Forum de FilmDeCulte

Machisu, un peintre sans talent, persiste à vouloir exercer son art.



Kitano revient à un cinoche un peu plus sérieux après les potacheries déconcertantes que constituaient ces deux derniers films. Divisé en trois parties (l'enfance et son placement chez des Ténardiers, l'adolescence dans une école d'art, et les expérimentations farfelues de la maturité), le film aborde la création artistique sous un axe d'entassement burlesque, n'étonnant vraiment que dans son dernier tiers où réapparaît l'impertubable Beat Takeshi et son tic oculaire dans une tragicomédie lunaire balayant la vacuité du marché de l'art d'un humour très noir qui n'oublie pas une certaine tendresse.
4/6

j'aime beaucoup l'affiche

Mon avis vénitien : un magnifique hymne a l'art et la peinture, parfois drolissime mais surtout bouleversant pour l'amertume qu'il degage... Une passionnante reflexion sur la création et la condition d'artiste, dans lequel Kitano retrouve enfin l'inspiration dans une sorte de film-somme.

Je ne comprends pas pourquoi il n'y a pas encore de date de sortie annoncée en France.

5-5,5/6

Ca sort enfin le 16 Septembre

Ah quand même !

Sortie annulée!

Font chier !!!!

On me souffle une nouvelle date : 10 mars 2010.

Nous étions 3 dans la salle ce soir à 18 heures. En VO. Cela ne sent pas le gros succès public.

Comme de disait DPSR, 3 volets dans ce film. Machisu enfant, Machisu jeune homme, Machisu homme mûr (homme mur ?). Toute sa vie se résume au dessin et à la peinture. A-t-il du talent ? Sans doute pas. Il peint pour remplir sa vie, de manière compulsive. Dans le troisième volet, la peinture est traitée comme une addiction à laquelle il sacrifie sa vie, sa fille, sa femme. Dans ces rapports avec le marchand d'art, qui parle de mode, de genre, de style, d'histoire de l'art, d'apprentissage, il est facile de faire un rapport avec Kitano réalisateur autodidacte à la recherche de son inspiration, et du lien avec un public éventuel. La mise en scène est magnifique, les cadres composés comme des toiles, en fonction du sujet, souvent à partir de caméras fixes ; on y entre, on y sort, on s'y déplace. Gros travail sur les couleurs qui est aussi une des thématiques du film. Comédie et tragédie, Kitano réussi à donner à chaque scène "climax" à la fois une force burlesque et une envie de pleurer dans le même moment.

Réaction à chaud mais le film va sans doute murir avec du recul.

6/6

C'est souvent très beau, notamment dans ses deux premiers tiers, plongée dans la vie maudite d'un would-be artiste torturé par le destin. Il y a des plans qui sont d'une beauté formelle envoutante, avec des mouvements de caméra de dingue, des compositions splendides (très belle utilisation du numérique), et une très belle évocation de ce qu'est l'art, en tant qu'artiste mais aussi en tant que spectateur.

J'aime moins le dernier tiers, qui, bien que touchant, va trop loin dans l'absurdité et le dolorisme, appuyant de façon trop forte sur quelque chose qui aurait pu être évoqué avec plus de pudeur.
C'est dommage, parce que ça aurait pu être un grand Kitano.

4/6

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Impression quand même que les grands Kitano sont loin derrière nous.

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CroqAnimement votre