Forum de FilmDeCulte

J'ai la flemme de rameuter le fil de la section cannes avec plein de zolis photos (en fait, je me souviens plus comment faire)

Shortbus donc...



Odyssée sexuelle sur une certaine liberté new-yorkaise avec le réal de Tarnation fictionalisé et une Lucy Liu du pauvre. Parfois très touchant (les deux Jamie), parfois un peu sur-écrit-choquons, j'aime pas trop la sino-canadienne et c'est elle l'héroine.

3-4/6

Moi j'ai plus de réserves sur la petite mécanique des personnages () et les petits aspects you are beautiful, in every single way. Mais assez peu de choses au final.

Très touché par le côté à vif (mais pas torturé, très fanfare), caouettisant des confessions enfermées dans un placard ou dans euh une grosse bassine en bois *?*, porté par le sens musical du réal et des personnages extrêmement attachants (même si l'un des Jamie - l'accro au peeling - est un peu tartignole) ainsi que sa façon de parler et de montrer du sexe sans dolorisme mais avec pas mal de liberté et d'humour en habit poli de la mélancolie.

5/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

UP !

Ca sort demain, et c'est le méga-pied.

6/6

Alors c'est assez... cru, on va dire, et rien que ça, c'est un tour de force, montrer des scènes hyper explicites qui ne sont pourtant jamais "porno" (au sens excitantes).
Pour le reste... le film est très attachant. J'aime beaucoup le personnage de Severin, très touchant, il me semble que c'est le mieux écrit du film. Certaines répliques font mouche, la maquette de NY est captivante (je trouve qu'il s'en dégage bien plus de poésie que les cartons-pâte de Le monde des rêves par exemple).
Je n'aime pas du tout la fin par contre, dommage.

Très très emballé par ce film, autant sur l'esthétique que sur le reste.
Ce type de représentation de la sexualité est suffisemment rare au cinéma pour être louable, d'autant que derrière le côté particulièrement cru du film, il y a tout ce qui relève des névroses, de la réflexion sur le couple/le sexe/l'identité qui est - au travers de personnages il est vrai tous un peu en marge - dépeint avec une certaine universalité.
Ca touche fort et le côté explicite n'est jamais gratuit.

Là dessus vient se greffer une vraie drôlerie, sorte de pendant à un fond qui a priori n'était pas propice à ce type de légèreté.
Bref, un gros coup de coeur.
6/6

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- I go from day to day - I know where the cupboards are- I know where the car is parked - I know he isn't you - Never you -

La Science des rêves, cochon!

*Le monde des rêves ça fait plutôt Julie Zenatti*

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Doll, it's a heartbreaking affair

Lui donne pas des idées non plus, elle pourrait nous le sortir

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- I go from day to day - I know where the cupboards are- I know where the car is parked - I know he isn't you - Never you -

Je crois que là elle est trop occupée par ses chansons pour les direct to video type Barbie au bal des 7 princesses.



Ah bah y'en a même 12...

Contenu :
- Le dessin animé : Barbie au Bal des 12 princesses
- Les jeux intéractifs : Les 12 Princesses, La Vie de ballerine
- Le vidéo clip de la chanson du générique avec Julie Zenatti
- Le karaoké de la chanson du film

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Doll, it's a heartbreaking affair

AAAAARG; désolé voilà ce que c'est d'écrire au travail en vitesse

Ah ben je ne savais pas trop à quoi m'attendre, et j'ai plutôt bien aimé. J'ai fort ressenti le côté "libertin/libertaire/libérateur/libéré/etc." évoqué par beaucoup de monde, et il est vrai que c'est sa principale qualité. Faut le faire, quand même, montrer des trucs pareils ( ) sans faire sortir le spectateur de la salle. Cette atmosphère ouatée, ces personnages paumés, la ville en carton pâte, l'utilisation de la musique... Tout ça donne au film une dimension surprenante qui rend le tout très vite attachant.
Le mais, c'est le côté inégal et répétitif... et j'ai pas aimé la fin.

4/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

En quoi tu trouves le film provocant et voyeuriste? Je trouve que le ton qu'emploie Mitchell est justement assez *attention attention* décomplexé vis à vis du sexe pour ne jamais viser ni la provocation, ni le voyeurisme. Le film dédramatise le sexe, il ne s'en sert pas comme quelque chose pour choquer, c'est à mon sens l'exact contraire.

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Doll, it's a heartbreaking affair

C'est fou, je trouve que le film est vraiment à des kilomètres du cinéma indie américain justement ! De même, je ne trouve pas que ça fasse film choral.

Encore un adjectif qui me semble tellement éloigné du film... LE film est tout sauf ça ! Il ne démontre quasiment rien, à part peut-être la fin

Le film met un certain temps à s'installer mais se révèle au final assez touchant, notamment dans toutes les scènes qui tournent autour du shortbus : c'est certes assez explicite, mais le réal se concentre tellement plus sur les scènes de dialogues (notamment celles très belles entre les lesbiennes, ou celle dans le placard) que le sexe passe finalement au second plan.
La fin, notamment avec la chorale In The End, est très belle. Vraiment dommage que le film soit si mou dans sa première demi-heure.

4.5/6

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
Commande | Site perso

J'ai aimé le film pour cette liberté de ton, cette façon d'aborder le sexe qui nous change tellement de TOUS les films de ces dernières années, de par la liberté du film, surprenante et plaisante.

Pour autant, je reste un peu sur ma faim, je trouve que le film aurait pu (du) creuser un peu plus certaines choses, notamment le personnage du suicidaire, qui n'a pas de vraie conclusion, je trouve, ou la dominatrice qui ne résout rien. Tout passe un peu dans un happy end chantant, précédé par un climax confus, qui coupe court à pleins de trucs pas totalement achevé.

Ca reste un film intéressant, à voir.

4/6

Moi j'ai été heureux qu'il y ait ce happy end; si le film se terminait de façon excessivement triste, il aurait vachement perdu de son charme je pense.