Forum de FilmDeCulte

Passionné de science-fiction, le jeune Ben Crandall souhaite plus que tout au monde rencontrer des extra-terrestres. Une nuit, le garçon fait un rêve étrange concernant un vaisseau spatial. Le lendemain, il décide de construire cet appareil volant avec son ami Wolgang, génie en herbe.

Je n'avais inexplicablement jamais vu ce film qui s'inscrit à fond dans la mouvance Amblin/E.T./Goonies de son époque. Et franchement... c'est pas jojo. Dans un registre déjà vu plusieurs fois (et dont on rebouffera trente ans plus tard à coup de SUPER 8 et STRANGER THINGS), la comparaison fait mal.

En fait on sent que Dante veut faire sa comédie. Au bout d'une interminable heure, c'est ce qu'il finit par faire via le chapitre spatial qui sabote volontairement le film, sorte de proto-GREMLINS 2 au sein même de GREMLINS 1. Mais comme pour justifier le droit de faire ça, il surcompense sur le "merveilleux", en forçant ses effets, en tartinant de musique Goldsmith, sans jamais y croire lui-même. Il n'y a pas chez lui une vraie croyance comme on peut en voir chez Spielberg. On sent que son vrai délire c'est filmer Robert Picardo avec des moumoutes, pas de véritablement nous émerveiller avec le monde de l'enfance.

Moins beau qu'E.T., moins fun que les GOONIES, moins complexe que STAND BY ME, le film n'a quasiment rien pour lui hormis une aura nostalgique et quelques moments trèèès vaguement touchants grâce à Ethan Hawke qui, lui, croit jouer dans un vrai film. Après j'admire la "dynamic range" du film, avec ses excès comiques de la deuxième heure, mais bon sang... Et puis cette fin en mode PETER PAN sans queue ni tête, avec ce personnage de love interest désincarné...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Un film d'enfance que j'avais revu à la baisse oui.

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J'adore ce film. J'ai beau y voir tous ses défauts, j'y suis attaché comme c'est pas permis.
Pour moi il a beaucoup plus de cœur que les Goonies justement, mais c'est complètement personnel.
Si un jour j'ai le temps j'écrirai un peu plus sur tout ce que je kiffe là dedans.

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Netflix les gars, Netflix.

On est presque aux antipodes d’E.T. avec ces aliens what the fuck qui viennent torpiller toute possibilité d’émerveillement et d’enchantement. Il y a quelque chose de sadique dans le sabotage de cette rencontre du 3e type (et de série Z) avec ces limaces de l’espace qui se jouent du sérieux et du caractère solennel et résolument naïf avec lesquels les personnages (et sûrement les acteurs qui les incarnent) l’envisagent…
A défaut d’être magique et bouleversante, l’exploration est étonnamment grotesque et jubilatoire par la monstrueuse déception qu’elle entraîne. Bref, c’est une curiosité fun.