Forum de FilmDeCulte

Il faut bien des exceptions qui confirment la règle ; c'est ce que fut Becker pour la nouvelle vague (à tel point que Truffaut ira jusqu'à défendre Ali baba et les 40 voleurs dans les Cahiers). C'est à peu près le seul qu'ils ont défendu (avec Max Ophuls mais je ne suis pas sur que l'on puisse l'assimiler à la "qualité française").

Chabrol définissait ça comme une "chambre d'enregistrement" la qualité française, en ajoutant qu'il aimait bien La Traversée de Paris, "Chambre d'enregistrement" avec mauvais esprit... Mais pour un Clouzot par exemple, c'est ambigue. Truffaut a défoncé ses films des années 50 mais aimait ses films des années 40 et a même écrit au réal après son infarctus en 1963 ("oui j'ai parfois été méchant avec vous mais je me souviens O' combien est grand tel film..."). Chabrol quand à lui trouve ça bien mais "gras"...

Je crois que ça correspond bien à une partie du cinéma fifties/sixties cette "chambre d'enregistrement"... Duvivier par exemple c'est très bien jusqu'à "Panique" en gros (1947), mais ensuite on observe que ça part un peu en vrille. Les deux films tardifs de Clair avec Gérard Philippe que j'ai vu me semblent en tout cas loin de la "chambre d'enregistrement", comme les derniers Renoir, etc...

Becker je suis pas sûr qu'on le classait dans la QF. Et Ophuls c'est certain que non, rien à voir.

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N'écoutez pas Film Freak

Il me semble que Becker faisait bien partie de la liste "qualité français", bien qu'il soit défendu par Truffaut. Ophuls non, tu as raison.

La Qualité n'avait pas que des défauts...

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pardon d'intervenir mais Becker n'a absolument rien à voir avec la qualité française. Pour vous éviter d'inutiles gloses, voyez ses films, pour la plupart merveilleux, et revenez au texte séminal de Truffaut (qui demeure un des meilleurs de l'histoire de la critique de cinéma) :
http://nezumi.dumousseau.free.fr/trufcahier.htm

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skip mccoy

Disons que Becker a été le seul sauvé de cette génération de cinéastes, encore que Les Cahiers ont descendu Casque d'or.

Mais non, y'a plein de cinéastes français qu'ils adoraient : Bresson, Renoir, Tati, Cocteau, Guitry, Pagnol, Gremillon... (les meilleurs en fait)

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Je me suis un peu mal exprimé, je parlais des cinéastes dont le cinéma arrive à maturité dans les années 50 (donc pas Guitry ou Pagnol). Et puis Becker représente vraiment le point central des debats de l'epoque.

Pagnol dans les années 40 et 50 c'est plutôt pataud. "La Belle meunière", "Manon des sources"... Je trouve ça plus pénible que "L'Auberge Rouge"
Truffaut dans ce fameux article cible par ailleurs tout particulièrement le tandem star de scénaristes Aurenche et Bost, une vague du "réalisme psychologique"

Le mec...

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Qui dit pas que des conneries...

Même s'il y risque sa viiiie !

Oui, préférer l'Auberge Rouge à Manon des sources c'est le bon sens même.

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J'assume largement, Manon c'est bien lourdingue