Forum de FilmDeCulte

A en croire les bandes-annonces, l'histoire voit deux gamins découvrir un univers de fantasy à la Narnia et c'est la fête.

Trop pas.

Le film est vendu N'IMPORTE COMMENT.

Bravo Walden Media (déjà prods de Narnia).

En réalité (ce n'est pas un spoiler, on le découvre très vite), le monde magique de la forêt naît de l'imagination des deux gamins (une fille de parents écrivains, un dessinateur en herbe) et tout ce qui tient du bestiaire fantastique occupe à tout péter 10% d'un film d'1h34 sévèrement ancré dans la réalité d'aujourd'hui.

C'est pas "la Terre du Milieu" ou l'Angleterre durant la Guerre avec des placards mystiques.

La photo naturaliste, peu léchée (ça ressemble plus à Mean Creek ou 12 and Holding que LOTR ou Narnia), et l'approche terre-à-terre face à l'incursion de l'imaginaire dans le réel (effets spéciaux rarement "magnifiés", beaucoup d'effets de "transition" ou une chose réelle en devient une autre, plus fantastique, cf. le plan du troll-arbre) témoignent d'un film, d'une histoire, d'un traitement différent.

Sans jamais tomber dans la niaiserie ou la morale, bien que s'appuyant sur des archétypes, le scénario s'attarde sur cette période entre deux âges (la liberté offerte par la tendre enfance et la vraie pourriture qu'est l'adolescence) pour traiter de problèmes quotidiens, écoliers (un père difficile, les brutes de la classe, un béguin, etc.) sans trop succomber à la naïveté souvent associée à ce genre de thèmes.

J'aime comme l'imagination permet de comparer les "bullies" de l'école à des créatures fantastiques.
En cela, le film s'avère plutôt original et l'éternel message "il est important de savoir garder l'esprit ouvert et de ne pas perdre de vue l'enfant -et donc le pouvoir de l'imagination- en soi" n'est pas asséné à grands renforts de cuillérées de sucre cinématographique.

Dans son dernier quart d'heure, le film adopte même un ton plus mûr, plus grave qui finit de faire de ce Bridge to Terabithia (oui parce que le titre original a triplement plus de sens que sa traduction) un film différent.

Attention, ça reste ciblé "enfant/jeunes ados" donc ça a ses limites, c'est pas Le Labyrinthe de Pan, mais c'est pas l'énième film pour gosses de fantasy qu'affiche la promo.

4/6

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ah ben merci, bonne info, je m'attendais à un film genre heroic fantasy...
ça me fait un peu penser au labyrinthe de pan qui avait fait sa pub sur le côté fantastique...
merci bien monsieur

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On a frôlé la fissure anale...

PS : je l'avais déjà repéré dans Charlie et la Chocolaterie et la bande-annonce me semblait le confirmer. Maintenant j'en suis sûr : AnnaSophia Robb est à suivre de PRES.








Remember Hermione.

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moi elle me fait penser à un mélange de Keira Knightley et Nathalie Portman

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On a frôlé la fissure anale...

Clairement. J'y ai pensé plusieurs fois durant le film.

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J'approuve, sur les images postées par Bob, c'est clairement le cas...

*la bande de pédophiles*

Et encore faut voir le film (là elle fait que sourire, dans le film elle est encore mieux).

Née en 93.

Ca va.

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Trop pas, j'ai 16 ans de plus qu'elle...

Qu'elle revienne me voir dans 10 ans... Quand j'en aurais 40... bouhouhouhou.

Mais je parlais pas pour vous les mecs

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T'as zonré, t'as quand même 10 ans de plus qu'elle, t'espères lui faire voir ton chibre arménien pour la première fois?

Moi je fais tout comme papa. Mon père a 11 ans de plus que ma mère.
Ils se sont rencontrés quand elle avait 21 ans.
Donc le 8 décembre 2014, elle aura un cadeau très spécial la p'tite AnnaSophia.



Je vais lui donner le rôle de mon vit.

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Ouais... l'espèce de sourire carnassier knightleyien en diable.

Hmmm... j'ai hâte qu'elle soit en âge... que je puisse la cueillir... COMME DE VILAINS PETITS FRUITS MÛRS.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Arrêtez elle est pas mal !

14 ans, un corps de 11, magnifique

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On a frôlé la fissure anale...

J'ajoute que le garçon est un très bon espoir du rendez-vous dans 3 ans pour rester dans le ton.

Excellente surprise pour ma part vu que c'était un peu une séance joker-loterie (comme Entre adultes quoi).

Le film sent l'opportunisme à plein nez ainsi que le sous produit générique. Finalement c'est tout l'inverse: Terabithia joue le contrepied des Narnia et Pottereries en ancrant l'histoire dans un décor réel, en concentrant ingénieusement le récit sur 1h30 et pas 2h20 contractuelles qui crient "regarde comme mon épopée a pleins de choses à raconter même quand elle n'a rien à dire", en limitant les effets numériques de partout à l'anachronique profit du bois, des crayons et des pinceaux, et en donnant à voir pour la première fois de vrais gamins. Parce que ceux de Potter restent assez superficiels dans leurs enjeux et descriptions (enfin moi je suis absolument jamais touché par cet aspect), ceux de Narnia sortent carrément d'un inconnu moyen-âge, et là il y a quelque chose de particulièrement juste sur le gamin, son côté lunaire au bord du mal être. En tout cas quelque chose qui favorise ma projection.

Et le film est même assez couillu là-dessus, prenant une tournure étonnamment cruelle et sombre. Mais qui se justifie parfaitement par ce qu'on raconte, sur le pouvoir naïf de l'imaginaire qui est un simple slogan ailleurs alors qu'il est joliment exploité ici. C'est un très bon film pour gamin, sensible, pas con, pas pute.

Par contre la gamine blonde, première de la classe à la Dakota School of Acting, est HORRIBLE. Y'a pas une expression sur sa gueule qui ne soit surjouée ou artificielle et c'est la seule fausse note du film (ça et les moments de bonheur en musique).

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5/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Bon ok je vais peut-être essayer de le voir.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste