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Une Chance sur Deux



Flop Delon

Le Jour et la Nuit
Astérix aux Jeux Olympiques
Ses trucs que je n'ai jamais dû voir en entier à base de "Flics", d'Ours en Peluche, de 3615 Code Père Noël, de Passage...
Une Chance sur Deux

Basé sur de vieux souvenirs.
Quasi tous vus enfants et ados dont deux Melville ou l'Antonioni.
Une moitié revue depuis (le dernier doit être le Clan des Siciliens ya une quinzaine d'années qui a pris cher).
Y'a quand même une densité assez exceptionnelle sur ses quinze premières années.

Depardieu (et Huppert, surtout elle) ont surtout su se forger une carrière sur la durée. Et Depardieu a aussi une filmo de boulimique.
L’égocentrisme de Delon l’aura empêché de jouer les seconds rôles aussi (mais peut-être aussi la conscience de ne pas avoir une palette lui permettant autre chose que les héros taiseux et tragiques).

Quand à Belmondo suscitant plus de sympathie, c’est une évidence. Sur leurs carrières respectives, je dirais 50/50. Delon est peut-être allé sur une poignée de films un peu plus haut mais sur la durée et en moyenne, Belmondo, c’est quand même plus respectable (même ses fliqueries)

I would like to know more.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Il lui manque un bon rôle de méchant.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Tancrède est un sacré enfoiré limite proto-fasciste quand-même, peut-être plus dans le livre que le film qui lui rajoute un vrai passé militaire qu'il usurpe chez Lampedusa (bon second rôle d'ailleurs, Delon savait jouer de sa fadeur, qui devenait une plasticité calculée au service du récit ).
L'Insoumis de Cavalier (pochette des Smiths d'ailleurs) approfondit aussi ce lien entre ambiguïté psychologique et politique

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Il n’y a pas meilleur méchant que celui qu’il campe dans Plein soleil.

Grave.
Lui manque plutôt un rôle comique. Et surtout un beau rôle dans sa période has-been comme Belmondo avec Itinéraire.

Petite pensée pour une ex-collègue peu adepte des sauces qui - au moment de commander pour nous - a demandé de la "sauce Ninja".

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Arguing on the internet is like running in the Special Olympics. Even if you win, you're still retarded.

La Fille à la Motocyclette où il joue Heidegger chez David Hamilton c'est vaguement marrant. Bon ce n'est pas du Billy Wilder. Mais le crash final avec le plan sur les yeux de Marianne Faithfull a été pompé par George Miller dans Mad Max.

Dans l'Insoumis il a un certain potentiel comique (sans doute le film où il parle le plus).

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

J'imagine qu'Ari était au moins aussi triste qu'Anthony.
Pas fan de l'acteur sinon mais fait le taf comme minet pas désagréable à regarder dans les films, doté d'une dose de charisme. C'est pas Pierre Niney quoi, mais c'est pas Chow Yun-Fat non plus qui s'en est inspiré. Les remarques de Manchette - qui lui doit beaucoup financièrement - à son sujet sont marrantes : Delon à l'époque où il était acteur-producteur prenait ses bouquins, les travestissait (en transformant la loque humaine qui servait de protagoniste en héros delonnien tout aussi ridicule) mais lui filait du fric. Vu l'Insoumis de Cavalier l'an dernier qui aborde de biais le sujet de la guerre d'algérie, ce qui est rare. Il avait ce talent jusqu'à un certain point de collaborer avec de bons réalisateurs, bien plus que certains de ses congénères.

Et Alain par rapport à son paternel ?

Sinon, Chow-Yun Fat, c'est carrément Delon + Belmondo avec des yeux bridés.
Jusqu'à la fin de carrière moisie.
Chow-Yun Fat, c'est Chow-Yun Fat.
L'inspiration qu'il a pu tirer de Delon, c'est un détail (qui fait peut-être la différence mais quel acteur jouant un tueur au charme mélancolique ne s'inspire pas de Delon ?).
John Woo avait beau être fan de Melville et Demy, ça se voit quand il le dit mais sinon, ça ne saute pas immédiatement aux yeux dans sa filmo.

Appris qu'il avait fait une pure comédie qui a une réputation de navet: Doucement les Basses (avec Paul Meurisse). Delon joue un curé prêt à se défroquer.

Vous donnez envie de voir l'Insoumis en tout cas.

j'ai été frappé de voir, sur twitter, le nombre "d'hommages" avec des extraits d'interviews et d'émission télé. bien plus nombreuses à apparaitre sous mes yeux que d'extraits de films.
j'en ai tiré 3 théories :
1/ s'il a échoué à traduire artistiquement son statut de légende à partir des années 80, il a magnifiquement réussi à le faire fructifier médiatiquement.
2/ les 'nouvelles générations', de cinéphiles ou non, ont vraiment peu de culture du cinéma de patrimoine français.
3/ dans bien des cas, les gens jugent plus la personnalité médiatique des artistes que leur travail. je l'ai constaté mille fois avec les gays qui adorent isabelle huppert mais sont infoutus de me citer 3 films avec elle en dehors de 8 femmes, la pianiste et elle, et avec toute cette génération d'acteurs sans intéret mais très sympas et parfaitement consensuels sur instagram. et c'est du coup marrant de voir les "débats" qu'il peut y avoir sur delon, personnalité complexe et pas forcément aimable, mais évidemment un grand artiste. mais la gen z s'en fout, elle connait pas l'artiste et veut surtout savoir s'il était sympa et progressiste.

mais il y a aussi les gens qui déterrent ces pépites :



(le tweet apparait pas ? c'est là : https://x.com/JeromeWybon/status/1825585424556843129)

jérome lachasse a aussi exhumé sa carrière musicale assez marrante.

Oh rien de spécial. Je l'ai l'interviewé pour son livre, il m'a directement parlé de son enfance, de la lecture comme son refuge, de sa solitude. Je lui ai parlé du titre Entre chien et loup, du fait que son père adorait les chiens et là, je l'ai senti vraiment touché.