Forum de FilmDeCulte

Bah je fais référence à la Bête Humaine donc bon. Même Nana, c'est le monde des demi-mondaines, de l'effervescence etc. Je ne suis pas en désaccord avec ce que tu dis, le choix des sujets dénotent les tempéraments et une vision des choses. Est-ce que Zola est plus humain parce que c'est plus un écrivain des pulsions (ce que tu sous-entends), je ne sais pas trop: ça me paraît spécieux comme définition.

Après, Accident, je ne suis pas fan, ça a quand même mal vieilli.

Oui, il y a un peu de ça, mais l'horreur selon Zola, c'est quelque chose de vivant, de chaud.



Les aristos de La curée et de L'argent ne sont pas moins des animaux que les ouvriers de La bête humaine.



Non, Zola n'est pas plus humain, ce qui ne veut rien dire de toute façon. C'est moins froid, c'est tout, ça parle de vie à proprement parler avant de réfléchir à ce qu'est la vie, ce qui me semble plus être la démarche de Losey.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Non mais tu te doutes bien que les cinéastes que j'aime, je ne les aime pas parce que leur projet de base est de montrer la médiocrité humaine. Mais j'observe que souvent, leur projet d'analyse des rapports sociaux les conduit à faire cette conclusion. Ce n'est pas un présupposé de départ qu'il faut démontrer, c'est un aboutissement; pas essentialiste d'ailleurs, genre "l'homme est mauvais bouhh", mais souvent analysé au sein de milieux sociaux déterminés. Et je sens ça chez Losey, cette recherche. Alors oui, il est probablement assez désabusé et c'est ça qui te heurte. Mais c'est tellement riche, c'est dommage de dire juste "bof".