Forum de FilmDeCulte

Cela dit, on a montré le film à différentes personnes durant le montage et j'ai retouché des petites choses selon certains retours des prods et un retour de Sébastien Houbani.

Mais dans l'ensemble, le retour du Cow-boy, tôt dans le process, m'a vachement conforté.

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D’autant plus hâte du coup.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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Ça va encore être de ma faute !

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Netflix les gars, Netflix.

Prendre comme consultant un mec qui n’aime rien. Osé.

C'est toujours spécial de voir un film fait par quelqu'un que tu connais.

Encore plus quand le type c'est quelqu'un que je connais encore mieux que mon frère (depuis plus longtemps en tout cas).

C'est ouf de voir autant d'une personne dans une oeuvre. Ses névroses, ses envies, son regard...

Je me suis rendu compte en discutant après la projo que j'avais pas autant de réserves que d'autres, voire pas du tout tant j'ai trouvé le film maîtrisé et que chaque intention était claire pour quiconque le connaît.

J'ai reconnu Bob l'humain derrière chaque mot, chaque tic des comédiens et comédiennes. D'ailleurs, c'est marrant à quel point ils parlent tous comme lui, ce qui fait que sur les moments un peu touchants, j'avais d'autant plus envie de faire un câlin à mon pote.

J'ai reconnu Bob le cinéphile derrière chaque plan et chaque point de montage. Un grand nombre de références digérées ici pour raconter cette histoire qui aurait très vite pu tourner au gag mais qui réussit à engager le spectateur.

Mais j'ai vu un truc nouveau: Bob l'auteur, le cinéaste. J'adore comme il y a une paternité avec son premier court dans sa manière d'appréhender l'amour et la drague comme un plan sorti d'Ocean's 11. J'adore comment le film d'action est son canvas pour filmer l'intime. Le très grand pour filmer le très petit.

Ce second court métrage est une vraie et brillante réussite qui a réussi à m'intriguer autant que m'émouvoir.

Et j'espère, comme Liam, en parler ici avec spoilers quand vous l'aurez vu.

Bravo bb.

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Foruméens be like "Latest Hospyan is Best Hospyan since Last Hospyan".

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On attend que ça.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Le marketing *chef's kiss*

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Le BIFFF sélectionne beaucoup de courts (83 cette année, répartis en 5 sections) mais pour avoir une place parmi les 13 films de la Compétition Européenne, c'était pas gagné.

J'ai un pote qui fait partie du comité de sélection et qui m'a dit que le court aurait forcément été au festival parce que tout le monde avait adoré mais qu'il ne pensait pas que le film serait en compète parce qu'en général, ils ne prennent que 2 films max par pays (pour éviter que cela ne devienne une compétition hispano-anglo-française) et qu'il y avait déjà deux films français qu'ils voulaient tous absolument dans la liste mais un autre membre du comité de sélection a poussé pour l'inclure et donc ils ont fait une exception.

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Cool, chouette festival.

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CroqAnimement votre

Tellement envie d'être là pour le moment où Johann Dionnet ouvre la porte.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

J'y ai pensé.

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Quelle incroyable expérience.

Je me souviens d'un message qu'Arnotte avait posté il y a plusieurs années déjà concernant le BIFFF et notamment les "traditions" de son public. Pour résumer, les spectateurs paraissent traiter chaque séance comme s'ils étaient au Rocky Horror Picture Show. Par exemple, si un personnage laisse une porte ouverte derrière lui, comme cela peut souvent être le cas dans un film d'horreur, le public hurle "La pooooorte!". Que le film le veuille ou non, la séance devient participative.

J'avoue que ces conditions n'étaient pas pour m'attirer en tant que spectateur.

Après un road trip avec mon Entourage™ (et avoir manqué d'arriver en retard à la séance) dans le sublime Brussels Expo (complexe de bâtiments art déco construit pour l'exposition universelle de 1935), je monte sur scène avec les autres réalisateurices présents (on était 5 sur 13 films présentés) pour présenter le film et je retourne m'assoir.

Les lumières s'éteignent et les premières images apparaissent à l'écran.
Une voiture qui descend une route de forêt enneigée et s'approche d'un croisement. La salle hurle "à gaaaauuuuche!".
Un loup apparaît à l'écran. "Aaaaouuuuuh!". Plusieurs fois.
Je me suis dit "putain ils réagissent à chaque plan, à chaque détail, ça va être insupportable.".
Un personnage étrange apparaît et s'avance sur un balcon. La vue donne sur l'Atomium éclairé de nuit. "Les booouuules!".
Mais là je comprends et mon instinct se retrouve confirmé : c'est le petit segment de présentation du festival qui précède chaque séance.
Alors qu'il se termine, les connoisseurs hurlent "1...2...3..." et chais plus quoi pour conclure.

Commencent alors la séance à proprement parler et...si c'est bien moins fréquent, les invectives lancées à l'écran demeurent (au rythme d'une ou deux par film d'une douzaine de minutes dont el famoso "La poorte!" mais aussi un "miaou" quand un chat apparaît à l'écran). On m'avait pourtant juré que les spectateurs savaient s'adapter au film projeté et ne le faisaient pas quand l'ambiance ne s'y prêtait pas mais que nenni, les 6 courts avant le mien étaient tous lourds/sérieux et peu importe l'atmosphère du moment, il y avait toujours au moins un gars pour y aller de sa participation.

Peut-être était-ce une manière pour eux de passer le temps en manifestant leur ennui, de montrer leur désapprobation du film.

Je suis toujours relativement admiratif du public qui fait la démarche de venir voir une séance de courts métrages. C'est moins attrayant que des longs, des avant-premières, des films hypés, c'est pas la masterclass de John McTiernan... J'ai appris après de la bouche d'un spectateur américain que ce dimanche était une journée "enfants" et que les salles principales diffusaient des films déstinés au plus jeune public, ce qui explique peut-être pourquoi certains festivaliers ont préféré la compétition européenne des courts.

En tout cas, je ne peux que leur en être reconnaissants malgré tout. Et je ne serai jamais assez reconnaissant envers les organisateurs d'avoir placé mon court en septième position, après six films pesants, avec entre autres des histoires de femme battue, nazis qui déshabillent des juifs et autres déportés de guerre et métaphore de la vieillesse, de la maladie et de la mort. Il s'est passé la même chose qu'à la projection des Baloches, qui passait en dernier après trois courts sur la prostitution, la drogue, l'inceste et la délinquance. Uberlinks était le dernier court avant l'entracte et m'a paru sonner comme une catharsis pour le public, détonnant complètement avec ce qui avait précédé, dans le ton et le rythme notamment, et provoquant par conséquent ce que je n'attendais pas après la projection du mois de juillet : des rires.

Peut-être que ce public rigolard était après tout l'auditoire parfait pour mon film. En tout cas, j'étais refait.

Et alors qu'il y a justement un plan dans mon film où un personnage laisse une porte ouverte de manière ostentatoire, les spectateurs étaient tellement absorbés que, malgré la comédie, personne n'a hurlé "La porte!". *mic drop*

Le public applaudissait après chaque film mais les applaudissements à l'issue du mien m'ont paru plus immédiats et sincères (la fin est conçue pour ça, il faut dire). Il est possible que je projette mais plusieurs personnes m'ont dit penser la même chose. Il n'y a pas de prix du public donc l'applaudimètre ne se traduit en rien mais c'était déjà une récompense en soi.


Maintenant, j'exige la critique d'Arnotte.

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