Forum de FilmDeCulte

Lol ils ont rechangé l'affiche en faisant peut-être encore plus putassier :

_________________
CroqAnimement votre

Lamentable pays.

_________________
UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

AAAARGH.... c'est rageant. Honteux.

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je sais pas, rebondir sur cette "polémique" pour en faire un argument marketing et ouvertement surfer sur le buzz, d'un côté je "comprends", de l'autre ça me fout en rotte, et le résultat est horrible. Et pis surtout ça risque d'avoir un effet pétard mouillé violent... et finalement contreproductif pour la promo du film.

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Et ce truc sort en salles! Chose impensable ici...

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Revenons quand même au film, qui m'a je dois dire assez charmé.
Le trajectoire de ce personnage totalement fucked up est assez fascinant. On la voit s'enfoncer au fur et à mesure dans une espèce de cauchemar en forme de conte qui se délite vers l'horreur. Et Emily Browning, qui est presque de chaque plan parvient à incarner ce rôle pas franchement facile (il y a du vieux qui frotte sa bite contre son corps nu ou qui lui lèche le visage) avec merveille, jouant tout avec une espèce de candeur enfantine finalement très touchante. Je ne sais pas très bien au final ce que raconte le film, il y a des choses franchement ratées (le vieux qui raconte son histoire face caméra...) mais il y a une ambiance vraiment réussi entre froideur des afffects et érotisme presque antiérotique.
Par contre la fin fait un peu pouf, c'est déjà fini et il y a eu une espèce de rumeur de mécontentement qui a traversé la salle (deuxième fois cette année après La Dernière Piste).
Mais je trouve ça plus que prometteur.

4/6

_________________
CroqAnimement votre

Globalement d'accord avec Art Core. Sur le coup, j'ai trouvé ça inutilement long par moments. Mais ça vieillit très bien. Le réalisme, la froideur, et la lenteur du film rendent l'irruption du cauchemar d'autant plus surréaliste, et les rires de nombreux spectateurs en mode "WTF?" viennent confirmer le pouvoir dérangeant de Sleeping Beauty. C'est vrai que la fin est abrupte mais tout bien réfléchi, c'est fort, cette image caméra avec un vieillard et une "jeune et jolie" fille dans le même lit. Il symbolise le propos du film, que pour le coup j'ai trouvé limpide: c'est l'éternelle histoire des beautés froides, qui attirent des vieux paumés en mal de domination sexuelle, en mal d'héroïsme ou en mal de pureté, vers une contemplation fascinée, et vers la mort. L'actrice est d'ailleurs super bien choisie, le film aurait été différent avec une femme pulpeuse.

4/6

Un peu comme Baptiste et Art Core, je trouve le film réussi et fascinant. Le propos n'est pas nouveau, parler de la descente aux enfers et d'un certain vide de la vie (le premier repas ou la trajectoire de Sara), mais la manière et la mise en scène rend le sujet terriblement anxiogène. Certains trouveront ça totalement désincarné, mais à l'image de la première scène de "sleeping beauty" ou dans un sobre découpage, le monologue devient incongru et troublant, le film a arrive à instaurer une terrible ambiance mortifère.
Délicat et élégant au contraire des affiches putassières. Et Big up pour Emily Browning parfaite! Il est toutefois dommage que la cinéaste ne sache comment finir son film et l'achève de manière assez maladroite. Inabouti mais terriblement prometteur.

4,5/6