Forum de FilmDeCulte

Je sais pas, je retiens surtout la première partie qui était bien chouette...
Après, y avait des maladresses qui m'avaient gêné, mais faudrait peut-être que je le revoie?

Disons qu'il y a un basculement total dans la deuxième partie. Tout change, de l'univers à la représentation. C'est grossi et parfois aberrant mais c'est ce qui met en place cette opposition sociale justement (même si c'est réducteur, car ce n'est pas un simple film social bien sur). Je trouve ça très subtil au final, ça a parfaitement fonctionné sur moi. Si il n'y a pas cette seconde partie le film est juste une contemplation un peu bête de skateurs latinos, ça irait pas bien loin... mais il prépare tout le long ce basculement, donc les deux parties sont indissociables à mes yeux.

Pour ta question, tout ce que je peux te dire c'est que je n'avais pas aimé à la première vision et ça a été un véritable bonheur à la seconde. L'inverse de Ken Park en somme.

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Okaaaay.

Je suis tout à fait d'accord, et pourtant je trouve la seconde partie maladroite. Elle conserve du charme, il y a un côté fataliste morbide assez bien vu, mais les énormités et accentuations (je pense au gay dans l'escalier) ne fonctionnent qu'à moitié. Elles sont le pendant de la première partie, créent une sorte de survival ludique, mais je sais pas, il y a un truc qui cloche. Je pense que c'est la narration, un peu butée, qui va de pair avec une forme pas toujours au point, déséquilibrée.
J'aime beaucoup la séquence de la maison des riches, le basculement du film, mais après ça dégringole (et c'est vraiment au moment de la chute d'ailleurs pour moi !).
Mais je pense que ça interpelle, comme tu le dis, avec ce basculement de la représentation. Rien que pour ça j'ai apprécié l'intégralité du film (et cette fin dont je parlais, le retour au ghetto et les gangsters, très bon). En fait, je crois que le problème réside dans le rythme qui crée un nouvel univers, désaxé, bancal. Objectivement j'ai du mal à le dénigrer, mais l'effet n'a pas été total sur moi.

Je suis d'accord avec toi même si j'aime. C'est l'effet que ça m'a fait la première fois. J'étais pas habitué à voir Larry Clark utiliser le symbole et la caricature de manière aussi grossière (bon toi tu n'as pas vu les autres et ça t'a fait le même effet donc ça ne vient pas que de là). Mais il faut raccorder ça à l'univers qu'il filme, qu'il trouve glauque, aberrant et grossier, et là ça se tient. Et en grossissant le trait de cette manière ça lui permet de placer les jeunes latinos (eux il les aime véritablement... ça se sent) en rupture totale. Si il avait gardé le même régime de représentation ils seraient apparu comme logique dans cet espace, et ce n'est pas le cas.
Il faut que tu regardes les autres maintenant.

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Sir Yes Sir !

Ah mais tu fais ce que tu veux. Mais tu as commencé par celui là et c'est pas celui que je conseillerais en premier à quelqu'un qui connait pas. Mais si tu veux me faire passer pour un donneur d'ordre, grand bien te fasse (oui je vais assumer mon oscar du plus susceptible à fond).

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Lol

Sinon, je l'ai vu car j'ai très envie de faire un film sur le sport, notamment sur les skaters. D'ici à ce qu'il voit le jour, j'ai le temps de me taper la filmo complète trois fois !