Forum de FilmDeCulte

Lol ne te méprends pas, je n'aime pas tellement Michael Bay, ni même les films d'action pure d'ailleurs. Là The Rock c'est un peu l'exception qui confirme la règle, avec quelques autres (Volte-Face donc, les Die Hard, Predator, Speed 1 et je crois que c'est à peu près tout)

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"Les chances sur un million, elles se réalisent neuf fois sur dix".

Bon, personnellement, je n'aime pas ce film. Je ne déteste pas mais je trouve ça quelconque, sans âme, prévisible. Bref. Mais au moins, je l'ai vu jusqu'au bout, ce qui n'est le cas d'aucun des autres Bay que j'ai vus (Armageddon, Tranformers 1, Pearl Harbor), à l'exception de The Island, que j'ai trouvé plutôt sympathique, sans doute parce qu'il y avait une histoire (ce qui ne me semble pas le cas pour les autres), où il y avait un enchaînement de scènes, parfois spectaculaires, mais sans qu'il est réellement d'enjeu dramatique). Encore une fois, ce n'est que mon opinion et je ne dit pas que c'est de la merde. Je n'accroche pas du tout. Pourtant, le cinéma que j'aime est globalement un cinéma populaire et hollywoodien.

Populaire...

J'ai un problème avec la formule de Puck. Par le peuple et pour le peuple ?

Peut-être est-ce injuste avec Bay, beaucoup moins avec Besson ou d'autres "produits" calibrés, mais j'ai quand même l'impression que "le peuple" est pris pour un gogol un peu con (et pas du tout par des gens issus du peuple) à qui on donne un film qui ne dépasse pas son niveau supposé (assez ras des pâquerettes). John Ford, Hawks, Eastwood, Carpenter, où en France Pagnol, Melville, Clouzot, Yves Robert (liste improvisée et non exhaustives) faisaient des films populaires, et pour moi, fils de prolo, je n'avais pas l'impression qu'on me prenait pour un demeuré avec des vannes régressives pour gamin de 5 ans et des scénarii écrits sur un timbre poste.

Sinon, The Scythe Meister, dans une longue discussion avec Jiko, expliquait un peu la même chose que Puck (mais en plus développé) que le cinéma de Bay est un jeu, un objet ludique. On entre dans le jeu ou pas. C'est intéressant comme point de vue. Mais putain, Bay, je n'aime pas ces jeux...

Après c'est le genre d'argument avec lequel tu peux défendre un peu tout et n'importe quoi. C'est quels cinéastes qui t'énervent ? Sinon dans le fond je suis d'accord, même si pour le nombril c'est pas aussi simple je crois, y en a qui disent pour pour atteindre à l'universel, à rester simple et humble, il faut parler de ce qu'on connait, donc un petit peu de son nombril, même si ce nombril peut se retrouver face à plein de choses extérieures, donc pas forcement autocentré. En fait je suis d'accord et pas d'accord en même temps, je nuancerais en répétant ce que dit Sawyer juste avant.

Sinon concernant Rock je ne le déteste pas, je l'ai revu y a genre un an, et j'ai été surpris de voir que les séquences d'action auraient pu être tournées hier, ça n'a pas pris une ride, donc ça reste efficace dans son truc... Après bon, le film ne m'intéresse pas.

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Mais j'ai jamais dit que c'est "pour le peuple et par le peuple" ou quoi que se soit d'approchant!

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Je ne t'ai jamais prêté ses paroles je t'assure. Je parlais juste de ton idée du film en tant que "jeu" dont on accepte (ou pas) les règles et le ludisme (et je reconnais que je simplifie sans doute beaucoup ta pensée, mea culpa). C'était à propos de Transformers je crois. Et c'est à la suite de cette discussion que j'ai eu quelques propos malheureux à ton égard mais qui relevaient surtout d'une provoc gratuite et stupide (mais que je trouvais fondés à l'époque mais ce sera l'objet d'une autre discussion).

Je sais que tu m'as prêté ces paroles, je précisais juste pour ne pas qu'on m'assimile à Puck & consorts.

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Le cinéma, comme tout ce que le peuple vénère, sent le peuple. On ne doit pas approcher un cinéma si l'on veut respirer un air pur.

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs

Comme le montre très bien le dernier film de Tarantino.

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

En effet. Cette salle était assez puante.

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs

Ok arrête, les autres vont commencer à penser que t'es un double-compte de moi, c'est plus crédible là !

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Netflix les gars, Netflix.

Pour répondre un peu à tous, sans pour autant tous vous citer, parce que la paraphrase de paraphrase dans la paraphrase me fait un peu chier, l'expression que j'ai pu utiliser, "par le peuple, pour le peuple" est exagérée et celà est fait sciemment, paroles d'un mec crevé, un peu bourré à l'heure du post, mais surtout overwhelmed par un sentiment de reconnaissance dans une démarche donnée.

Azuma, je suis d'accord que souvent ce "peuple" est pris pour un con, et c'est là ça rejoint ce que disait Sawyer juste avant, et ce que je pense aussi, la condescendance est une tare qui touche pas mal de films, que ce soit maintenant ou pas, car on cite John Ford, Hawks..., mais à leur époque, y a bien eu des gros nazes, sûrement plus que maintenant, sauf qu'on ne les retient pas forcémment, moins de communication, le film de merde était aux oubliettes avant même d'être référencé, alors citer des exemples passés en ne retenant que certains noms me paraît malhonnête.

De plus, je n'ai jamais comparé Bay à ces noms là, je déteste les comparaisons gratuites en fait, surtout quand le mec est dans un style qui ne connait pas d'équivalent avant les années 90.

Par contre, pour Eastwood par exempleje trouve que lui ouais, se repose sur des acquis et prend son spectateur pour un con, assez souvent, entre "un retraité à la maison blanche", "un retraité dans l'espace", "un retraité à la boxe", "un retraité sauve un noir", "un retraité meurt de la grippe A", ça devient très facile, et certes, la forme qui sert le film est solide, et même si je peux apprecier ses films (quasi aucun que je déteste), bah oui, il prend pas mal son spectateur pour un débile.

Ensuite, je pense que ce type, Bay, s'éclate, fait un cinéma dont il serait lui même spectateur, et à partir de là, surtout si le film a quelques suiveurs, c'est une réussite dans sa démarche. Puis bon, c'est un des rares cinéastes récents de blockbusters qui ne se repose pas sur ses acquis et tente tout un tas de trucs dans la manière de mettre en scène une histoire, aucun de ses film (à part les Transformers, et encore) ne se ressemblent.

Le scénar ici est écrit sur un timbre poste, certes, mais bénéficie d'un travail sur l'univers qui rend la chose crédible et maléable, et les vannes ne sont pas si pourries que ça, enfin c'est mon avis, encore une fois, je n'oserais pas parler à la place de qui que ce soit d'autre. Puis c'est toujours mieux qu'un scénar écrit à la merde sur un long rouleau de PQ pour mettre des mots en trop sur une évidence tout en pensant être révolutionnaire.

Le mec tente, ça marche ou pas, sur moi, et sur pas mal apparemment, ça fonctionne.

De plus, je n'ai jamais comparé Bay à ces noms là, je déteste les comparaisons gratuites en fait, surtout quand le mec est dans un style qui ne connait pas d'équivalent avant les années 90.



Cool.

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ha ouais quand même.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

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LOL

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