Forum de FilmDeCulte

Je serais assez de cet avis. Tout est trés soigné, le décor (et le décorum), les habits, l'élégance un peu "anorexique" de Mouglalis et sa belle voix profonde. Tout est trés beau, racé. Les moment musicaux liés au quotidien sont très réussis. On ne croit pas trop à la passion entre les deux protagonistes, qui tient plus de l'admiration reciproque (le "Tendre -sur-estime") que du vrai sentiment.
L'épouse délaissée est touchante et attachante, peut être plus que les deux héros.
4/6 également.

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Preso en la carcel del amor oscura

Mine de rien, Kounen se construit une carrière assez originale et insaisissable. Ça c'est le bon point. Le film en lui-même contient de bonnes choses (c'est plutôt joli, très classe) et de moins bonnes (le ballet qui ouvre le film ne parvient pas un seul instant à retranscrire "le génie en avance sur son temps", au point que l'on ne peut qu'approuver les spectateurs qui hurlent et sifflent).
3/6

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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J'ai lu ailleurs que la scène du Sacre était la seul moment où l'on vibrait un peu, justement..

J'irai le voir bientôt.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Oui là je trouve Cosmo dur, elle est superbe cette scèquence d'ouverture, et ce n'était pas évident justement de faire revivre aujourd'hui ce sentiment de scandal. C'est ce que Kounen a fait de plus maîtrisé je trouve (en plus il y incorpore habilement sa fascination pour la transe et le chamanisme);

C'est aussi ce que je préfère dans le film. La suite n'est pas aussi forte, intense, que ce début.

Argh, déceptioooon...

Mais pas pour le début: la reconstitution de la première du Sacre a l'air de fort coller à la réalité et c'est vraiment réussi. La choré flippante, la musique never heard before (c'est la version de Simon Rattle!), la marmite qui bout petit à petit, le stress du chorégraphe... C'est joliment exécuté, c'est tendu... Et le meilleur du film est passé.

Mis à part donc ce prologue pour lequel, à vrai dire, je me suis déplacé, j'ai trouvé ce film assez inintéressant et finalement fort creux. On évoque donc la relation "torride" entre Coco et Igor, et... voilà. Il ne s'y passe quasiment RIEN, en fait. On attend que ça se termine en s'ennuyant poliment. La femme d'Igor, malade, sait tout mais ne dit rien, elle souffre doublement. C'est le seul personnage intéressant. Mikkelsen est assez crédible, il a une belle prestance, mais j'ai malheureusement eu un gros blocage avec Mouglalis. Déjà, sa voix, j'ai du mal, mais je ne la trouve vraiment pas très bonne actrice. Elle ne transmet rien, si ce n'est de l'ambiguïté.
Et Kounen de tenter de nous enivrer avec cette histoire plate à coups de tournoiements de caméra en-veux-tu-en-voilà: il y a des trucs très classes mais qui, à la longue, finissent par souler.
Ca se termine sur un curieux mais joli montage, mais le temps de rouvrir l'oeil et le film est fini.
Reste quand même la bande son, solide. A côté de la musique de Stravinski, forcément fabuleuse, Gabriel Yared s'est montré fort inspiré. Bref, la BO doît être bien meilleure que le film.

Et pour jouer au petit jeu de la comparaison facile, j'ai trouvé le film d'Anne Fontaine bien plus intéressant et bien plus convaincant, tant dans son scénario que dans l'incarnation de Chanel: Tautou fiste Mouglalis.

2.5/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

"déception"? c'est un kounen, mec, tu attendais quoi?

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tu as un lien?

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C'est beau un homme plein de préjugés.

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Scène coupée au montage, dommage. Peut être dans les bonus DVD ?

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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tant il est vrai que tu en es exempt.

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Ben, je sais pas, le projet m'attirait vraiment... C'est vrai, j'ai v0/6mi 99 FR (le seul que j'avais vu de lui), mais en l'occurence c'est pas forcément Kounen que je blâme, c'est surtout le scénario.


J'aime quand on saisit mes perches tendues.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Tu me vis pas intervenir gratuitement dans un topic comme tu viens de le faire.

Surtout que tu places ta vanne en néantisant délibérément le fait que c'est vraisemblablement un film bien bien différent des précédents Kounen.
Arnotte a pas été déçu par Dobermann 2 là.

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