Forum de FilmDeCulte

Une histoire d'amour dans les années 60, au coeur des manifestations anti-guerre, des voyages spirituels et du rock'n roll, qui part des docks de Liverpool vers le psychédélique Greenwich Village, des émeutes de Détroit aux champs de bataille du Vietnam.
Jude et Lucy sont plongés, avec des groupes d'amis et de musiciens, dans le tumulte des années anti-guerre et des révolutions culturelles, guidés par "Dr Robert" et "Mr Kite". Jude et Lucy sont la proie des forces tumultueuses qui secouent l'époque et vont les obliger à se trouver eux-mêmes pour se retrouver l'un l'autre...



Apres la tragedie shakespearienne baroque et le biopic paella, la choregraphe esthete Julie Taymor revient dans son element avec son musical generationnel rythme par les standards des Beatles. En gros si JuLILO s en occupe c est le 6 direct sur FDC, avec des moments de bravoure imparable genre l enrolement dans l armee. Bemol cependant pour une mecanique fictionnelle en dehors des numeros chantes qu on a connue plus tortueuse chez Taymor et pour la majorite des reprises qund meme bien fadasses sauf evidemment les cameos geniaux
4/6

9 copies France tout de même!

J'ai bien aimé mais je trouve que les promesses restent plus grosses que le résultat.

Visuellement c'est un festin, avec une Taymor qui, comme elle l'a fait sur Frida, bourre chaque image de 36 idées, composition de plan, effets spéciaux, maquillage, montage, de ce point de vue c'est un régal et ça te pétille dans l'oeil (parce que la direction artistique tue et que c'est super beau) quasi tout le temps. Et puis bon, même si les réorchestrations sont pas toujours heureuses, ils ont un peu la meilleure bande son du monde sous le pied.

Maintenant ça manque d'un Baz Luhrman pour donner le dernier coup de poignet à tout ça. Ca manque de liant entre les vignettes (il y a notamment une ellipse particulièrement zarb qui donne l'impression qu'une partie du film a sauté au montage), de souffle - et au cours du film, s'il s'agit juste de ralentissements, ça passe encore, mais la fin, qui tombe vraiment à plat émotionnellement (alors que sur le papier...) paye ce souci cash.

L'acteur que je redoutais fadasse est vraiment bien. Evan Rachel Wood, que j'attendais vraiment bien, est en fait pas terrible, jouant comme un extrait de nommée aux Oscars, chantant comme à American Idol. Très formatée et très peu incarnée. Le reste du cast est cool, les caméos aussi, mais dommage que certains persos soient sacrifiés (alors la gouine on te file un joli morceau au début et après tu nous présentes juste ta copine au fond et tu joues du clavier en arrière plan t'es mignonne).

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Et les chorégraphies ça donne quoi?

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La séquence We Want You avec un Uncle Sam dansant est très bien, ailleurs ça reste sympa mais ça m'a semblé plus discret.

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Doll, it's a heartbreaking affair

OK je vois le style... Putain vivement le 20 décembre!

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Bon je ne vais pas trop en parler pour ne pas trop dégoûter Julie mais moi ça m'a beaucoup beaucoup plu, et pourtant c'était pas gagné, avec les voix de veaux qu'ont les deux acteurs principaux (enfin surtout Evan Rachel Wood, qui a vraiment une voix de gueularde de karaoke de base).

Après, évidemment ça aide d'aimer vraiment beaucoup les Beatles, mais je pense que sur n'importe qui ça marche. La plupart des chansons en tout cas.

Alors voilà niveau "moments-chansons", voilà ce qui me reste, un jour après, des temps forts, très forts : il y a d'abord le classique I Wanna Hold Your Hand qui est subtilement surprenant et touchant ; et puis Evan Rachel Wood sur If I Fell, simplement à briser le coeur (je suis fan de la chanson, alors suis-je objective, je ne sais pas) ; I Am The Walrus, séquence simplement magique (je n'en dis pas plus) qui prouve que Magical Mystery Tour est probablement mon album préféré d'eux ; le sublime Strawberry Fields Forever, séquence encore une fois incroyable visuellement ; le Across The Universe (et pourtant après Fiona Apple + l'attente du titre, l'attente était au maximum), envoûtant ; et le non moins attendu Hey Jude (que je redoutais, en fait) est simple, sobre et pourtant parfaitement réussi.
J'en oublie, forcément, j'en passe d'autre sous silence, volontairement.

Plus que ces chansons, il y a tout, ce mélange savant de tous les arts possibles ; tout cela, parfois, frise l'enchaînement de clips (la faute au scénario, assez simplet), mais au fond on a vraiment l'impression non plus de regarder un film mais de voir une oeuvre d'art, elle-même composée de tout un tas de choses, et c'est assez unique comme sensation. La photo est superbe, les chorégraphies et le travail sur les corps sont inventifs et dynamisent la plupart des séquences.

Les regrets : ce scénario qui s'essouffle de temps en temps ; Bono chante merveilleusement bien mais joue terriblement mal ; certains personnages sont atrocement sacrifiés (Prudence !!! mais aussi Sadie, d'un côté)...

Mais sinon je trouve que c'est un magnifique hommage aux Beatles, dans l'esprit, et le projet, en soi, sur le papier, est déjà assez immense.

Voilà, jamais ma localisation sur ce forum n'aura été plus à propos, et comme je suis très généreuse quand je suis enthousiaste, ce sera



Et ne t'inquiète pas JuLILO, on pourra en reparler en mars (Et attends de le voir en salles, malheureuse !)
Quant aux amis parisiens, hâtez-vous jusqu'à votre Publicis préféré.

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Séance rattrapage.

Donc j'ai trouvé le film bien trop décousu. Le scénario emboite trop mal les scènes les unes aux autres, trop de raccourcis, de mise en boite rapide. On sent chaque séquence travaillé, mais le travail du sens est cassé (ou alors je suis passé à côté).

Alors évidemment, Julie Taymor est une grande faiseuse d'image, depuis Titus on n'en doute pas, et le film est très beau, même dans ses audaces (même si effectivement, pas mal de séquences, dont celle de Bono, sont affreuses), et l'interprétation est très belle, à part Evan Rachel Wood, qui est très très belle, mais a une voix affreuse et fait souvent fadasse, surtout en face de Jim Sturgess énorme (et quelle voix là pour le coup) et Joe Anderson qui a aussi une belle présence.

Et puis on tremble pas mal, mais c'est au son des Beatles, qui sont les stars absolus de cet hommage. J'ai la larme sur Blackbird et la chair de poule sur Hey Jude, j'ai envie de réécouter while my guitar gently weeps...Le film réussit ça, donner le gout des Beatles. Sauf que bon, il a toujours été là.

La salle, blindée, avait l'air totalement emballée par le film, quasi tout le monde à la fin du générique.

4/6

Ps: Plein de Salma en infirmières sexy, le rêve...

Gloups, pas chez moi.

Hey! Et si on faisait un film musical avec des chansons des Beatles? Bonne idée!

Oui, excellente idée. Mais le résultat est loin du festin espéré... Il n'y a rien qui m'a emballé. Ni le scénario (ultra convenu, inabouti, prévisible, limite prétexte...), ni le traitement visuel (très inégal, parfois carrément atroce), ni les acteurs (Evan Rachel Wood déçoit, le sous-Daniel Bruhl bof et le sous-Jude Law bof), ni les arrangements musicaux (certains surprennent et passent, d'autres c'est la Star Ac). Je ne parle même pas des caméos NAZES.
Restent certains passages, cocasses ou gracieux.

Et puis bon, ça donne quand même envie de se refaire l'intégrale des Beatles, du moins le plus possible. Les originaux.

Mais quel ennui, quelle déception! Pour moi, un ratage.

1,5/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Boursouflé, artificiel et un peu chiant. Je suis d'accord avec le belge.

2/6

Ahahahahaha, je ris, je ris... Donc mon seul vrai 6/6 de 2007, je le découvre en... avril 2008... Traitez moi de vendu si vous voulez (car ma howdy part'ner met aussi 6/6, mais probablement pour des raisons un peu différentes) j'en ai rien à branler, je vous pisse dessus de ma noble urine.

En clair, c'est la mise en scène la plus inspirante que j'ai vue depuis longtemps. Par moment je croyais que Christopher Doyle était à la photo tellement l'image est parfaite...
D'un canevas plutôt classique, Taymor brode et illustre de toutes les façon possibles l'art des Beatles et transcende l'art graphique au cinéma. C'est nettement pas un film de scénariste non et donc on peut oublier cette histoire prétexte qui ne sert que de plateau d'argent à la plus raffinée et la plus extravagante des pièces montées. Pour être clair, c'est un peu le The Wall du XXIième siècle (sans la folie et la schyzophrénie, je vous l'accorde) et je n'avais pas vu de film utilisant et s'appropriant la musique d'un artiste depuis.
Et de toutes les séquences, évidemment celle que je retiens c'est celle du We Want You, complètement dingue.

6/6 donc.

Et dire que les autres zouaves m'avaient convaincu de pas le voir.

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Beaucoup aimé aussi pour ma part!
Une expérience vraiment trippante si on aime les beatles, et niveau mise-en-scène ça suite de talent par tous les plans.

Et le film vieillit très bien.
J'avais mis (et je maintiens) 5,5/6.

Bon alors c'est à moi maintenant je crois...

Je ne vais pas redire ce qu'ont dit Stella, Mufti ou The Xcapist au niveau de la réalisation ou du lien entre l'esthétique et la musique des Beatles, je suis 100% d'accord avec eux. C'est pour moi le top de ce qui pouvait être fait. Je trouve tout beau, le timing impeccable.

En dehors du côté esthétique:

J'ai été totalement accrochée par les acteurs, les personnages (contrairement à beaucoup il semblerait), principalement Jude et Lucy. Je trouve qu'ils fonctionnent parfaitement ensemble, même par moment je n'en avais pas assez. J'ai trouvé leurs étreintes totalement renversantes (ça fait con de dire ça peut-être).
Et puis bien sûr ce côté re-création d'un noyau (artistique qui plus est) qui devient une sorte de nouvelle famille, on est en plein dans ma thématique attrape coeur.

J'ai été fascinée par l'imagerie du corps développée dans l'intégralité du film (Stella l'a déjà souligné). Tellement riche que ça mériterait une étude en bonne et due forme. Une imagerie qui se justifie bien sûr parce que c'est une CM, mais également par l'époque évoquée. Julie Taymor joue sur les 2 niveaux, et c'est tout simplement remarquable.

J'ai été totalement renversée par la qualité chorégraphique et l'ingéniosité avec laquelle ces séquences sont filmées et mises en scène. A chaque fois qu'il y avait une nouvelle séquence dansée, j'avais les larmes aux yeux.
Niveau highlights, bien sûr la séquence Oncle Sam dont tout le monde parle avec le découpage des corps en boite et la chorégraphie marionnette-sac à patates qui suit.
Il y a aussi la première séquence de Prudence sur I want to hold you hand qui est d'une part très touchante mais également brillante dans sa mise en scène de l'entrainement de foot et sa façon de rendre des mouvements sportifs violents ultra chorégraphiques.
Mais pour moi le summum du film, qui m'a décroché la machoire et mis des frissons partout c'est cette courte séquence de foule dans les rues de NY. C'est tout simplement ce que j'ai vu de mieux comme séquence de foule dans une CM. Les mots me manquent tellement c'est parfait au niveau de l'écriture et du timing.

J'ai été lessivée par la dernière scène. Bateau peut-être certains diront, sur moi elle fonctionne à fond. Le démarrage a capella de All you need is love sur les toits de NY a fini de m'achever.

M'attarder plus ce serait rentrer dans le moindre détail. Bono qui joue comme McPhisto, 5 Salma en infirmières, Joe Cocker en Pimp, Eddie Izzard et son cirque, les fraises qui dégoulinent, A day in a life instrumental, Across the Universe toute simple dans le métro, Because fredonnée dans l'herbe...

6/6 évidemment!

*il aurait plus de gueule mon top 2007 dites donc...* *et mon coup de cœur aussi tien!*

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Merde et vous me donné envie maintenant...

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Why there is so much trouble in this world?

En même temps, je peux comprendre que ça n'accroche pas, notamment sur le scénar simple tendance simpliste.