Forum de FilmDeCulte

Troisième film de la saga. Première "vraie" chanson, première Aston Martin, premier remplacement de Felix Leiter par un autre acteur... et premier changement de réalisateur: Guy Hamilton remplace Terence Young et apporte un dynamisme certain à l'action, désormais plus tendue et généreuse, grâce notamment à un recours parfois abusif aux accélérés. Les petites scènes de poursuite en voiture sont cool (le combat final avec Oddjob, moins...). Niveau globetrotting, pour la première fois on voyage avec trois décors différents (les deux précédents ont globalement un pays et demi à nous montrer).

Ce qui est vraiment réussi, c'est le méchant: son nom, sa dégaine, son plan, sa mort sont mémorables. Ses interactions avec Bond sont savoureuses.

J'ai apprécié également l'impact étonnamment tragique de la mort de la première Bond Girl (la fameuse fille enduite d'or) et la tentative de vengeance par sa sœur (deux éléments qui seront cités dans QUANTUM...).

Sinon j'ai pensé à deux reprises à Nolan: lorsqu'on voit ces rangées de soldats qui s'écroulent au sol en succession comme dans DUNKERQUE, et lorsque l'avion se dépressurise et passe à la verticale un peu comme dans TDKR.

Par contre, on remarque le début des bêtises: certes, Dr. No avait des mains de métal, mais Oddjob avec son chapeau frisbee coupant, ça préfigure déjà les conneries de l'ère Moore et c'est dommage.

Enfin, j'étais presque heureux de voir qu'Hollywood n'a pas attendu le fond vert pour placer des acteurs devant des rétroprojections dégueu de scènes qu'ils auraient facilement pu tourner en live:

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

J’espère surtout que tu as pensé à Catch Me If You Can.

C'est plutôt Pinewood qu'Hollywood...

QGJ : tu vas tous te les faire ?

C'était un de mes préférés gamins celui-ci, et un de ceux que je n'ai pas revus depuis l'enfance.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

On va voir. Je sais pas si je vais me refaire ceux que j'ai déjà vu...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Énorme déception lors d'une deuxième vision en 2006 (après une découverte en 2002) du film que j’estimais jusqu’alors comme le meilleur épisode de Connery et sans doute un des meilleurs de la saga.

Quelle ne fut ma surprise de constater alors qu’en dehors de quelques détails par-ci par-là (Bond qui voit un adversaire reflété dans l’œil d’une femme traîtresse qu’il vient d’embrasser, le machisme général abusé de Bond dans cet épisode jusqu’à la conversion de Pussy Galore en hétéro, la scène « Do you expect me to talk ? ») et de quelques scènes réussies (l’Aston Martin DB-5 et ses gadgets, toutes les scènes avec Oddjob – Bricole en français !), le film se traîne péniblement durant son tiers central.

De plus, le plan du méchant demeure assez « petit » finalement. J’aurai aimé voir plus de sadisme comme le meurtre « midassien » de Jill Masterson au début du film.

Un bon début, une bonne fin, mais un milieu mou.

Je préfère nettement les Bond "géopolitiques".

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From Russia with Love est une vraie chanson..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Certes mais elle est dans le générique de fin je crois, bref, c'est pas 100% la "vraie" formule.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste