Forum de FilmDeCulte

Dans Les Parapluies, chaque regard caméra est un moment de plus où Geneviève se plie aux désirs de sa mère (et à ceux de la société, donc nous - du moins le spectateur de l'époque). Si je me souviens bien, dans Monika, il s'agit plutôt de l'inverse : provoquer le spectateur, lui montrer qu'on ira à l'encontre de ce que la société, la morale, attend de la jeune fille. Il faudrait que je le revois mais c'est le souvenir et l'interprétation que j'en garde.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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Pour Monika, c'est exactement ça. J'avais oublié le regard caméra dans Les Parapluies...

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N'écoutez pas Film Freak

Gros foutage de gueule quand même :

http://www.kisskissbankbank.com/il-faut ... -cherbourg

Que vont devenir les 15 000€ de plus collectés par rapport à l'objectif?

Remastérisation 5.1 de Parking

http://youtu.be/CjwMinoxPeQ

Film vraiment improbable, mais qui emporte le morceau grâce à ses beaux plans-séquences, son utilisation merveilleuse de la couleur, et son art consommé de la composition. Je mentirais si je disais que le film m'a vraiment ému (pas d'ennui, pas mal d'admiration, mais je suis quand même resté en dehors), mais il n'empêche que j'ai trouvé ça superbe, une expérience sensorielle assez unique.

5/6


Tetsuo, au lieu de répéter à l'envi que c'est un de tes dix films préférés, tu voudrais pas nous en faire une jolie chronique ? Pretty plize ?

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

J'ai commencé à 5/6 aussi, maintenant je dois être à quelque chose comme 8/6 ... 3e de mon top all-time. Ce film m'obsède, je revois souvent certains passages (comme le monologue de Roland Cassard, sublime).

Tu as vu Lola ? C'est un peu une préquelle des Parapluies. C'est moins bien mais le génie de Demy se remarque déjà dans plusieurs séquences.

Un gros trou dans ma culture ciné!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Non, Les parapluies est mon premier Demy. Mais je verrai, c'est sûr. Bien envie de voir son film américain, aussi.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

C'est pas le plus urgent à regarder celui-là. Par contre Les Parapluies m'ont bouleversés et j'ai suradoré Lola. En fait je crois que Demy est mon cinéaste français préféré.

Faudrait que je le revoie avec des yeux d'adultes parce que j'en garde le souvenir d'un film insupportable avec ses phrases chantées sans air ni rimes.

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[Hors-sujet]

Freak dont le relooking avatar-signature est en mode PATERNITE...

[Hors-sujet]

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

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Au moins là-dessus, ton souvenir est biaisé. Ça doit être le côté "banal", prosaïque des paroles qui laisse cette impression que c'est chanté un peu n'importe comment...
Bon sinon le film m'avait bouleversé contre toute attente. Sa passion, son jusqu'au-boutisme, ses couleurs et même son absence totale de mesure (y compris musicale) qui peut hérisser le poil... tout m'y paraissait sublimé.

Ça passera peut-être mieux lors de la prochaine vision, mais en l'espèce autant je ne peux qu'abonder sur la maestria de Demy sur le film, mouvements de caméras millimétrés, set design aux petits oignons visuellement on en prend plein les mirettes. Par contre au niveau accompagnement musical j'ai trouvé cela très en deçà des Demoiselles. C'est ce que je craignais avant de lancer le film, et cela s'est confirmé lors de sa vision. Dans Les Parapluies on a essentiellement deux ritournelles répétées ad nauseam, enrobées de dialogues chantées pas toujours très percutant. Le film finit je me suis illico replongé dans Les Demoiselles et le fait d'alterner dialogues parlés "classique" et séquences chantées autorise une respiration que l'on a jamais ici... à certains moments j'avais juste envie qu'ils se taisent.
Scénaristiquement, j'ai aussi trouvé cela beaucoup plus classique qu'à l'accoutumé pour Demy. Dans ses meilleurs films il y a une dimension sordide qui manque ici, on est dans le mélo pur, sans véritable perversion. Une fille mère qui se marie avec le premier prétendant venue, dans les années 60 ça ne me semble pas une thématique particulièrement révolutionnaire... et c'est tout de même fou le nombre de pucelle qui tombe enceinte dès leur premier rapport sexuel au cinéma! Et le casting n'est pas particulièrement renversant non plus, autour de Deneuve c'est plutôt terne, ça manque de figures fortes comme les Piccoli ou Darieux des Demoiselles.

Alors oui la séquence finale est particulièrement belle, probablement la plus belle du film, mais je crois que je préfère Peau d’Âne ou Une chambre en ville à celui-ci.

4.5/6

Moi je préfère PARKING.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste