Forum de FilmDeCulte

Modéré : message découpé.

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Bon, je vois bien tes intentions, mais franchement le résultat est non seulement moche (tous les textes en citations comme ça, donc plus chiant pour répondre), mais frise le ridicule quand il s'agit d'un texte de 3 lignes comme ça, qui n'a visiblement pas été écrit pour faire un topic seul.
Si tu avais vu ça avec Bliss, il aurait pu s'en charger lui-même, s'il fallait absolument que son fil soit tronçonné.

Tout pareil que la grosse peluche sautillante.

D'ailleurs, on devrait faire deux sections du genre "les nouveautés dans les salles" et les "films déjà sortis et qu'on a vus sur DVD" (enfin, pas avec ce nommage à la con, hein...)

yep, je suis d'accord m'sieur panda.
en fait, c'était un premier essai pour voir ce que ça donnait... Bon ben ça donne rien

Si Bliss veut refaire ses messages, no prob, je virerai mes créations...

Voilà, une première tentative, un coup d'essai, pour ceux qui, comme Mon Colonel, se demandaient s'il y avait des modos dans l'avion...

Pour le "nommage" des fils... Bah je sais pas... J'ai appliqué ce qu'il y avait déjà...

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Juste un conseil, Zad, ne fais rien pour l'instant, parce que sinon, on va perdre du temps à commenter ta modération...

En fait, je propose qu'on balance les mini-critiques groupées dans la section "Foire aux messages". Le topic "vos critiques" devrait être uniquement consacrés aux films qui ont leur propre topic. Non?

D'ailleurs, on pourrait rebaptiser la section "news & bandes-annonces" en "actualité du cinéma", c'est plus général.

Bah voilà pareil. En soi c'est pas très grave mais ça ne fait qu'ajouter en bordel du coup, le fil explosé en 5 avec des auteurs différents et un fil initial en citation...bon tout ça disparaitra en 2e page vite mais bon.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Suite à la discussion ici...




Grace Elliott, une belle Anglaise royaliste résidant en France, décide de rester sur place lorsque éclate la révolution. Son ancien amant, le duc d'Orléans, cousin de Louis XVI acquis aux idées révolutionnaires, tente de la protéger...


Je suis un peu déçu. J'en attendais à vrai dire beaucoup, et concernant le point de vue inédit (royaliste) posé sur la révolution française, je ne suis pas déçu : c'est passionnant. Le Paris révolutionnaire est vraiment vu sous l'angle de la guerre civile, une sorte de cohabitation étrange entre un quotidien qui continue sa course (ne serait-ce que par la noblesse qui continue à y évoluer) et une violence généralisée, qu'on ressent ici de façon bien plus profonde que dans les nombreuses reconstitutions ayant fait étalage des horreurs de la Terreur. Rohmer n'a pas besoin d'éclat gore, il lui suffit de choisir le point de vue des traqués : j'ai adoré toute la scène du sauvetage de Champcenetz, jusqu'à la scène ultra-tendue de la fouille, tout ce qui va dans ce sens d'un pays devenu fondamentalement dangereux.

C'est sur le procédé visuel que j'ai plus de réserves. Je n'ai jamais pu m'empêcher d'avoir un certain mépris pour les cinéastes lorsqu'ils utilisent une technique qui les dépasse, aveugles à la vulgarité du rendu, et c'est malheureusement ce qui se passe souvent ici, tant le fond vert et les incrustations foireuses évoquent une sorte de doc france télévision de dimanche après-midi (et encore, le SD du DVD a du aider à faire passer la pilule). On est effectivement loin de l'étrangeté habituelle des matt-paintings, et le mélange de peintures à l'huile (qui évoquent plutôt un crayonné mou) et de corps affreusement numériques créent un grand écart de textures très gauche qui vient en toute inconscience briser tout chance d'immersion (quand bien même celle-ci passerait par un détour plus complexe : je parle même pas d'identification, mais de cohérence artistique). Cette superposition artificielle devient complètement théorique, il ne s'en dégage aucun charme.

A la décharge de Rohmer, on l'oublie assez vite (aussi parce que les extérieurs sont finalement assez rares) : ça m'a énervé au début, et puis l'histoire devient assez prenante pour qu'on y pense plus. Ça permet aussi la vision d'un Paris inachevé, relativement vide et vaste, parcouru comme un no man's land. Vision séduisante, mais le problème est vraiment d'ordre technique.

Lucy Russell est excellente, sinon.

Topic génial où tous les intervenants sont soit morts numériquement, soit morts physiquement.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Génial

morts physiquement?

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Pandi si je ne m'abuse.

Loool.

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N'écoutez pas Film Freak

Putain lol...

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CroqAnimement votre

Ben merde. J'tais pas au courant.

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J'ai crains pendant de longues minutes que la douloureuse projection des Amours d'Astrée et Céladon allait se répéter. Parce que comme le dit Tom, visuellement c'est atroce. Non seulement les scènes en extérieurs (qui m'ont donné une drôle d'impression de déjà-vu, un truc moche que j'aurais vu dans mon enfance mais que je suis incapable de déterminer), mais les scènes d'intérieures tout autant, avec ses lumières blafardes. Mais bizarrement on s'habitue assez rapidement au dispositif et on l'oublie (le mieux qu'y puisse lui arriver). Probablement aidé par la prestation des deux acteurs principaux, pareillement bons. Par contre, j'ai été étonné tout du long par le discours du film, ce royalisme d'outre-tombe qui ne voit dans la révolution française qu'une farandole de gueux uniformément détestables, à de très rares exceptions (ces exceptions étant systématiquement incarnées par des personnages conservant une certaine révérence à l'endroit de Grace Elliot). Rohmer aurait fait un film sur les gilets jaunes qu'ils se serait cantonné à filmer le couple Macron, se lamentant de la bêtise et de la violence de son bas peuple, sans jamais montrer le revers de la médaille. Étonnant. Et pas très intéressant.