grande fan du cinéma israëlien, qui ne jure que par les méduses et mon trésor

J'adore comme, sans voir sa gueule dans la BA, on sait que c'est elle qui se fout à poil dans le film...

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Mais j'ai vu "Mon Trésor"! Même que j'avais pas trop mal aimé.

c'est dégoûtant, Mon trésor, qu'est-ce qui t'a plu dans ce machin?

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message déplacé de http://forum.plan-sequence.com/viewtopi ... 1995db9c75

bon, freak et qui-gon, je suis presque sûr que la 2è partie de désengagement vous intéresserait, surtout parce qu'il y a gavage technique, déjà.

Evidemment, c'est de la mise en scène ostensible, on ne peut pas la louper, les plans-séquences de la 2è partie (assez cuaroniens, quelque part) sont vraiment, d'un strict point de vue technique, impressionnants, et puis ils ont une vraie logique de construction, ils ne sont pas tout à fait gratuits, je trouve, ils s'ouvrent souvent sur une fausse piste, on jurerait un plan de coupe, on s'attend à ce qu'on passe à un autre plan, et en fait ce cadrage de plan de coupe est démenti par la composition qui se met progressivement en place, puis par les mouvements de caméras qui font varier l'échelle de plan à l'intérieur d'un même plan, en dévoilant un hors-champ souvent complexe dans sa composition et dans sa logistique.

donc voilà, gitaï se confirme en formaliste-logisticien-technicien.

le truc c'est que vous détesteriez sans doute la 1ère partie du film (sans même parler du plan d'ouverture, qui vous ferait p-ê fuir), qui est assez étrange, parfois un peu trop "je suuuuiiiis une moueeeeette", les apparitions de barbara hendricks, par ex, tout ça rappelle un peu bunuel, je trouve, moi j'aime assez, c'est étrange et casse-gueule, binoche est limite agaçante, mais se rattrape toujours avant de se vautrer, et puis elle est à nouveau très très belle, ce qui n'était pas évident dans le HHH par ex.

film bizarre et complexe, donc, avec un scénario assez violent qui ne ménage personne,

heu, voilà, j'ai pas de formule de conclusion qui claque.

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