Forum de FilmDeCulte

Les chiffres, ça annonce quoi ?
Quelqu'un sait ?

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I think we're gonna need a helmet.

Premier jour : 143 726 entrées (dont 57 068 en AVP)

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. Photos de figurines
. Street Photos
. Photos de figurines non retenues pour le site principal

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ah bah ça va cartonner !

Je pariais sur un gros flop donc très surpris mais tant mieux pour le film.

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CroqAnimement votre

pas que pour le film, tout ce qui marche en étant autre chose que sur un brûlant sujet de société ou une comédie etc c'est une bonne nouvelle pour l'âme du pays tout entier.
et visiblement une proportion forte du public est 15-25, donc après le comte de monte cristo si le cinéma français arrive à les faire voir des films fr autre que philippe lacheau c'est super aussi.

Très mauvaise nouvelle mais voilà qui confirme le mauvais goût français en général.

Mais pourquoi 2h40 ? J'aurais été prêt à tenter le coup, même en anticipant plein de trucs qui vont m'énerver mais putain j'ai pas 3 h à perdre pour ça

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Tu parles bien. <3

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Dafuuuuuk

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Y en a qui aiment le cinéma ici.

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Non c'est la durée du Corbet qui me choque.

Brutal.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

J'avais bien compris.

Tu feras pas partie du Brady bunch donc.

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Bingo.

Plusieurs personnes m'ont dit que la première partie, avec les personnages ados, passait, que c'était ce qu'il y avait de mieux dans le film et c'est techniquement vrai mais je trouve ça déjà pas loin d'être lamentable en fait. Que ce soit la caractérisation à la truelle de la vie de famille avec Karim Leklou en daron qui baffe son gamin turbulent ou tout simplement ce gamin turbulent qui est donc simplement insupportable dès sa TOUTE. PREMIÈRE. APPARITION. il m'est impossible de m'attacher à quoi que ce soit et donc évidemment à cette histoire d'amour entre une Mallory Wanecque certes mimi avec ses quenottes mais qui n'est pas moins teubé à tomber amoureuse d'un gros connard (leur meet-cute c'est quand même qu'il l'insulte et qu'elle a du répondant et le moment onirique du coup du foudre représenté par une séquence de danse suit la scène où elle le voit tabasser un gars, de la propagande pour les relations toxiques, pardon, romantiques).
Et le reste consiste à tasser les clichetons les uns sur les autres ("on va se baigner, allez saute de la falaise ! / j'ai peur hihi").

Et vraiment, je ne trouve même pas ça rythmé, j'ai trouvé ça interminable, péniblement long. Comment cela pourrait-il en être autrement avec une telle succession de vignettes éculées peuplées d'abrutis (quand ce n'est pas de l'auto-indulgence genre DEUX scènes où Poelvoorde chante), écrites et filmées par un ado de 14 ans (le Zadi ex machina qu'on sort d'un coffre, le plan en caméra embarqué dans un CARTON DE DEMENAGEMENT). Ça m'a rappelé ce cours de ciné au LYCÉE quand un intervenant nous expliquait qu'il ne suffisait pas de filmer un plan "parce que ça en jette", faut que ça ait un sens. Mais là ça en jette même pas! Il est tout cheum ce plan dans le carton en plus de n'avoir aucun sens vis-à-vis de la scène.


Vraiment, on s'en fout. Faut arrêter maintenant.


C'est plutôt une idée toutes les 5 minutes et 50% du temps, c'est la même (les panos filés, pouaaaah) et ça marche 1 fois sur 10. Donc même sur 2h40, le ratio est peu payant.


Plan qui m'a interpellé et rappelé le très mauvais épisode de Bref qui consistait en une accumulation de détails nostalgiques sans rien construire dessus ("j'ai rembobiné des K7 avec un crayon"). Attirer l'attention de la sorte - des chaussures bateau, des chaussres à pompon - sans que cela ne raconte RIEN, ce n'est qu'un des nombreux exemples d'un film qui empile sans n'avoir rien à dire. C'est vraiment Narco 2 à ce niveau.


Sincèrement, à part le plan de la fusillade avec les silhouettes apparaissant de manière stroboscopique grâce aux coups de feu hors champ et la scène de danse gratuite filmée comme du Adrian Lyne, il n'y a vraiment rien que je retienne.
C'est pourtant ce qui avait fini par me décider à y aller : ce mensonge du "1 idée par plan" qui me laissait croire qu'il y aurait à boire et à manger et de quoi s'inspirer.


Clairement, le copinage transpire à l'écran comme une pute à l'église. Combien d'acteurs du dernier Jeanne Herry dans le film? Lellouche, Bouchez, Quenard, Exarchopoulos... Le casting aussi, comme les plans flashy et les références appuyées aux années 80, c'est vraiment juste de l'étalage, où on prend toutes les coqueluches du moment (au début, quand j'ai vu parmi les jeunes un personnage noir, je SAVAIS sans connaître le casting que ce serait Zadi) pour le moindre rôle de 5 minutes (Bajon, merci d'être passé). J'aime bien les gros casts hein, j'adore les Stone ou les Nolan pour ça (et je retiens Chabat, excellent de retenue, on dirait qu'il joue dans un autre film) mais là...il a bien mangé, Grégory Weill.

[/quote]
Moi je trouve ça ridicule, ce "grand geste de cinéma" d'un mec qui se croit Scorsese mais accouche du film que les détracteurs de Scorsese pensent qu'il fait, à savoir un film de bandeur de violence qui croit la dénoncer (la scène du supermarché où Jackie vient niquer son speech déjà hypocrite de l'hosto, c'est d'une honte achevée).

Non vraiment, c'est con comme la lune. On pourra brandir la sempiternelle excuse de la naïveté mais c'est ingérable là.


Bah moi je trouve ça désolant.
Déjà artistiquement parce que ça va être érigé en chef-d’œuvre ou film générationnel par le même genre d'inculte qui poste des screens des pires scènes sur fond vert d'un Avengers en parlant de "Best Cinematography Ever" ou ceux qui voient dans le Babylon de Chazelle le film qui a "terminé le cinéma!", mais bon, à chaque newbie normie de se forger sa cinéphilie en commençant par les copies de copies toutes claquées...non, ce qui est plus affligeant, et je vais faire mon daron, c'est l'image qui est véhiculée de "l'amour" qui elle n'est justement pas ouf du tout. L'idée de 15-25 qui vont voir ça et kiffer et penser que c'est ça l'amour, que la violence virile d'un cassos est sexy et charismatique et en même temps que "I can change him", vraiment, ça active mon alarmisme de vieux con et ça ne rend le film que plus détestable à mes yeux.



Voilà.

Une BO de tubes, quelques plans de silhouettes d'amoureux sur fond de coucher de soleil et le tour est joué.

Tu m'étonnes qu'ils vont voir Terrifier 3 aussi.

Tous des gourmands en chromosomes.

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