Forum de FilmDeCulte

La version US est une grosse merde, mais on sent bien qu'ils ont étouffé tout ce qui relevait des hantises de l'esclavage, des fantômes et de la culpabilité qui était ramené à une scène un peu foutue là au beau milieu d'un polar archirevu qui va nulle part, avec des acteurs las.

Bon la presse qui te vante un film "sombre et crépusculaire qui sent bon le Bayou et les polars d'antan" ça me fait bien rigoler.

Mais comme je n'ai pas vu la version voulue par le réalisateur je ne noterai pas le film sur le site de Captain poure conserver intact mon sens infus de la déontologie.

L' affiche



La bande annonce :
http://www.dailymotion.com/video/x8t8ib ... shortfilms

Ca m'a l'air vraiment pas mal ce film !

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KLAATU BARADA NIKTO !!
Mon instal : http://dtshd.blog4ever.com/blog/index-76262.html

magnifique

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The son of a bitch is here. I saw him. I'm gonna get him.

Je l'ai vu, et j'ai beaucoup beaucoup aimé, ça vous fait une belle jambe me direz-vous.
En quelques mots; Le Dave Robicheaux incarné par Tommy Lee Jones n'est pas vraiment le flic bourru et désabusé auquel on peut s'attendre mais plutôt le flic du cru dérangé dans ses habitudes. Dérangé par un ami d'enfance plutôt embarrassant chef de la pègre local, un tournage de film envahissant, une star en desarroi et une pute assassinée. Le bayou devient putride, et ses effluves tendent à rendre l'enquêteur un brin halluciné. Il y voit les soldats confédéres de la grande guerre.
Tavernier filme les mystères et la beauté de la Louisiane et la Louisiane de l'après-Katerina. On y voit un pays abasourdi, encore assommé par la catastrophe.

L'enquête se tient de bout en bout, parfois en mode mineur, plus intropective. On est loin des enquêtes haletantes blockbusteurisées. John Goodman incarne un divin salaud amateur de chair.
Tavernier a réussi son pari de tourner aux Etats-Unis, et d'offrir un putain de film.
6/6

j'ai trouvé ça terriblement moyen.

Le film pue le tournage cafardeux, on sent tout le temps le truc qui a été ultra over rattrapé au montage, entre ralenti post-prod, coupes sèches, musique parfois "???" (et mixage dégueulasse ou alors c'est la salle), voix-off sur-imposée (certes héritage d'un genre, mais bordel, c'est lourdement posé). Tavernier n'a pas du l'avoir facile sur place. Ca se ressent.

Après, y a Tommy Lee Jones, la galerie classique de persos du polar US (l'indic mystérieux, l'étranger, la femme perdue, et bien sûr les putains, les putanas comme on les appelle...), et d'un sens, ce film m'a fait l'effet d'une lecture de polar, donc ça se suit bien, d'un sens.

Mais la mise en scène est trop stérile, et c'est pas deux trois travellings qui vont faire oublier ce sentiment d'hésitation de la caméra, qui casse le rythme, trop souvent.

3/6 généreux.

Bon, 1/4 d'heure en plus ou 1/4 d'heure en moins, j'ai trouvé ça d'un ennui mortel. Tavernier raconte, après la projection, qu'il n'a pas tourné de film américain jusqu'ici parce qu'il ne voyait pas ce qu'il pouvait apporter lui (j'ai appris pour le coup qu'on lui avait proposé d'adapter LA Confidential, mais une autre version de scénario). C'est pourtant le sentiment que j'ai eu ici tant le film est peu inspiré, asthmatique, transparent et plat. Je n'ai pas grand chose à dire dessus en fait, je ne connais pas James Lee Burke, je ne vois pas ce que Tavernier a voulu raconter, les scènes "fantômes" me tombent des mains, je vois juste un truc sans goût et complètement décousu. Tommy Lee Jones a l'air complètement ailleurs et pourrait réciter ses dialogues à l'envers qu'il n'y aurait guère de différence.

Non vraiment Bertrand, ton film





... c'est un gros badaboum.

1/6

Sinon, cette fois j'ai testé pour toi la grande salle du forum des images, à part si je me suis tassé, ils ont résolu le problème des espaces entre les sièges pour toi personne de plus de 174cm. Et les sièges sont assez confortables, c'est cool.

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Doll, it's a heartbreaking affair

On la ramène moins les deux tanches.

Lol.

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J'suis même plus au courant quand y a des AP au forum des images, rien ne va plus...

Il repasse dans deux jours aux Halles je crois.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Au fait, t'étais pas au vernissage de l'expo Tati finalement?

Eh non... mes nuits sont longues, mes matinées sont chères. Mais je la verrai peut-être un jour.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Je craignais un peu de voir le Tatave prendre les commandes de cette adaptation, comme si c'était une erreur de casting, mais comme le gars est un gros spécialiste du cinéma américain, je me disais "pourquoi pas?" surtout que l'action se passe en Louisiane.

Eh bah, c'est vraiment raté. Même si c'est un film bourré de bonnes intentions (on n'a jamais l'impression de voir un film d'abrutis), la mise en scène est vraiment fadasse et ashmatique, Tatave est trop "étranger" pour raconter ce genre d'histoire et cela se ressent... Il voudrait refaire les polars d'antan qu'il connaît si bien, ce qui donne donc cette impression de voir un film naphtaliné qui prend déjà de la poussière de partout... Non vraiment, rien ne fonctionne comme il faut, et le film ne trouve donc jamais la beauté macabre qui aurait pu sortir de ce genre d'histoire... (et le plan final à la "Shining" est assez consternant)

C'est les frères Coen qui auraient du le faire ce film ! Quel gâchis... Et Peter Sarsgaard est désormais en bonne place pour détrôner Jeremy Davies dans le rôle de l'acteur le plus insupportable du monde. Non mais c'est quoi, ses yeux toujours plissés et cette incroyable fausseté qui me donne constamment envie de le baffer...

1-2/6

Stop.

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