Forum de FilmDeCulte

Barry Crimmins was a volatile but brilliant bar comic who became an honored peace activist and influential political satirist. Famous comedians and others build a picture of a man who underwent an incredible transformation

Documentaire sur la vie de Barry Crimmins, comédien de stand-up culte des '80s, ponctué d'interviews de ses amis, de sa famille, de comédiens fans, et de Crimmins lui même, qui vit désormais plus ou moins reclus dans une maison en forêt.

J'avais jamais entendu parler de ce type, un précurseur de l'humour politique cash et figure importante du milieu (il a lancé plein de gens).
Son humour est super cash, un peu misanthrope, qui tend vers la gauche radicale (toujours étonnant dans le paysage US). Et pourtant le mec est un vrai optimiste et plein d'empathie. Il en a juste marre de la connerie des gens.
Le début du film est comme ça, on est en terrain connu, on loue le type, son humour, son originalité, son côté colérique, alcoolique et profondément honnête. Et puis vient une césure dans le film que je ne spoilerai pas (même si on a des indices au début).

Donc oui le film fait un gros virage sur un sujet assez sensible, et à partir de là ça devient poignant, grosse charge d'émotion mais jamais de voyeurisme. Peut-être dans une scène, un peu racoleuse, mais qui semble faire partie du process du gars. Et il désamorce pas une belle réplique, drôle et déchirante.



Donc voilà j'ai été assez déstabilisé mais il en ressort une histoire tragique et émouvante, un message important, et un personnage central extrêmement fort et attachant. Je recommande à fond.

5/6

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Cool, j'aime ce réalisateur. Même son précédent, la bande-annonce m'avait bien fait flipper, je trouvais ça démago et tout, mais finalement c'était pas mal.

Si en effet on ne connaît rien de son sujet et en dépit d'indices au début, le tournant que prend le film est assez surprenant. Ce pourrait même être racoleur s'il n'épousait pas un mouvement qui a eu lieu dans la vie de ce sujet, à la stupéfaction et à l'effroi de ses proches. Un témoignage effroyable y est livré.
Après, ça ne m'a pas donné plus que ça envie de me plonger dans l’œuvre de Crimmins (il n'a fait que deux albums de toute façon), et un petit tour sur son twitter n'a pas contribué à piquer davantage ma curiosité.
J'ai eu une période où j'étais très intrigué par la scène comique américaine après avoir vu Louie mais je m'en suis lassé très rapidement et je ne supporte plus ça qu'à très petites doses ou quand c'est Neil Hamburger, c'est-à-dire un type qui fait des spectacles où il joue, à l'insu du public, un comique qui fait des blagues pas drôle. La notoriété venant, son personnage a perdu d'intérêt sans que ce soit de sa faute.

Crimmins fait une remarque que je fais souvent ces derniers temps, rien ne m'énerve plus au monde que les gens qui se croient malins en ayant des opinions réactionnaires voire polémiques (alors qu'en fait c'est tout le contraire).