Forum de FilmDeCulte

Il suffit juste de regarder l’écran et d’attendre

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

lol, mais oui il faut s'accrocher un peu pour rentrer dedans.

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CroqAnimement votre

La mère à Puck?

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Netflix les gars, Netflix.

Pas de saison 2 et c'est très bien comme ça.

https://amp.usatoday.com/amp/4491269002

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J'ai toujours rebondi. Quand j'ai fait Jet Set 2 qui a été un échec, je me suis posé des questions et suis revenu avec Camping

Fabien Onteniente, Mardi 12 mars 2013

Fan de la BD depuis toujours, fan du film...putain par contre ici je suis plus réservé, je trouve ça assez foutraque. J'ai dur à me plonger dedans

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Combien d'épisodes matés ? Parce que oui c'est un peu laborieux au début.

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Je suis sûrement pas un fan ultime mais j'adore la BD, le film ainsi que The Leftovers donc autant dire que j'étais bien chauffé. J'étais intrigué jusque là sans trop savoir quoi en penser réellement jusqu'à ce fameux épisode 6 qui m'a mis une énorme claque... Un des meilleurs trucs que j'ai vus tous supports confondus depuis bien longtemps, c'est énorme.

Bon bah voilà c'est terminé, série incroyable tout de même, qui avait pu prédire ça ? C'est original, ambitieux, tout ne marche pas mais il y'a aussi des moments dingues et j'aime assez ce côté casse gueule en réalité.

Déçu de la fin d'Ozymandias en revanche, je vois pas trop l'intérêt de prendre parti comme ça et effectivement c'est un peu gentillet: tout le monde a été mis à sa place de gentil/méchant alors que je préférais quand la série jouait plus sur l'ambiguïté des personnages. Il en reste un peu sur Dr. Manhattan mais c'est trop inoffensif...

Mais sacré impression d'ensemble malgré tout et je suis pas prêt d'oublier cet épisode "flashback".

Je suis donc fan de Leftovers et Watchmen mais j'ai une sacré flemme de me lancer dans Lost, surtout que je connais la chute.

Lost c'est plus long et ça ne renvoie pas aux mêmes sources : ça puise essentiellement dans le roman d'aventure type Edgar Rice Burroughs ou H. Rider Haggard à base de jungles et "mondes perdus", avec du révisionisme conspi genre dark sixties/hippie fascism pour le "lore" SF. Et Lindelof y est plus contraint niveau écriture, n'étant pas seul à bord. Je trouve que c'est pas plus mal, ses vélléités post-modernes ne débordent pas comme c'est le cas sur ses projets suivants... mais son côté tarte ressort du coup d'autant plus, surtout sur la fin. Malgré cette dernière saison déconcertante (pour rester poli) et un côté encore "classique" dans le traitement, ça reste ludique et ambitieux, et les personnages sont mémorables et exploités jusqu'au bout avec beaucoup de sensibilité.

The Leftovers, j'en garde malgré mes bons souvenirs un arrière-goût de longue tartinade dépressive et un peu complaisante dans sa manière de se "focaliser sur l'humain" en gardant le mystère de la situation en périphérie. Ca reste du trauma porn, même si c'est élégant. Pareil pour Watchmen, qui m'a donné aussi l'impression de faire pas mal de contorsions "politiques" pour bien réduire Rorschach à n'être bon qu'à inspirer des milices crypto-trumpiennes, et se caler sur l'air du temps. Pas sûr que ça vieillisse très bien à ce niveau, même si l'élaboration à partir du materiau d'origine est parfois très satisfaisante.

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Looks like meat's back on the menu, boys!