Forum de FilmDeCulte

Très bien, je vais suivre ce conseil alors.

As i lay dying existe en bilingue en folio.
C'est le premier Faulkner que j'ai lu, dans cette édition. Un bon point de départ.


Ah ah j'ai lu tous les livres de ton top à l'exception de l'Antunes, et j'aime à peu près tout, jusque dans la citation de l'obscure poésie de Stephen Crane que je croyais être le seul là aimer...
Fais gaffe, tu vas mal finir.


Dans les grands textes de Bernanos, il y a aussi La nouvelle histoire de mouchette.

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Très chouette top, Ilou.
Soit j'ai lu, soit ça m'attend sur mes étagères depuis des lustres (sauf Fondane, que je ne connaissais que de nom), mais tu me donnes envie de me replonger dans Faulkner, puisqu'il m'en reste encore une tripotée à lire.

Quant à lire Faulkner en VO, c'est cryptique même pour des native speakers, mais une fois qu'on a laissé le rythme entrer, ça se lit assez bien. C'est beaucoup plus léger que du Melville, par exemple.

Joyce par contre, les années passent, mais je peux toujours pas : je trouve ça effroyablement chiant, même si oui, bien sûr, c'est brillant.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Stephen Crane a le don, comme Beckett et Rozewicz, de me fendre le cœur en trois mots, mais je suis un grand sentimental. Comme toi, tu te dévoiles !

Essaie Antunes à l'occasion, tu pourras l'incorporer dans ton top découvertes 2015, ça fera plaisir à Castorp (pas sûr que tu aimes ceci dit, mais ça vaut la lecture)



#Jesuiscowboy. (ou pas)



Même sous le soleil de Satan, malgré ses faiblesses, me semble être un texte "flamboyant"/important (plutôt que grand pour le coup) Pour une première oeuvre, c'est remarquable, en tout cas.



Heureux homme, remets toi y, c'est inépuisable !

Et Fondane, c'est génial, comme ce qui se fait à l'Est depuis un petit bout de temps.



T'as lu Dubliners ? C'est par là que je suis entré dans Joyce (ce topic s'enfonce de plus en plus), et c'est toujours un texte que je recommande aux dégoûtés d'Ulysses, c'est plus "direct", plus abordable, et ça permet de toucher (décidément) ce qui fait la valeur de cette oeuvre beaucoup plus "viscéralement".

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ART: Ça mène à l'hôpital. A quoi ça sert, puisqu'on le remplace par la mécanique qui fait mieux et plus vite.

J'ai l'intégrale de Stephen Crane sur mes étagères (plus pas mal de ses écrits de reportage), mais je suis encore loin d'avoir tout lu. Je vais me plonger dans sa poésie cette année, vous donnez envie.



J'ai lu des bouts ; mais Joyce, vraiment, je rentre pas dedans. Je trouve ça trop théorique, je n'ai pas l'impression de lire des romans, mais une grammaire pour modernistes. C'est pour ça que j'aime tellement Faulkner, d'ailleurs : il y a un parti pris esthétique radical, mais d'abord, il y a un désir de raconter une histoire, des personnages, un monde. Je ne retrouve pas ça chez Joyce.
(Mais j'abandonne pas, hein, j'arriverai peut-être à passer outre ces réserves un jour)

Sinon, je vais ouvrir un topic qui devrait te plaire dans la journée. Ca te fera participer plus au forum.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Tu ne m'auras pas sur la simple base du teasing ! (quelque part, je suis une courtisane)

Joyce donne du "travail" à lire, mais quant tu le lis, relis et re-relis, il y a une grande "Joie" dans ses œuvres, un bonheur d'écrire, d'ex-primer. Plus que le "je donnerai du boulot pour 100 ans aux universitaires", sentence finalement ambivalente. J'en parle assez mal, mais la sanctification de Joyce au panthéon du génie et l'abondance de commentaires lui ont fait beaucoup de mal.

Ulysses, dit très bêtement, c'est l'odyssée/"""""histoire""""" d'un mec ordinaire. Et c'est bouleversant de voir la richesse de cela, de se laisser désarmer.

Par ailleurs, il est où caribou ? C'aurait été cool de voir ce qu'il a lu (et d'avoir dans le même topic tous les galants de scythe )

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ART: Ça mène à l'hôpital. A quoi ça sert, puisqu'on le remplace par la mécanique qui fait mieux et plus vite.

Pas trop trop lu cette année mais dans les livres que j'ai aimé :
- "Nord" de LF Céline. Lecture assez aride et certaines pages restent très cryptiques mais je crois aussi que j'ai rarement autant ri en lisant Céline.
- "Fear Of Flying" Erika Jong. J'y suis allé à reculons, ma seule motivation étant la préface d'Henry Miller et en fait c'était très très bien. Un livre féministe pour ceux qui ne les aiment pas trop. Je recommande grandement à tous les fans de littérature /cinéma avec des juifs new-yorkais névrosés et trop psychanalysés (Woody Allen, Philip Roth etc.)
- "La Confusion des sentiments" de Stefan Zweig. Très facile à lire, c'est pas un chef d'oeuvre, mais si vous voulez lire quelque chose de simple et rapide, je crois que Zweig est très bon.
- "La Batarde" Violette Leduc. Un côté un peu trop introspectif qui m'agace un peu mais le style arrive à être brillant sur certaines pages. Et puis il y a de beaux portraits du monde littéraire parisien?

En cours de lecture : "Histoire de l'Art", d'Elie Faure. C'est assez volumineux mais j'ai l'impression de redécouvrir l'Art à travers les yeux de Faure. Les descriptions sont très justes, très simples, très poétiques.

Mais justement, je n'ai encore jamais eu ce sentiment, au contraire, j'ai toujours trouvé ça glaçant.
Tu veux pas me mettre quelques citations dans mon topic tout neuf et m'expliquer ce qu'elles te racontent ?



Ca, ça me fait grave envie.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Pour la peine, Castorp, je vais te spoiler la fin d'Ulysses.



Tu l'as bien cherché.

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2. Die.
3. Rot.

Castorp, n'hésite aucunement pour Faure! C'est un des génies littéraire du XXe siècle doué d'un fin observateur. Les descriptions faites dans l'Histoire de l'Art sont aussi simples qu'elles sont belles et justes. Que demander de plus à un critique?

Et comme un petit argument d'autorité ne fait jamais de mal, saches que Faure a eu une influence considérable sur LF Céline et Henry Miller entre autres...

Ca m'a fait rire, mais comme tu n'es qu'une sale courtisane qui fait rien que pas répondre à mes topics, je ne te gratifierai pas d'un "lol".

@xavi : en tout cas, c'est sur ma liste d'achats.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Karloff, je recommande Epépé, même si parmi ceux qui l'ont aimé autour de moi, 66,6666 % se sont foutu en rogne à cause de la fin au point de changer d'avis sur l'ensemble du bouquin.

Mon avis ici : http://forum.plan-sequence.com/post665449.html?hilit=%C3%A9p%C3%A9p%C3%A9#p665449

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-I failed.
-Good. Now go fail again.

Ah bah ça donne envie, mais le top a disparu. Quel modo a chié dans la colle sur ce coup-là?

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VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur

Devait y avoir "Antigone" dans le message.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

C'est le top de qui, qui a disparu ?

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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