Forum de FilmDeCulte

Ok. Je me demande en quoi c'est une bonne idée dans la tête du réalisateur du coup.


Lol.
Tant qu'ils sont bien fait techniquement, c'est suffisant pour toi il me semble.

Plaît-il?

Le début est assez laborieux.


Ca m'a laissé perplexe, moi aussi.


Vaguement.


Non. Par contre, il ressemble assez à un autre film de Downey Jr, Week-end en famille (1995).

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Tennis de Table Bordeaux

Tiens, pour te remettre les deux films en mémoire http://www.vulture.com/2014/09/this-is- ... -same.html

La seule chose positive qu'on peut dire de ce texte, c'est ce que son auteur a vraisemblablement vu les deux films, ou en a parlé avec quelqu'un qui les a vus.

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C'est pas vraiment un "texte". Toutes les similitudes qui y sont présentées sont dans les films comme tu le dis. ça te paraît peut-être superficiel mais pas moi, mais This Is Where I Leave est antipathique là où The Judge ne l'est pas vraiment.

Ca va sortir en France, ça ? Je suis super curieux de le voir.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Exact.


Je ne sais pas quoi te dire. The Judge emploie 3/4 de son métrage à un film de procès. L'avocat interroge le témoin, les policiers, enquête, impressionne les jurés etc. avec en toile de fond une hostilité irréductible entre un avocat et son client de père. Pendant au minimum 1h30, il s'agit tout simplement de deux films complètement différents. C'est indéniable et si ça n'est pas évident pour toi, ça veut dire que toi et moi on ne peut pas parler cinéma (à mon grand regret). Seul un blogger qui se moque de dire des conneries plus grosses que lui peut prétendre que The Judge est une copie de This is Where I Leave You. Certes, ça lui fait un texte amusant, une liste de ressemblances entre deux films - ils ont même un acteur en commun - sortis la même année, dans le même festival.. Et si ça se trouve, ce bouffon compte sur le fait que la plupart de ses lecteurs n'auront vu aucun des deux films.


On peut dire ça. Le premier m'a semblé beaucoup plus faible que le second. Mais encore une fois, j'ai bien aimé le côté mélancolique / fataliste du perso de Jason Bateman. J'ai trouvé ça très réussi.

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The Skeleton Twins (2014)
Ils s'aiment mais se sont perdus de vue depuis dix ans. Deux trentenaires se retrouvent par hasard, alors que chacun traverse une grande crise existentielle. Ils s'entraident, se déchirent et se réconcilient dans un schéma ultra classique de comédie romantique. Seule différence ici : il s'agit d'une nana et de son frère.
Le spleen existentiel de deux protagonistes est réduit à un MacGuffin. La fin du film les laisse peu ou prou avec les incertitudes de départ. Ils gagnent juste le courage de reprendre leur route. Entre temps, le récit tente pauvrement d'exploiter la complicité de la relation frère-soeur et leur lien empathique. Quelques évocations de souvenirs familiaux (tragiques ou heureux), quelques aveux libérateurs, rien d'original. L'ensemble est donc assez décevant.
Mais, j'ai suradoré la scène ci-dessus. Il remonte le moral de sa soeur déprimée en interprétant de façon maniérée la chanson du film Mannequins. C'est un film fétiche de leur adolescence. Le problème, c'est que c'est aussi un film fétiche de mon enfance. Meilleur happy end du monde, à l'époque, et la chanson m'avait marqué. A partir de là, ça a été dur pour moi de faire preuve d'objectivité.

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Le film est nul (cf le traitement réservé au personnage joué par Luke Wilson) mais cette scène est pas mal en effet.

What If (2013)
Un gars (Daniel Radcliffe) amoureux d'une fille qui n'est pas célibataire et qui le voit comme un simple copain. Au lieu de tenter quelque chose ou de tourner la page. le héros entame un long voyage douloureux en Friend Zone.
Globalement prévisible et artificiel, avec deux ou trois touches sympas qui ne justifient pas la vision. Toronto la nuit, le meilleur pote qui est un obsédé sexuel honnête et sûr de lui. un dialogue où Harry Potter et sa copine font assaut d'autodérision.
Daniel Radcliffe fait un rictus douloureux en guise de sourire. Il faudrait que quelqu'un le lui dise.


En tous cas, chez moi elle a fait vibrer une corde sensible. §

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Je ne pense pas. http://www.imdb.com/title/tt1371150/rel ... _=tt_dt_dt

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J'en avais parlé un peu plus haut sur ce même topic de What If, ce film donne l'impression désespérante d'avoir affaire à des enfants de 14 ans.

Deux films récemment qui par hasard datent de la même année:




Mort d'un Pourri, Georges Lautner, 1977

Ne pas se fier aux avis trop positifs sur le film qui n'est pas déshonorant cependant. Certains trouveront de l'intérêt dans la distribution même si moi, il n'y a que Stéphane Audran et Kinski qui me fassent véritablement impression ici (Daniel Ceccaldi n'est pas mal non plus), tandis qu'Alain Delon, sans être antipathique, joue franchement mal.
Deux choses à noter de ce point de vue: une scène au début du film où il présente un alibi foireux à des policiers pour défendre un ami, et que ceux-ci se foutent de sa gueule parce qu'il joue très mal la comédie. Je ne pense pas que ce soit une blague du réalisateur, mais il y a quelque chose de gênant à ce que Delon joue aussi mal quand il joue quelqu'un qui joue mal la comédie que quand il joue quelqu'un de normal.
Dubosc a pas mal de maniérismes en commun avec Delon, en plus d'une ressemblance physique indéniable. Je n'ai rien contre Dubosc mais c'est perturbant.
Ce qui me frappe, comme à chaque fois que je regarde un film de cette époque, c'est le mauvais goût qui régnait en France dans les années 70, moquette vert amande, murs jaunes, imper trop grands et mal coupés, c'est d'une laideur. Seuls trouvent grâces à mes yeux les cheveux teints coupés en frange des actrices que tout le monde s'accorderait à trouver d'un kitsch sans nom de nos jours.
La réalisation est dans la moyenne d'un film post-qualité française (pensez Granier-Deferre). Sans parler de l'emploi abusif de zoom, ça reste fonctionnel et pas très tenu. Ce genre de film va trouver un second souffle avec les restaurations blu-ray qui pourraient faire passer n'importe quel film pour une beauté.




Les Âmes Perdues, Dino Risi, 1977

Film dont on réentend parler depuis qu'il a été réédité récemment et putain de chef d’œuvre d'inspiration très manifestement jamesienne. Le film est entre le Tour d'Ecrou (Les Innocents pour ceux qui ne connaissent que l'adaptation) et les Papiers d'Aspern qui se passe aussi à Venise et évoque la même atmosphère de déréliction. Bon je vais juste dire que j'ai été emballé par la maîtrise de l'ensemble. Gassman est énorme dans un rôle de patriarche tyrannique et vaguement nietzschéen à la James Mason dans Bigger Than Life. Les deux films ont en commun d'être assez, voire très drôle tout en suscitant pas mal d'effroi.

Moi j'ai rematé Le Règne du Feu hier, bordel c'est toujours aussi bon. Dommage que le dernier fight soit si petit, le reste est top. Ambiance, cadres, charalisme de tous les persos... C'est bien bon.

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Netflix les gars, Netflix.

Tu veux dire que t'avais envie de les manger ?