Forum de FilmDeCulte

Une Apatow-comedy sans Jude Apatow + un de ces infâmes party-movies qui semblent faire le bonheur de la jeunesse d'aujourd'hui.
On agite, et on obtient de longs tunnels de dialogues pas drôles, des blagues "gross" censées choquer mais qui ne font que montrer la relation complètement névrosée de l'Amérique au sexe et au corps, et des plans laids au ralenti sur fond vert (littéralement) avec musique techno dégueulasse pour faire genre. Stoller expérimente, fait joujou avec sa photo et ses effets de lumière, et c'est à gerber de laideur.

Neighbors ne dit rien, se lance tant bien que mal dans une petite réflexion sur la vie qui attend les jeunes party-goers après leurs études (et c'est assez pathétique même à ce niveau-là, puisque le personnage qui nous offre ce questionnement n'a... pas travaillé à l'école, contrairement à ses amis, qui eux, trouvent du travail), et accouche d'une fin horriblement conventionnelle, comme tous ces films trashouillants qui n'ont rien de plus à dire sur le monde qu'un mauvais porno.

Stoller, c'est de plus en plus nul à chaque nouveau film.
A chier.

1/6, je sauve Zac Efron et Rose Byrne, excellents, et un ou deux gags qui font mouche. Mais c'est nul et vulgaire.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Film qui a des échos absolument dithyrambiques de la presse web US.

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Ouais, j'ai vu ça. Totale incompréhension, parce que c'est vraiment de la merde.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Bon, le film n'est clairement pas la comédie hilarante annoncée mais on est loin de la merde décrite par Castorp.

C'est un peu un sous-Superbad dont il représente une sorte de suite spirituelle.
Superbad faisait le portrait de l'émancipation de la bromance adolescente vers les premiers émois sentimentaux et une autre sorte de couple, amoureux cette fois-ci, et Neighbors s'attaque à l'étape d'après, le véritable passage à l'âge adulte, que ce soit via la naissance d'un enfant ou via le diplôme acquis à la sortie des études.

Le scénario fait donc l'effort d'incarner son récit mais l'écriture n'est pas vraiment à la hauteur.
Le film met un peu de temps à démarrer vraiment parce que, et c'est louable, le script prend le temps de présenter ses protagonistes - deux jeunes parents qui regrettent leurs vies de jeunes fêtards - et on bascule ensuite dans une succession de saynètes amusantes (pour quiconque aime cet humour gras de teuf, de cul et de défonce) illustrant la "menace" que représente la fraternité étudiante pour le mode de vie des trentenaires.

Par la suite, le film essaie tardivement de développer un deuxième arc, articulé autour des personnages étudiants et la nécessité de penser à leur futur après la fac, mais le fait de manière trop didactique. Tout ce que le film veut dire passe essentiellement au travers du dialogue plutôt que de l'action ou de la caractérisation, et c'est un peu dommage.

De plus, je suis pas sûr de valider le propos final, qu'on pourra une fois de plus accuser de conservatisme. Le film essaie d'amener ça de manière positive et moins tranchée mais ça reste maladroit.

Donc voilà, c'est sympa mais sans plus.
Je retiens surtout que Zac Efron pourrait suivre un parcours à la Channing Tatum, lui aussi racheté par une comédie.

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L'indulgence.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Mec, t'es tout seul.

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Toi aussi.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

73% sur Rotten Tomatoes.
68/100 sur Metacritic
7,1/10 sur IMDb

Le film est majoritairement apprécié.

Est-ce que ça en fait un bon film? Non.

Mais c'est pas moi qui suis indulgent, c'est toi qui est trop sévère là.

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Pourquoi fais-tu la faute à la deuxième personne du singulier alors que tu ne la fais pas à la première ? #grammarnazi

Je suis trop indulgent envers moi-même.

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En fait, je vois pas comment tu peux appeler ce que le film raconte un propos, avec ce passage à l'âge adulte qui se résume à faire la fête/pas faire la fête, bosser à la fac/pas bosser à la fac. C'est tellement vide...
Et puis tu trouves que la façon de filmer la fête de Stoller, avec ses délires stroboscopiques et ses ralentis verts qu'il nous balance jusqu'à l'écoeurement, a quelque chose d'intéressant ?

Enfin voilà, je me trouve pas sévère sachant à quel point j'ai détesté le programme que propose ce film.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Ça reste un propos même si je trouve le traitement superficiel.


J'ai dit ça?


Et je me trouve pas indulgent sachant à quel point nous étions plusieurs à rire dans la salle.

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Dans ce cas, tout film a un propos. Mais c'est plus que superficiel, là : c'est la vacuité totale.



Non, mais une grosse partie du film tient là-dessus, et tu ne le mentionnes pas dans ton texte.



J'ai rigolé deux-trois fois aussi, hein, ça ne m'empêche pas de trouver ce truc naze.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je crois qu'on en avait déjà parlé (ou alors c'était avec quelqu'un d'autre) mais, non, tous les films ne s'embarrassent même pas d'une histoire à raconter. Cf. The Amazing Spider-Man 2.


Oui bah je trouve pas.


Non, la majeure partie du film tient sur les gags. Je peux les mentionner un par un si tu veux.


Moi c'était plus de 2-3 fois donc j'ai le droit de pas trouver le film naze?

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Les scènes de fête, ça doit quand même bien faire 20-30 minutes du film, c'est quand même pas négligeable. Même s'il y a quelques gags là-dedans, genre le bisou lesbien de Rose Byrne, ça reste dans la même esthétique stroboscopique.



Bien sûr, mais à te lire, j'ai l'impression que tu lui trouves des qualités qu'il n'a pas simplement parce qu'il t'a fait marrer.
Genre défendre son propos, par exemple, et le lier à Superbad, qui est autrement plus ambitieux que ce truc (et je n'aime pas Superbad).

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