Forum de FilmDeCulte

Mouais... à revoir pour ma part.

Il me semble qu'il fonctionnait moins bien sur l'ironie en tout cas. Je ne l'avais en aucun cas trouvé amusant. Il était criard et agressant d'un bout à l'autre. Et sexuellement, c'est hyper naze pour un James Bond.

Je me les retape tous. J'en reparlerai dans le topic une fois revu

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1. C'est faux.
2. Tu kiffes Skyfall qui se prend beaucoup plus au sérieux.


Euh ouais non.

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Il manque un peu d'humour et de sexe dans les relations hommes femmes. Mais je trouve que Javier Bardem apporte un humour bien barj, et aide à ramener le film sur la bonne voie, celle du ludisme.

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Tu n'es pas obligé d'avoir de l'humour pour qu'un film soit ludique. Enfin bon je chipote sur le langage

Ouais, mauvais choix de mots peut-être. Le personnage de Bardem est plus amusant que drôle à vrai dire. Tu sens l'acteur s'amuser à travers le personnage, et il le fait avec beaucoup de créativité. C'est ce qui le rend ludique. C'est une qualité importante dans un film de ce genre je trouve.

Almaric est un excellent acteur. Mais parfois, il a une prétention qui le rend un peu guindé, comme dans QoS. Ça plombe le film

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Fermez la, QoS c'est super cool.

C'est aussi bien que Spectre.

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Je l'avais vu en 1999 et j'avais beaucoup aimé même si je ne me rappelais plus de grand chose.

La première heure est lente à démarrer et, malgré que Lazenby soit un Bond honorable, il n'est quand même pas Connery. Mais ça passe. L'humour absurde de la situation (Bond endossant l'identité d'un généalogiste en kilt et passant du temps avec des poupées Barbie hypnotisées...) laisse quand même de la place à une ambiance hivernale mortifère à la Dracula (ce repaire montagnard enneigé, ce "Conte" avec ses femmes esclaves sous son contrôle... même la veste de Bond fait Jonathan Harker).

Au bout d'une heure et demi le film démarre réellement, les quelques vagues scènes de bourre-pif du début cédant la place à une poursuite en voiture/stock car bien dynamique, une séquence à ski séminale pour la saga (et pour Nolan encore une fois) et un final génial d'assaut sur la forteresse qui culmine en une poursuite en bobsled dynamique au possible. Peter Hunt, dont ce sera le seul Bond, passe à la réa pour la première fois après avoir co-monté les premiers films de la saga et apporte de l'énergie aux scènes de baston - presque trop à vrai dire tant il cut, élude, téléporte les acteurs et accélère les actions. Et il se fait plaisir aussi niveau cruauté, comme avec cette interminable chute d'un homme de main transformé en pantin qu'on a tout le loisir de voir choir jusqu'en bas de la falaise, ou bien cet autre sbire qui se fait broyer dans un canon à neige et voit ses entrailles rougeâtres dispersées sur la neige immaculée, ce qui vaut à Bond de lâcher, narquois: "He had lots of guts"

Enfin il y a bien évidemment cette histoire d'amour entre Bond et Tracy (Diana Rigg) qui, si elle n'est pas pleinement aboutie, notamment parce que Lazenby n'est pas suffisamment bon acteur, apporte un plus à la saga. Bon après j'avoue que je préfère l'idée de la fin que la fin en elle-même, amenée un peu n'importe comment. Mais ça reste marquant dans l'histoire de la saga.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Considéré désormais comme un des meilleurs si ce n’est LE meilleur. Pourquoi ? Franchement je sais pas.

Peut-être parce qu’il s’y passe un truc important : James Bond se marie juste avant que sa femme ne se fasse tuer.
Ca aurait peut-être eu plus d’impact si le personnage de Tracy n’était pas aussi sous-exploité et peu fouillé.

Déjà y a un pré-générique faiblard où la belle va se suicider dans l’océan et, cool, l’agent 00Moule passait par là (ouais parce que Lazenby, c’est définitivement non, c’est une espèce d’amalgame chelouoïde entre Connery le froid suave et Moore l’épais aristo). S’ensuit une heure où le personnage, malgré la beauté de Diana Rigg, est une des Bond Girl les moins attrayantes qui soient.

Et il ne suffit pas d’une séquence « montage » de moments passés ensemble pour le couple sur la chanson d’Armstrong pour qu’on y croit. Surtout qu’elle disparaît pendant une heure pour ne revenir (encore une fois, un beau deus) qu’à la fin, et hop tu te maries, et hop tu meurs comme une merde (le meurtre, par un Blofeld en minerve et son « homme » de main, la grosse Bunt, est d’un torchisme…) après que Moule-Man ait passé 2h20 à démanteler une non-intrigue (même si j’aime bien le coup de Blofeld qui veut se faire anoblir) où les rares scènes d’action un tant soit peu bondiennes sont longues et redondantes (a bout de la 3e poursuite en sports d’hiver, j’attendais la zique des Bronzés).

Tout est mou, l’action, Lazenby, le film…

Restent un nouveau thème mythique de Barry et…la toute toute fin, assez belle. C’est le film du potentiel gâché par excellence cet épisode.

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