Forum de FilmDeCulte

Plein de trouvailles visuelles pour un film qui décrit des vraies situations. Qui n'a jamais vécu ça ? L'un qui s'emballe quand l'autre n'est pas à fond, le premier qui refuse de voir les signes qui annoncent déjà la fin, l'emballement des débuts, la différence homme / femme, etc. La durée, la musique, les acteurs, tout est très bien. Je m'attendais à un quelque chose de plus convenu, et je suis très agréablement surpris.

5/6

Change de disque, putain.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Assez chouette, plein de bonnes idées et de scènes originales et réussies (voire mémorables - la scène musicale & le split-screen expectations / reality). Mais j'ai chaque fois un peu plus de mal à encaisser les sempiternels mêmes potes insipides et clonés d'un film à l'autre, et surtout... ce triste héros masculin, vraie lose sans aucune intransigeance ni ambition personnelle. Comme toujours, c'est le personnage féminin qui est le mieux écrit, mais le boy est complètement délaissé, immature, creux, victime, mollusque attardé, incapable... c'est saoulant. C'est sans doute parce que des films comme Will Hunting ou Remember Me ne sont pas si unilatéraux et ne peuvent se réduire à des romcom que je les place bien plus haut dans mon estime. Ceci dit ce Marc Webb a du talent, et son film est une vraie douceur. Mais pour moi il y a trop de défauts pour ne pas me gâcher mon plaisir.

3/6

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I think we're gonna need a helmet.

T'es plutôt dur avec le perso masculin. Tu dois être un vrai mâle alpha, un winner de la life pour le juger comme ça, moi je m'y suis reconnu à 100%

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Disons que je suis comme lui (indécis, maladroit, rêveur) par phases, ou plutôt que je l'étais surtout lors de mes premières histoires... mais après tu t'aguerris très vite, et tu sais ce que tu veux et ce que tu ne veux plus. Là il est bouche bée, se met direct en mode moule c'est-la-femme-de-ma-vie et ignore tous les signaux que la meuf lui envoie. Les mecs citent Hoffman dans Le Lauréat, et c'est exactement le même genre de personnage mou du genou, hyper agaçant... sauf que Le Lauréat, c'était les années 60, un gosse de riche couvé jusqu'à la moelle qui vivait une première relation peu ordinaire (une femme mûre) et sa difficile et lente transformation en homme... mais là Gordon-Lewitt n'a rien à voir. Même s'il ne fait pas le taff dont il rêve, il bosse, il vit en 2010, il a une belle gueule, il a déjà eu des expériences... mais pourtant son perso est croqué comme un puceau de 25 ans. C'est bien d'avoir des références des 60's et de vouloir tirer la romcom vers le mélancolique, mais je trouve que ça crée un autre décalage au niveau des persos.

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I think we're gonna need a helmet.

T'exagères un peu, il est surtout décrit comme un incorrigible romantique...

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Janet

Puceau comme le personnage de Dustin Hoffman l'était dans Le Lauréat. Sauf que lui n'est pas censé l'être aussi..

On a pas les mêmes définitions. Il n'est pas romantique, il est mou. Il est passif. Il n'est pas moteur, ni de sa vie, ni de ses sentiments, ni de sa raison, encore moins de sa relation. Franchement, à part sa belle gueule, je ne vois pas ce qu'elle lui trouve... il n'a pratiquement pas d'envie, pas d'univers (à part son banc et son point de vue architectural), quand elle se retrouve dans sa chambre, il fonce aux toilettes pour se regarder dans la glace et se répéter "ce n'est qu'une fille comme les autres, détends toi"... au secours... Je veux bien que l'on érige des figures ado comme modèles pour relancer les romcom (passer des trentenaires anglais à la Hugh Grant aux adulescents de chez Apatow, en passant par Peter Parker, Kick-Ass et toutes les pseudo films indies), mais putain tous ces mecs sont des BOULETS. De vraies petites pucelles de 14 ans qui arpentent encore les couloirs de Sauvés par le gong. Alors quand on me présente le héros comme adulte, inséré dans la société, avec un taff et des amis, un appart et déjà des regrets sur ses choix de vies (les cartes postales plutôt que l'architecture), je suis en droit d'attendre autre chose qu'une moule avariée. Il n'a aucun autre charme que sa gueule, aucune personnalité, il se lamente dès qu'il est contrarié ou qu'il ne la comprend pas... je trouve ça parfaitement puéril. Même à la fin, il n'a rien appris, c'est navrant. Mais heureusement, il se reconcentre sur son parcours professionnel. Youpi. Une belle gueule et une voix off, et ça y est, on devrait s'identifier ?

Le personnage féminin par contre est beaucoup plus complexe. Ils n'ont pas oublié de le rendre séduisant, AVANT de lui coller des zones d'ombre. Je crois que si le film fonctionne malgré tout, si identification il y a, ce n'est pas par rapport à lui (ou alors vous vivez le truc au premier degré en pensant que la première personne qui partage les mêmes goûts que vous est la personne idéale et qu'il n'y en a qu'une au monde - et là je suis navré), mais bien par rapport à elle (on se voit ou se revoit dans ce genre de relation déséquilibrée).

Dans le genre de personnage à côté de la plaque, je préfère 100 fois le Ben Affleck de Chasing Amy par exemple.

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I think we're gonna need a helmet.

Je viens de voir le film et si je ne partage pas l'enthousiasme de certains, j'ai passé un bon moment - et pas uniquement grâce aux deux titres des Smiths ou le karaoké Pixies.



Je te trouve un peu dur, des mecs comme lui sont légion dans mon entourage et ils ont plutôt 10 ans de plus, mais tu as en revanche parfaitement raison au sujet de la séquence de la salle de bains qui, effectivement, ne colle pas et s'avère tout bonnement ridicule - tout comme le speech et ce qui s'ensuit au cours du dernier brainstorming de la boîte.

Sinon, la fille, vraie salope je trouve, car elle a beau répéter qu'elle ne veut pas de relation, ses actes démontrent le contraire et je comprends parfaitement que lui y croie.

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There is no such thing in life as normal

Je trouve pas. Elle ne joue pas avec un garçon assez solide pour encaisser, voilà en quoi elle peut être taxée de salope, à la rigueur. Mais prévenir de son non-amour, c'est précisément pour mieux se laisser porter par la suite, et se laisser aller à des élans de tendresse, sauf qu'ils sont toujours sous la condition de départ. J'aime assez quand il lui demande : "à quoi rime notre histoire ?" dans la voiture. Elle lui répond simplement :"on s'en fout, non ?". Effectivement, elle ne ment à personne, ni à elle-même. Seulement lui, au lieu de répondre "je ne m'en fous pas", se prétend aussi détaché qu'elle et sourit mollement. Cette histoire est son erreur, pas celle de la fille. C'est mon avis bien sûr... mais j'ai aussi passé un bon moment.

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I think we're gonna need a helmet.

Alors pourquoi elle ne lui dit rien lorsqu'ils se ?

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There is no such thing in life as normal

Merde m'en souviens plus.

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I think we're gonna need a helmet.

Nan mais c'est une connasse. Point.

Cf. ce que je dis plus haut dans le topic :
La meuf juste complètement MARBREE, qui sait pas ce qu'elle veut (l'indécision insupportable "on sort ensemble mais on est pas ensemble") avec ses principes à deux balles (je crois pas en l'amour) qui tombent inévitablement à l'eau (ok j'y crois mais avec le prochain mec) absolument inconsciente du mal qu'elle peut faire (elle est dans son monde tout le long).
Elle se fout un peu de la gueule du monde...elle en fait qu'à sa tête, prend ce qu'elle veut quand elle veut, beurre, argent du beurre, etc.
Une sorte d'egoïsme de paumée...
Nan, nan, au départ, avant qu'ils sortent ensemble, elle lui tient un pseudo-discours de femme indépendante et moderne de meuf traumatisée par le divorce de ses parents et quand ils sortent ensemble, elle lui dit qu'elle cherche pas de relation soutenue mais entre ce qu'elle dit et ce qu'elle fait, y a un fossé...par les faits, il est clair que leur relation est celle d'un couple et elle fait un peu l'autruche là-dessus par la suite, refusant de mettre une "étiquette" sur leur relation alors même qu'elle franchit des étapes de plus en plus importante, ça commence par du flirt, puis ça se tient par la main, puis ça s'embrasse, puis ça nique, et ça reste ensemble, et ça se confie plus qu'à quiconque (de son propre aveu, elle avait jamais raconté ses rêves à personne, n'a pas laissé rentrer grand monde chez elle, etc.), le mec est en droit de croire qu'elle s'attache à lui, que ça va quelque part...or du jour au lendemain, elle peut changer comme une girouette, et elle le fait.
Le truc, c'est qu'on peut pas vraiment lui en vouloir de pas être sûre d'être amoureuse de Tom (et encore) et de tomber finalement amoureuse d'un autre, mais c'est juste le propos qu'elle tient et l'attitude qu'elle a qui sont reprochables. Comme je le disais, y a une espèce d'égoïsme d'indécise assez énervant.

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Oui j'avais lu. Du reste ça te conforte déjà dans tes impressions maintes fois développées.

Non mais si elle est aussi connasse et indécise avec lui, c'est pour ne pas lui dire : "y a un truc chez toi qui m'empêche d'y croire" et de le faire souffrir inutilement. Elle préfère passer pour une excentrique aux yeux de celui qu'elle considère un brin trop banal. Et de tenter de l'emmener vers sa définition de l'entre-deux. Je trouve ça très classique, ça m'est arrivé plein de fois (de le penser) et je ne suis pas un connard pour autant.

Dans ce cas précis, ce que t'as oublié à mon avis, c'est que le type est un gland, alors que toi tu es aussi gentil que lui, mais bien plus chacal... et que dans cette relation tu aurais - je l'espère pour toi - renoncé à céder à tous ses caprices et imposé un peu les tiens. Ce que j'aime bien dans le film, c'est que dans la vie, justement, on ne vit pas que des histoires d'amour, ou que des histoires de cul. Y a ces histoires qui flottent entre les deux, qui sont bonnes à prendre, mais qui feront souffrir le premier quand le second passera facilement à autre chose.

Pour moi il n'y a aucun caractère misogyne à ce comportement. Il n'est pas écrit que seules les femmes pensent ou agissent de la sorte. J'ai connu plein de filles m'expliquant avoir souffert de ça de la part de leurs ex... Alors toi tu reconnais quelque chose que tu as souvent pensé et vécu, soit. Moi j'ai plutôt tendance à trouver ce comportement légitime (quand tu n'aimes pas). Tu ne t'interdis pas de vivre un truc parce que l'autre risque de souffrir un jour (alors que dès le début tu es aussi clair que possible). Et j'ai aussi tendance, dans ce film, à ne pas me sentir représenté par le mec, complètement victime et à la ramasse vis à vis de son propre aveuglement...

Moi, je suis Summer Finn.
I'm a bitch.

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I think we're gonna need a helmet.

Après que j’avais vu le film la première fois, je ne l’aimais pas. J’ai détesté Summer parce qu’elle a traité mal Tom, qui était très gentil et qui aimait beaucoup Summer. Cependant, chaque fois que je vois ce film, je l’aime plus. Ce qui me plait c’est la musique et le style diffèrent. J’aime la scène avec le contraste entre les expectations de Tom et la réalité.