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Une adolescente est kidnappée par un tueur en série. Pour la sauver, une opératrice d'un centre d'appel d'urgences va affronter ses propres peurs liées à une tragédie de son passé. Leur seul lien : un téléphone portable. Une course contre la montre commence...

Une expérience de cinéma véritablement édifiante. C'est vraiment, à chaque choix possible, TOUT. CE. QU'IL. NE. FAUT. PAS. FAIRE.

L'intro fonctionne un peu à elle seule, en mode Terreur sur la ligne, mais témoigne déjà des mauvais choix, ou plutôt de l'absence de choix de point de vue, d'Anderson, qui décide de suivre tout le monde. On est avec Berry dans le centre d'appel, on est aussi avec la meuf chez elle où essaie de rentrer un gars, et on est aussi avec le gars au rez-de-chaussée quand la meuf est à l'étage. On est omniscient. C'est un choix, mais qui n'est pas très efficace en termes de tension. On est plus proche du pire slasher avec Berry qui sert juste de spectatrice, enfin d'écoutatrice, un peu inutile en fin de compte.

Tout n'est là évidemment que pour lui donner un trauma, balancé d'entrée donc, grossièrement, à l'image du reste de l'écriture et de la mise en scène du film qui va redoubler d'effets vulgos à l'écran et de rebondissements de plus en plus abusés, toujours plus gros, qui pensent ouvrir l'histoire sur quelque chose de surprenant alors que c'est téléphoné (badum-chsss) depuis le début. Et après un climax inexplicablement male gaze-y (pourquoi la victime est-elle soudainement en soutif? et ne se rhabille jamais même une fois libérée?), ça se termine sur un dénouement qui n'a pas grand sens quand tu y penses et qui rend les personnages féminins débiles alors qu'on essaie de passer ça pour de la vengeance cathartique et empowering.
C'est littéralement l'anti-The Guilty, à tous les niveaux, dans toutes les décisions (de caractérisation, de passivité ou d'action, de point de vue, de rythme auquel les infos sont révélées sur le héros ou sur la victime, de réalisme et donc d'efficacité dans la tension).

Je sauve rien.

Et j'exige que Mister Zob explique ses 4 étoiles sur Letterboxd. Motif de bannissement de cette sublime application.

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8/10 ??? Ça serait un vieux misclick IMDb importé sur LB que ça ne m'étonnerait pas. Cela dit, je n'avais pas détesté. De mémoire je m'étais laissé porter et ça avait dû suffire à passer un bon moment. Mais 8/10, vu que je n'en ai quasiment aucun souvenir, ça me paraît complètement exagéré.

EDIT : D'ailleurs sur le site de Captain, je lui ai mis 4/6, ce qui correspond donc à un gros 6 ou un petit 7/10 dans mon barème. Donc j'ai dû merder sur IMDb, erreur transférée sur LB 5 ans plus tard.

Bon bah je l'ai revu. Et je confirme que c'est un petit 7/10 pour moi.

Tout ce qui précède l'appel de Breslin est effectivement plutôt laborieux... On sent presque que ce n'est pas ce que intéressait Anderson (mais nécessaire pour expliquer la plupart des décisions des personnages par la suite).
Le film démarre vraiment ensuite. Et moi j'ai pris ça pour un "survival urbain par procuration" plutôt efficace. J'ai kiffé le rythme durant tout l'appel. Et y a plein de petits trucs que j'ai appréciés. Donc quand tu dis qu'à chaque choix possible, c'est tout ce qu'il ne faut pas faire, je ne suis pas d'accord (par ex à la fin de la séquence à la station service, on évite un découpage et des plans inutiles qui auraient nui au rythme et à l'impact).
Et je déduis de ton "je sauve rien" qu'il s'agissait sans doute d'un de ces visionnages maudits qu'on a tous de temps en temps, durant lesquels rien ne peut trouver grâce à nos yeux et où chaque scène, chaque plan semblent ajouter au supplice. Parce que même ta projection sur ce qui arrive après la fin me semble indiquer que tu n'as pas *voulu* donner une chance au film.

mdr what have I done?


Tout aussi inacceptable.


Ouais nan là c'est toi qui projettes de ouf.

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