Forum de FilmDeCulte

Essentiellement à Bordeaux, non ?

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There is no such thing in life as normal

Je ne l'ai donc vu jouer qu'à l'époque de Bordeaux d'où l'ignorance totale de sa carrière marseillaise

Merci

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There is no such thing in life as normal

Au collège, je devais être en 6e/5e, c'était la "mode" d'avoir des bouchons de pneus chromés sur son vélo, et collège de ZEP oblige, c'était encore plus cool d'aller en piquer sur des voitures.
Un aprem' avec des potes, on se décide à aller à la recherche de bouchons, on trouve une caisse qui en a, et bien sûr c'est à moi qu'on donne la lourde tâche d'aller dévisser les bouchons avec une clef à molette. Je m'avance vers la voiture, je me met à genoux et n'ai même pas le temps de toucher le bouchon que le mec sors de chez lui et commence à hurler. On se barre tous en courant, complétemets térrifiés. Faut dire qu'on était assez cons pour faire ça dans un quartier résidenciel, donc si les voitures étaient devant les maisons, les proprios étaient forcément chez eux...
Après on a plus rééssayé, on avait trop peur de se faire chopper.
La première et la seule fois ou j'ai fait le "délinquant".

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J'étais en seconde et des potes d'une autre classe me proposent d'aller traîner dans un parc pour fumer des joints. Moi je fume pas et j'ai encore deux heures de maths, donc pas pour moi.

Là mes potes se foutent un peu de ma gueule et commencent à me charrier sur le fait que pendant qu'eux seront en train de s'éclater, moi je vais passer deux heures avec JC, alias Jean-Claude D., mon prof de maths que l'on prend un malin plaisir à appeller par son prénom quand il a le dos tourné et qui est un bon catho bien coincé (et je le connais un peu en dehors du lycée en plus).

Finalement pour mettre un terme à la conversation alors qu'on se sépare, je lance vraiment très fort : "M'en fous, t'façons deux heures avec JC ça défonce largement plus qu'un buzz !".
Pas besoin de préciser où se trouvait le prof juste à ce moment là.

Le truc marrant c'est que j'ai même pas eu à me retourner pour piger, j'ai vu les visages autour de moi se décomposer, certains qui s'enfuyaient carrément pour aller pleurer de rire en cachette. J'ai adopté la seule solution raisonnable, ne pas me retourner, faire comme si tout était normal et me diriger vers ma salle de classe. Alors seulement je me retournai vers mon prof et lui souhaitai le bonjour avec un grand sourire.

Quand je revois nombre d'épisodes similaires dans toute ma jeunesse, je me rends compte que la plupart de mes potes se seraient fait allumer à ma place, mais que moi j'aitoujours eu un "délit de bonne gueule". J'ai pu dire et faire des conneries énormes et le plus souvent les profs n'arrivaient tout simplement pas à croire que MOI j'aie pu faire ça. Du coup, on me disait jamais rien.