Forum de FilmDeCulte

Après le choc provoqué par Ken Park, Larry Clark revient avec un nouveau film toujours centré sur des adolescents américains, cette fois-ci une bande de skateurs hispano de South Central. Surprise. Le film s'avère beaucoup plus doux et apaisé que ces précédents brûlots même si Larry Clark garde un esprit critique sur l'Américain d'aujourd'hui. Magnifiquement réalisé - le cinéaste est un grand photographe ne l'oublions pas -, Wassup Rockers est un film libre, loin des clichés attachés à la jeunesse des Ghetto.

4-5/6

l'attente monte doucement pour moi. Ken Park m'avait plutôt déçu, alors que j'étais jusqu'à présent un inconditionnel du cinéaste. Que Wassup Rockers soit apaisé n'est pas forcément mauvais signe. J'avais trouvé que KP donnait parfois un peu dans la provoc pour la provoc... Tu avais pensé quoi de KP, toi? Je ne me souviens plus...

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http://www.filmdeculte.com/film/film.php?id=644

pas mon préféré de lui. Je préfère Kids et Bully.

Traduit "Ca va les loulous?" au Québec



Quelques jeunes latinos tout chevelus et punkets à leurs heures perdues quittent de temps en temps leur vieux quartier pourri de Los Angeles pour skater à Beverly Hills où les frigos sont remplis à dégueuler de sodas multicolores.

Ken Park jouait très péniblement la surenchère et la lourdinguise des symboles, là où, par exemple, un Bully posait un regard plus intéressant (et plus juste surtout) sur ses jeunes pousses mal plantées. Wassup Rockers, d'une tonalité plus douce comme dit plus haut, même s'il reste quelque chose de très noir dans la façon dont les gamins sont peints comme instrumentalisés, sex toy prêt-à-baiser pour adolescente en chaleur ou accessoire fashion d'une party beautiful people, là où, comme le montrent les premières images du film, la cervelle de l'un d'eux giclée contre le mur ne semble compter pour rien.

Le film met un peu de temps à trouver son rythme de croisière, et certains trucs maladroits ou patauds font un peu tâche (le look des minets de Beverly Hills - même si on est dans la comédie -, le réseau des femmes de ménage en splitscreen...).



Pas exempt de défauts mais bien bien dans l'ensemble.

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

"They always say Wassup Rockers" toute ma vie ce film.. L.A (avec des vues surplombant la ville à la blabla drive), south central, des petites putes ça va etre dur kiff en barre moi je vous le dit !!!! jaimbonlesflutes est une rockstar et ce film est le film de jaimebonlesflutes alors sans meme l'avoir vu ni meme savoir quand il sort c du 7/7 !

"Where do you live ?"
"I live in the ghetto.."
"What do you mean by that ?"
"in south central"
SUBLIME, SENSASS, GENIAL !

"no we don't call each other best friend, we are the same"
SUBLIME, SENSASS, GENIAL !

ça fait 6 mois que je m'envoye la bande annonce à mon reveil.. c juste sublime et ça me parle !

en voilà un film qu'il a l'air kiffant et qu'il me parle.. putain ça faisait longtemps que j'avais pas eu envie d'aller eu ciné de mon propre chef.. là j'irais tout seul sans teddy ni la mere-grand ni la pétasse du moment. JE VAIS KIFFER MA RACE

Le début clichetouillant et armé "ceci est un film de Larry Clark", ça agace un peu, on se dit "mais il ne se passe rien", et effectivement, avant l'arrivée des deux blondes, l'ennui est profond et violent.

Mais après, il y a l'enchaînement des évènements (qui laisse presque entrevoir le côté improvisé du film, à l'arrache), et la confrontation des univers qui sans échapper au cliché (Beverly Hills paradis des poufettes roses dévergondé et des femmes silliconé), amuse et parfois fascine (c'est pas n'importe qui qui filme).

Le "retour" final est sublime et emporte le morceau, dans ce Los Angeles au réveil dont les couleurs m'ont rappellé le final de Collateral.

Bref, un bon film qui tarde à démarrer (oui, le début est nécessaire, mais bon...)

4/6

Une formidable bouffée de fraîcheur, navigant entre le documentaire et la fiction, d'une justesse as small as life impitoyable dans sa première partie et basculant dans la satire sociale dans son dernier acte.

Drôle, émouvant, terriblement humain, d'une simplicité et d'une limpidité de mise en scène qui envoûte.

Après un Ken Park décevant, Clark is back, apaisé mais toujours pertinent.

5/6


j'espère maintenant qu'un distributeur courageux osera montrer Destricted sous nos latitudes...

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Assez déçu.

Non pas que le film soit forcément mauvais, mais je trouve que Larry Clark se laisse parfois trop aller à la facilité, même s'il garde une certaine justesse. Le mélange de docu-fiction est cohérent mais pas non plus transcendant. Et d'ailleurs, le côté farce de la seconde partie est trop appuyé pour me convaincre, voire même lourdingue par moments...

En revanche, la scène que j'ai préféré est la conversation entre l'un des jeunes et la jeune bourge dans la chambre de celle-ci. Une scène pleine de tendresse, avec des dialogues vraiment énormes. Dommage que le reste du film ne soit pas dans cette veine-là.

2/6

Le film se perd dans une pseudo-radicalité du discours dans la bonne grosse dernière demi-heure, mais le reste se tient très bien, notamment grâce à la formidable mise en scène. Tapage de la musique quand les plans sont caressants, la caméra aboutissant souvent sur un plan flou et vide tandis que la musique s'éteint brutalement. Dans l'ensemble, je trouve le côté "jeunesse évanescente" bien entrepris autant, donc, par la forme que sur le fond et ces coucheries aléatoires, ces moments gentiment anar' ou encore ce magnifique plan de presque fin où un gangster tir trois-quatre coups de feux en l'air alors qu'il n'a d'ores et déjà plus rien à dire.
La fin est censée exprimer un changement d'état qui s'est opéré chez les jeunes (changement de l'appellation d'un ado pubère), mais, à l'instar de toute cette dernière demi-heure plus ou moins ridicule (et parfois bien laide formellement), je n'y ai pas vraiment trouvé mon compte.
Bien en dessous du dernier Van Sant, mais une sympathique première approche d'un cinéaste que je ne connaissais pas encore.

4/6

"no, we don't call each other best friend, we are the same"
2 ans après c'est toujours aussi sensass !

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<font size=\"6"> Le comme Bach ! Version FOREVER-FLUTES</font>

C'est vrai que ce passage est génial. Je suis totalement d'accord avec cette vision non hypocrite des relations humaines.

C'est la hai-neuuuuu qui fait ça.

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Why there is so much trouble in this world?

Tiens, j'avais mis 2/6?

Bizarre, je croyais en avoir gardé un bon souvenir. La mémoire sélective est VRAIMENT très bizarre.

Il est temps de mettre 6/6!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ouais, et ça ferait du bien à ce si beau film. Je trouve les réactions bien tièdes dans ce topic.

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