Forum de FilmDeCulte

Grâce à toi, je viens de découvrir qu'Ed Lachman était le chef op des deux derniers Seidl que j'adore, Paradis: amour et Import/export !

Ça fait un petit moment que j'entends parler de ce film (depuis son passage à Cannes)... j'aurais bien aimé un rattrapage en bluray mais je pense que je peux me toucher.

en dvd: http://www.blurayactu.com/two-gates-of-sleep-en-dvd/

Avec l'excellent Brady Corbet de Martha Marcy, Mysterious Skin... la boucle est bouclée

Il y a aussi l'esthétique numérique de Michael Mann, qui recoupe Emmanuel Lubezki (les prémices dans Ali), Dion Beebe (Collateral & Miami Vice), Dante Spinotti (Public Enemies), ou Stuart Dryburgh (le pilote de Luck et le film d'Ami Canaan Mann, Texas Killing Fields).



Mélange de sous-exposition et d'hypersensibilité, de tons pastels et d'effets moirés, de bruit vidéo et de pointillisme...



Hyperréalisme de la dite "haute définition", son piqué accru qui uniformise tout en se perdant dans les détails...

Je trouve ses expérimentations passionnantes malgré les défauts inhérents au support.

Comme je l'ai dit, je pense qu'elle a surtout dû trouver un prétexte pour se tirer, je suis sûr qu'il a dû être bien affreux avec elle de son côté. D'ailleurs, je crois que la seule star avec laquelle il se soit entendu Godard, c'est Johnny...

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N'écoutez pas Film Freak

Damned! Voici deux extraits de Birth :

Le prologue avec la sublime musique d'Alexandre Desplat

Premier plan typique des filatures chez Gus Van Sant. Travelling avant en surplomb, dans la foulée, qui prend son temps, sauf qu'ici il a peut-être utilisé une cablecam.



Le plan-séquence en gros plan sur Nicole Kidman

Impressionnant de voir comment, parti d'un mouvement de grue en plan d'ensemble au-dessus du public pour aller chercher l'actrice (qui se distingue grâce à sa robe claire), il parvient jusqu'à son visage en zoomant pour terminer en plan fixe. Génie des frémissements.

Je crois que le truc qui coince chez Champetier, c'est que c'est l'une des rares chef-op dont le boulot n'a rien de généreux. Chez quasiment tous, même les très sobres, tu sens un plaisir de manier la lumière, l'envie de faire chanter l'image, d'en dégager une beauté. Elle, même quand ça repose sur de grandes idées, ça s'opère souvent par soustraction, ça donne une image très stricte, très austère, droite dans ses bottes mais peu aimable. C'est particulièrement frappant sur un film comme Un couple parfait, à la lumière hyper rigoureuse, mais qui menace tout le temps de verser dans la sous-exposition illisible, c'est assez étouffant.

Sinon plein plein plein de noms, j'ai de quoi aller explorer, merci à tous !

Ah tiens j'avais zappé l'étonnant et l'insaisissable Eduardo Serra (Incassable, La Veuve de St Pierre, Grosse fatigue, Le Mari de la coiffeuse...).

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I think we're gonna need a helmet.

Lui sa filmo c'est du grand kamoulox. Son travail sur La jeune fille à la perle était épatant, le reste c'est couçi-couça (sur les deux derniers Potter et les derniers Chabrol, pas très fan par exemple).

Allez, parmi les 120 noms listés, un peu de Gregg Toland (que je connais assez mal au-delà de ses quelques films emblématiques).

Sous l'air de toujours jouer pareil avec le contraste, il fait finalement des choses assez différentes Toland. Baroque violent et ciselé, franchement assumé (Citizen Kane) ; étrangeté plus discrète mais aussi plus riche, dans une sorte de réalisme fantastique beaucoup plus fin (Les Raisins de la colère, avec lumière anti-solaire ou douches justifiées par toutes les sources possibles, et de grandes aérations comme chez Gabriel Figueroa). J'aime bien cette variété.

Un chef-op' trop peu connu, qui fait pourtant des merveilles dans le monde de la musique, c'est Smooth :

http://www.youtube.com/watch?v=4TYv2PhG89A

Lol, c'est nul.

Ou LA JEUNE FILLE DE L'EAU.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ce que je réfère de Doyle je crois que c'est Psycho de Van Sant, vraiment une réussite...

Ou sinon cet ofni :