Forum de FilmDeCulte

On a tous des films dits "mineurs" qui vous enchantent. Par mineurs, j'entends par là des films méconnus, des petites séries B, des films réalisés par des obscurs ( comprenez par là non reconnus par le tout public et même parfois par la profession). Ces films pourtant vous les avez vu plusieurs fois, souvent même plus souvent que des chefs d’œuvres reconnus. Voici ma liste

- Le sabre du mal de Kihachi Okamoto. Le meilleur rôle de Tatsuya Nakadai selon moi. On oublie pas la folie dans son regard. Ce film n'eut pas de suite et c'est tant mieux. Le final ouvert nous permet d'imaginer la suite.

- Japanese Story. Film australien de Sue Brooks avec Toni Collette. Un des rares drame qui m'émeut. Le basculement a mi film est surprenant. Le film rend même Toni Colette désirable.

- Vorace d'Antonia Bird. Tout est culotté dans ce film. L'affiche originale qui fut censurée et la thématique. Le cannabalisme et sa mythologie de puissance. Guy Pearce et Robert Carlyle n'ont jamais été aussi bons. La musique est brillante. Un plaisir d'autant plus grand que la réalisatrice est une femme dont la carrière cinématographique fut ruiné par ce film. Il faut dire que je ne comprends pas ce qui avait pris au studio d'oser produire ce film.

- Gonin de Takashi Ishii. Un film étrange mixant du Kitano et du Takeshi Miike. Kitano joue d'ailleurs un second rôle dans ce film. Il est brillant en tueur Yakuza homosexuel.

- Le cimetière de la morale Kinji Fukasaku. Fukasku n'est pas que le réalisateur du génial Battle Royal. Il fut un brillant réalisateur de films de Yakuza dont le cimetière de la morale est le meilleur. Réalisation novatrice pour l'époque.L ' Interprétation de Tetsuya Watari est bluffante. La folie se lit dans son regard.

- Le grand silence de Sergio Corbucci: dans le genre western spaghetti, il n'y a pas que Sergio Leone mais aussi Sergio Corbucci. Pour les paysages enneigés rares dans un western et aussi pour Klaus Kinski ( le fou) et Trintignant.

- Le justicier de Shanghai de Chang Cheh et de Pao Hsueh-Li: des films de la Shaw Brothers et même de Chang Cheh , c'est mon favori. Le combat final est grandiose et violent. Il a beaucoup inspiré Tarantino pour celui de Kill Bill dans l'escalier.

- Lantana de Ray Lawrence : Drame policier australien avec Anthony ( Jack Mallone) Lapaglia) et Geoffrey Rush. Un polar indolent très surprenant. La réalisation très froide est brillante, la direction d'acteur itou et la fin surprenante.

- Eureka de Nicolas Roeg: triller ésothérique assez inclassable. On y croise un chercheur d'or, la mafia du vaudou. Le casting est brillant: Gene Hackman, Rutger Hauer et Mickey Rourke.

- L'âme des guerriers de Lee Tamahori : un drame sur les femmes battues, la perte d'identité des néo zélandais. Temeuera Morrison est un volcan en explosion. Très très fort.

- Morse de Tomas Alfredson. Une variation brillante du mythe du vampire et le meilleur film que j'ai vu ces dernières années. Très lent, hypnotique. Un film aussi sur la déprime adolescente. Le modèle suedois en prend un coût.

- Le créateur de Albert Dupontel: Ce film a fait un flop à sa sortie. Il est pourtant brillant. Aussi trash que Bernie mais beaucoup plus intelligent. Un film sur la création et la peur de la page blanche. Derrière l'humour féroce se cache un scénario beaucoup plus subtil qu'il n'y parait. La mise en scène est maitrisé. Pour la scène culte: Kenavo les bouseux. C'est con un breton ça sert. Vous allez entrer dans la postérité.

- Intacto de Juan Carlos Fresnadillo. Un film fantastique espagnol diablement culotté et maitrisé. Pour des scènes comme la traversée de l'autoroute les yeux fermés ou la course dans la forêts les yeux bandés.

- Le sabre de Kenji Misumi. J'adore Misumi et on cite soivent Baby Cart ou Zatoichi. Je mets ici ce film moins connu mais tout aussi brillant. C'est un drame psychologique dans l'univers du kendo et non un Chambarra.

- Bird people in china de Takeshi Miike. Quand le prolifique et tarré Miike se calme cela donne ce film. Une grande poésie se dégage de ce conte moderne.

- Versus de Kitamura : série B jouissive par excellence. Un film fauché dans l'ambiance de Bad Taste. C'est con. C'est n'importe quoi. C'est drôle. ça ose des plans fous et des effets spécoaux jouissifs. Kitamura n'a jamais fait mieux.

- La Mort en direct de TAVERNIER - Un film d'anticipation fascinant, culotté et dérangeant, avec Romy SCHNEIDER et Harvey KEITEL

- Wicker Man de Robin Hardy :Je n'ai jamais vu un film si barré. on est en plein psychédélisme. Un film qui donne l'impression d'avoir été écrit sous LSD et pourtant diablement maitrisé. Ce film correspond à fond à l'idée que je me fais d'un univers sectaire.

Swimming with Sharks (George Huang, 1994)
Frequency (Gregory Hoblit, 2000)
Mean Girls (Mark Waters, 2004)
Brick (Rian Johnson, 2005)
The Brothers Bloom (Rian Johnson, 2008)

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J'aime beaucoup Swimming with sharks. D'ailleurs j' y ai repensé dernièrement en voyant la bande annonce de Margin Call. Est ce la présence de Kevin Spacey? Ai je tort?

Swimming shark existe t'il en dvd? Je l'ai en vhs mais j'ai plus de lecteur cassette.

Tu le trouves en dvd oui. Je l'ai eu pour rien quasiment (genre sur cdiscount).

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

Moi, j'en ai plein qui font s'arracher les cheveux à Tetsuo lorsque je les cite dans les topics 60's, 70's, etc ...

En vl'à d'autres :

7 hommes à l'aube ( Lewis Gilbert)
Les mals partis ( JB Rossi)
Satin rouge (Raja Amari)
Le pion (Christian Gion)
Pas de problème ! (Lautner)
La grande casse (HB Halicki)
Vendredi soir (Claire Denis)
La grande menace (Jack Gold)
Le cadeau (Michel Lang)

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"Le cinéma, c'est le sang, les larmes, la violence, la haine, la mort et l'amour"
Douglas Sirk

Ah Misumi je trouve pas ça Mineur. Mésestimé plutôt. C'est de loin le meilleur réalisateur de chambara à mes yeux, et je le place très haut, plus haut que Kurosawa par exemple...

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N'écoutez pas Film Freak

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All Dogs Go To Heaven (Don Bluth, 1989)



Living in Oblivion (Tom DiCillo, 1995)



Albino Alligator (Kevin Spacey, 1996)



The Negotiator (F. Gary Gray, 1998)



Buffalo 66 (Vincent Gallo, 1998)



Les Clefs de bagnole (Laurent Baffie, 2003)



Brick (Rian Johnson, 2005)



The Brothers Bloom (Rian Johnson, 2008)



Swimming With Sharks, ouais, c'est très cool ouais, découvert par hasard pendant des vacances au ski avec une pote dont c'était le film préféré. Après, j'en garde pas grand chose... :/

Vorace, faudrait que je le revois, aucun souvenir mais une forte envie de le remater.

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Chouette idée de topic.

- In Bruges
- Le Plaisir de chanter
- Election (Alexander Payne)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Before the Rain de Milcho Manchevski

Un tryptique sur l'avant guerre de l'ex-Yougoslavie, avec Labina Mitevska, Grégoire Colin, le génial Rade Serbedzija et la divine Katrin Cartlidge. Magnifiquement lyrique, avec une photo sublime. A reçu le Lion d'or à Venise des mains de David Lynch, en 1994...

Quadrophenia de Franc Roddam

Un film-rock avec la musique des Who. Un magnifique portrait d'une adolescence à fleur de peau. La fin est au-delà de tout ! Love reign' on me !

Angel Baby de Michael Rymer

Je n'aime pas le cinéma océanien en général, souvent très psychologique. Je déteste les histoires de fou au cinéma. J'adore ce film pourtant très chargé en pathos. Je ne sais pas pourquoi... Pour l'anecdote, sachez que Rymer a signé l'ignoble Reine des damnés.

Okaeri de Makoto Shinozaki

Déjà il y a Susumu Terrajima, un de mes acteurs japonais fétiches (avec Koji, Tadanobu et Takeshi). Ensuite, ce film de 1995 que j'ai découvert sur le tard préfigure bien le cinéma d'auteur japonais récent que j'aime beaucoup, de Kore-Eda, Suwa ou Aoyama. L'histoire est classique avec une femme aux déplacements schizophrènes.

Le Hasard de Krysztof Kieslowski

Bon. Ok. Le cinéaste polonais n'est pas un inconnu. Mais ce film est mon Poupées russes à moi, et aussi l'un des plus méconnus de son auteur. Diablement moderne sur le plan narratif, avec sa structure en boucle, fourmillant de détails d'un segment à l'autre... Une merveille qui me touche en plein coeur.

Last Night de Don McKellar

Un film de la fameuse série des courts métrages sur le passage à l'an 2000 (avec Premier jour et The Hole). Pareil que le précédent, ça me touche à un point démesuré, sans que je sache vraiment pourquoi. J'adore les acteurs, le ton et surtout la fin.

Un Coeur qui bat de François Dupeyron

Et dire que je suis allé voir La Machine à cause de ce film-là. Un Coeur qui bat est à mon sens le meilleur film de Dupeyron, une histoire d'amour d'une simplicité et d'une beauté sidérante.

Suzaku de Naomi Kawase

Ce film touche presque à l'irrationnel tant il brasse des thèmes que je suradore. L'adolescence. La vie communautaire. Le fin du paradis perdu. Je pleure à chaque fois.

Nénette et Boni de Claire Denis

Un choc. Je découvrai en même temps l'incroyable musique des Tindersticks et le cinéma de Claire Denis. Pour moi, son meilleur film, hélas son moins connu. La jeune fille est formidable et j'adore le fantasme boulanger de Grégoire Colin...

Moi Ivan, Toi Abraham de Yolande Zauberman

Noir et blanc sublime, film magnifique sur l'avant seconde guerre mondiale en Pologne. Là encore, la fin me détruit pendant des heures.

Une vie indépendante de Vitali Kanevsky

La suite de Bouge pas, meurs et ressucite. Un film magnifique avec Dinara Droukarova, dont, amoureux, j'ai suivi la carrière (on la retrouve fessée dans Des Monstres et des hommes, et ensuite dans Petites coupures.

Je sais pas si tout ça est vraiment mineur, mais quelques "petits" films que j'adore:

En compagnie des hommes, de Neil LaBute
Le maitre des illusions, de Clive Barker
Happy Accidents, de Brad Anderson
Explorers, de Joe Dante
La petite boutique des horreurs, de Frank Oz
et l'éternel Grégoire Moulin contre l'humanité, de Artus de Penguern

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Netflix les gars, Netflix.

J'aime bcp Happy Accidents, vrai beau petit film.

Rhah j'aimerais beaucoup le découvrir cuilà.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Oui c'est super classe... Et vraiment tenu par un duo formidable.

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Netflix les gars, Netflix.

Je connais pas ces deux là, perso...