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MessagePosté: 19 Nov 2007, 16:53 
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Zizou de la blague
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Zad a écrit:
tu trouves que c'est justifié, toi, la raison invoquée, "de sécurité"?

Pour les nuits blanches, l'assurance est couverte par la région ou la mairie c'est tout.
Quant à la justification de "sécurité" c'est moyen certes mais bon, comment faire la différence entre une grève des pinces et une arnaque à l'entreprise qui consisterait à laisser tout le temps le métro ouvert ?

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Sim
[url=http://simsrest.blog.lemonde.fr]Ce sera surtout l'occasion de rencontrer le gratin cairote.
[/url]"Le fil politique est souvent source de frustration et d'incompréhension.
Le fil du slip aussi, cela dit." Chlochette


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MessagePosté: 19 Nov 2007, 17:23 
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oui enfin ça ça se définit, hein... ceci + le fait que lors d'une grève, tu as un appel, des mots d'ordre, tu sais qu'il y a grève + tu n'es pas payé, donc tu fais pas ça comme ça pour le plaisir... c'est un peu le même arguement que si tu me disais : ouais, alors comme ça pendant une grève on arrête la production? mais comment on distingue une grève d'une envie de sieste?

ne pas toucher son salaire, ça veut dire qqch...

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MessagePosté: 19 Nov 2007, 17:56 
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Zad a écrit:
mais comment on distingue une grève d'une envie de sieste?


C'est bien ce qu'on dit, tous des fainéants ces fonctionnaires!

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MessagePosté: 19 Nov 2007, 17:58 
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Zad a écrit:
hum, tu as l'impression que les grèves ne nuisent pas délibérément à la bonne marche d'une entreprise?


Je sais pas, c'est plus d'un point de vue morale que ça me gêne... Une entreprise est propriétaire des produits et services qu'elles vend. Il ne reviens pas au personnel et syndicats de décider de la gratuité ou non de ses services et produits. Je trouve ça TRES dangereux pour les rapports que ça impliquerait entre les usagers, les grévistes, le gouvernement et les entreprises.

Par ailleurs le but d'une grève n'est en aucun cas d'accommoder les usagers pour leur faire bénéficier d'une quelconque gratuité de services, là encore ça me parait dangereux.

Citation:
il me semble que c'est même un peu le principe, stopper la production, par ex...


Mais ce n'est pas du tout la même chose, sur une chaîne de montage si 1/3 ou même 2/3 des employés font grève la production n'est pas forcément stoppée.

Symboliquement, la grève par la gratuité ça obligerait tout le personnel à faire grève, on ne tiendrait alors plus compte de ceux qui ne font pas faire grève puisque de toute façons la totalité des transports seraient gratuits... Bref, si on ne prend plus en otage les usagers on prend otage ses collègues de travail.

Bref, on en revient toujours au service minimum...


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MessagePosté: 19 Nov 2007, 18:34 
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Message de ma fac :

Citation:
MESSAGE DU PRESIDENT AUX PERSONNELS ET ETUDIANTS DE L'UNIVERSITE

Le Président

L'accès au bâtiment de la Halle aux Farines a été bloqué ce matin par une quarantaine d'étudiants à l'aide de tables, de chaises et de barrières métalliques de chantier.Une assemblée générale a eu lieu sur l'esplanade de 11h à 13h30. Celle-ci s'est conclue par un "vote" dont le résultat proclamé est une majorité de 10 voix pour la poursuite du blocage sur un peu plus de 450 présents. Les cours n'ont donc pas pu avoir lieu aujourd'hui et les étudiants n'ont pas non plus pu accéder aux salles de travail informatique du SCRIPT. Vers 16h, le blocage a été levé. Les étudiants ont en partie rangé le matériel qu'ils avaient utilisé pour réaliser les barrages. Mon premier souci est que cette situation ne se prolonge pas et que les enseignements puissent reprendre au plus vite. Toutefois, il parait difficile d'espérer un fonctionnement normal demain mardi. En conséquence, la Halles aux Farines sera fermée demain ainsi que la bibliothèque et les salles de cours des Grands Moulins. Mon objectif est de faire en sorte que l'université puisse reprendre l'ensemble de ses activités mercredi.

Guy CousineauPrésident de l'Université Paris-Diderot - Paris 7


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MessagePosté: 19 Nov 2007, 18:39 
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_ZaZaZa_ a écrit:
Message de ma fac :

Citation:
MESSAGE DU PRESIDENT AUX PERSONNELS ET ETUDIANTS DE L'UNIVERSITE

Guy CousineauPrésident de l'Université Paris-Diderot - Paris 7



C'est dans ces cas là que j'adore avoir cours dans un UFR décentralisé, pépère tranquille, personne ne nous embete... Ils devraient faire ça d'ailleurs, ça serait bien mieux pour tout le monde.


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MessagePosté: 19 Nov 2007, 18:42 
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Il est gentil le président de ta fac Zazaza. Mon cher Monsieur Pitte (Paris IV) est beaucoup plus rentre-dedans.

Citation:
Message du président de l’université Paris-Sorbonne (Paris IV)

Lundi, 19 novembre 2007

Une minorité d’agitateurs cherche depuis maintenant près de trois semaines à bloquer le fonctionnement normal des universités françaises. Nous en pâtissons tous et je tiens à remercier l’immense majorité d’entre vous, enseignants-chercheurs, étudiants et personnels administratifs, des bibliothèques et de la recherche pour votre présence et votre volonté d’assurer le bon déroulement de l’année universitaire.

Je regrette profondément que certains amphithéâtres et certains sites aient été interdits d’accès dans des conditions choquantes. Le Conseil d’Administration de l’Université a pu se tenir vendredi matin en Sorbonne malgré les agissements d’un petit groupe. Je condamne ces pratiques indignes d’une démocratie et d’un État de droit.

Comme la Conférence des Présidents d’Université l’a rappelé, la loi sur l’autonomie a été votée par le Parlement et permet de réelles avancées. Elle était attendue depuis des années et entre en vigueur dès maintenant.

J’appelle toute la communauté à être présente sur tous les sites dès ce lundi matin et de ne pas céder aux intimidations de groupuscules qui dégradent l’image déjà affaiblie des universités françaises. J’ajoute qu’aucun rattrapage de cours ne pourra être organisé et que les examens du premier semestre porteront sur les programmes qui figurent dans les maquettes habilitées par le Ministère. C’est la règle de délivrance des diplômes nationaux.

Je vous demande la plus grande détermination et de ne pas répondre aux provocations. J’ai bien conscience des efforts qui vous sont demandés, alors que les grèves de transports rendent difficile l’accès de beaucoup d’entre vous au centre de Paris. Je vous souhaite bon courage et un optimisme à toute épreuve. Il y va de l’avenir de notre université et des valeurs de liberté et de démocratie auxquelles nous sommes attachés.

Jean-Robert PITTE
Président de l’Université Paris-Sorbonne

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MessagePosté: 19 Nov 2007, 18:49 
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Zad a écrit:
ok alors rien à voir avec Paris 1 (où le vote a été, oui, complètement manipulé, avec une question super-bizarre, très mal posée, où même si tu étais contre les lois Pécresse, tu pouvais te retrouver à voter pour, les choix étant super-vicieux + fenêtre de vote très étroite, et annonce des résultats sans dire l'abstention, parce qu'il y avait une option de réponse "ne se prononce pas" -- donc l'annonce officielle c'était "72% des étudiants de Paris 1 sont contre la grève", ce qui était un, oui, oui, un gros mensonge)


Le communiqué officiel n'a pas grand chose à voir avec ce que tu racontes... l'absentation est indiquée et ce n'est pas "72% des étudiants de Paris 1 sont contre la grève" mais "72.5% jugent le blocage inacceptable".
Il n'est pas fait mention de la réforme Pécresse, alors quelle était la question?

Citation:
Communiqué de la Présidence (15 novembre) : Taux de participation record à la consultation en ligne et rejet massif du blocage

La consultation en ligne des étudiants est close depuis ce jour, 16h00. Ceci a été constaté par huissier - en présence d’un étudiant sollicité au hasard au centre Panthéon. L’huissier a également constaté les résultats, pu vérifier la fiabilité de la procédure et l’existence de toutes les garanties d’anonymat et de confidentialité. La base contenant les identifiants des étudiants ayant participé à la procédure a été écrasée en sa présence.

Le nombre de participants a été au total de 7473 (sur 29869 étudiants ayant actuellement achevé leur procédure d’inscription ) dont 3962 sur les 7735 étudiants dont les formations sont localisées au centre Pierre Mendès France (PMF).
Le taux de participation s’élève ainsi à 25% pour l’ensemble de l’université et à 51.2% pour le centre Pierre Mendès France, soit pour ce site, près de trois fois le taux de participation aux dernières élections des représentants étudiants aux conseils centraux (18.2%). Le nombre des participants de PMF a donc été le triple de l’assistance aux assemblées générales les plus nombreuses.

Parmi les 3962 étudiants du centre Pierre Mendès France s’étant exprimés, 72.5% jugent le blocage inacceptable, 20.3% ne sont pas d’accord avec cette affirmation et 7.22% n’ont pas souhaité se prononcer sur celle-ci.

Au niveau de l’ensemble de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, parmi les 7473 participants, 75.8% jugent le blocage inacceptable, 18.1% ne sont pas d’accord avec cette affirmation et 6.1% n’ont pas souhaité se prononcer sur celle-ci.

Le nombre des opinions favorables au blocage est cohérent avec les indications qui ressortent des assemblées générales, ce qui atteste de l’objectivité de la consultation.
Le fait principal reste cependant le rejet massif du blocage par 75.8% des étudiants de Paris 1 qui se sont exprimés (et 72.5% de ceux du centre Pierre Mendès France), ce qui rétablit la véritable mesure du soutien que rencontrent des modalités d’action que l’université a toujours réprouvées.

La présidence appelle tous les acteurs de la communauté universitaire et en particulier les diverses organisations représentées dans ses instances à respecter cette expression claire de la volonté étudiante.
Pour sa part, elle s’attachera à la reprise des enseignements au centre Pierre Mendès France dans le respect du droit de grève.

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MessagePosté: 19 Nov 2007, 21:21 
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Mon Colonel a écrit:

Par ailleurs le but d'une grève n'est en aucun cas d'accommoder les usagers pour leur faire bénéficier d'une quelconque gratuité de services, là encore ça me parait dangereux.


dangereux en quoi?

Citation:
Mais ce n'est pas du tout la même chose, sur une chaîne de montage si 1/3 ou même 2/3 des employés font grève la production n'est pas forcément stoppée.


mais bien ralentie, donc, ce qui n'est pas fait pour aider à "la bonne marche" de l'entreprise.

Citation:
Symboliquement, la grève par la gratuité ça obligerait tout le personnel à faire grève, on ne tiendrait alors plus compte de ceux qui ne font pas faire grève puisque de toute façons la totalité des transports seraient gratuits... Bref, si on ne prend plus en otage les usagers on prend otage ses collègues de travail.


lol

Citation:
Bref, on en revient toujours au service minimum...


ou à la suppression (symbolique) du droit de grève? tu prends en otage les grévistes, mec...

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MessagePosté: 19 Nov 2007, 21:23 
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The Scythe-Meister a écrit:
...


wesh : la question disait en gros de se prononcer sur le seul blocage, en ne tenant pas compte des opinions sur la loi P.

ensuite : ce que je rapporte, ce sont les affichages de Paris 1, notamment le tableau lumineux à l'extérieur, qui était triomphateur.

je n'avais pas eu ce communiqué, merci d'ailleurs de l'avoir reproduit.

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MessagePosté: 19 Nov 2007, 21:39 
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Zad a écrit:
ou à la suppression (symbolique) du droit de grève? tu prends en otage les grévistes, mec...


j'ai pourtant pas l'impression que dans le pays ou j'habite le service minimum remette en cause le droit de grève, ni même l'action syndicale.


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MessagePosté: 20 Nov 2007, 18:52 
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Voici une lettre trouvée sur un blog et écrite par un cheminot SNCF gréviste :

Le jeudi 15 novembre 2007 à 21:46

Chère cliente, cher client,

Je suis en grève aujourd’hui et je l’assume. Oui, j’assume de devoir vous poser des problèmes dans votre train-train quotidien, j’assume de vous obliger à modifier vos habitudes quotidiennes.

On m’accuse de vous prendre en otage. Mais vous ai-je enfermés, vous ai-je attachés ? Non, je vous laisse libres. Libres au milieu des contraintes que vous acceptez tous les jours sans vous en plaindre. J’assume pleinement de vous laisser voir vos chaînes, parce que ces chaînes sont aussi les miennes. Parce que moi aussi, je dois faire garder mes gamins quand je commence au petit matin, moi aussi, quand je rentre le soir, j’ouvre ma boite à factures qui naguère s’appelait boite aux lettres, moi aussi je m’affale parfois dans le canapé pour manger docilement la soupe de la télé, car moi aussi, je vis dans cette société. Oui, je l’assume. Comme j’assume les contraintes de mon métier qui me font vivre à part du groupe, qui me font travailler avant vous pour vous emmener bosser et après vous pour vous ramener à la maison. Pour vous emmener dans votre famille passer les fêtes, je ne les passerai pas dans la mienne. Je vous transporte et par définition, mon travail commence là où s’arrête le vôtre, et vice versa.

Quand j’ai pris la décision de faire ce métier, il y a 15 ans, j’ai pesé le prix de ma mise à l’écart de la vie collective, par les horaires farfelus. Ce prix, je l’ai accepté et j’entends me le faire payer.

Bien sûr, je ne suis pas le plus mal loti de la terre. Bien sûr, il y a bien pire et bien plus malheureux. Mais doit-on se sentir coupable d’avoir un toit en voyant les sans-abri ? Doit-on se sentir coupable d’avoir un emploi en comptant les chômeurs ? Doit-on se sentir coupable de se défendre ?

Ma défense, je l’ai préparée. Parce que les résultats des élections de mai ne laissaient aucun doute. Le conflit aurait lieu, historiquement il devait avoir lieu. Où et quand ? Vous avez la réponse aujourd’hui. Parce que, je ne vous le cache pas, Il était encore sur le yacht de Bolloré que je mettais de coté l’argent nécessaire à ce combat. S’il le faut celui prévu pour quelques projets futiles sera utilisé et tant pis si le home cinéma ne vient pas dans mon foyer cette année. Quoi, j’aurais pu me payer un home cinéma et je suis dans la rue ? Et bien ça aussi je l’assume. Et sans aucune honte depuis que j’ai lu que la marque qui commercialise le plus grand écran plasma, un joujou à cent mille euros, visait aussi le marché des particuliers en France. On me donne 2600 euros par mois pour conduire les trains, pas pour acheter mon silence et ma docilité. On trouve au MEDEF des syndicalistes bien mieux lotis ayant toujours une larme à faire couler sur leur sort.

C’est aussi pour ça que j’assume de faire grève aujourd’hui.

On m’accuse de ne pas faire preuve de solidarité parce que la réforme est nécessaire et doit être approuvée. A force de lire les rapports du Conseil d’Orientation des Retraites, à force de lire tout ce qui peut me tomber sous les yeux parlant de retraite, du sénat au blog débile, j’ai acquis la conviction que tous cela aurait pu être évité, pour moi comme pour vous, si nos dirigeants avaient préparé ces échéances comme j’ai préparé cette grève.

On nous a parlé de catastrophe, de faillite, de banqueroute même or n’importe quel économiste honnête vous le dira, en 2000, l’effort prévisible à réaliser, sans rien changer pour les retraites, pour les 40 années à venir était calculé inférieur à celui fourni pendant les 40 années passées. On a montré que le petit bout de la lorgnette, on n’a pas dit que la richesse du pays augmenterait plus vite que cette charge, même dans les pires scénarii. Il y avait ce problème du baby boom ? Et alors, est-ce une raison pour tout mettre à bas alors qu’il suffisait de remplir le fond de réserve des retraites créé en 2002, la seule véritable réforme honnête faite sur le sujet ? Que fait un ménage quand il sait qu’une dépense va venir ? Soit il économise, soit il emprunte, soit il attend et se serre la ceinture le moment venu. C’est cette voie qu’ont choisie nos dirigeants, c’est regrettable mais je suis citoyen et je respecte les suffrages. Alors cette politique qui n’est pas la mienne, je l’assume y compris les conséquences, y compris cette grève.

Aujourd’hui, je refuse de faire mon travail dans la société parce que j’ai un différent à régler avec cette société. J’utilise un moyen légal, constitutionnel, occasionnant une gêne que j’assume pleinement parce que je suis dans une entreprise qui fait des bénéfices et qui, seule, paye les avantages de mon régime de retraite. Une cotisation patronale supérieure de près de 12% à celle de votre patron, soit environ 500 millions, pour compenser un âge de départ inférieur au vôtre, dans des conditions souvent inférieures aux vôtres d’ailleurs. Le reste ? C’est ce que nous payerions ensemble si nous étions dans le même régime. D’ailleurs la compensation entre régimes bénéficie à 93.7% aux artisans, commerçants, salariés et exploitants agricoles, et en 2015, mon régime ne sera plus bénéficiaire du système mais deviendra contributeur. Ces 12% sont à moi, pas à mon entreprise qui voudrait bien les récupérer. Comme les cotisations patronales, que les patrons appellent volontiers « charges », sont à vous, payant par avance votre droit à la santé ou à la retraite. C’est parce que la seule personne volée dans cette réforme c’est moi, j’assume totalement de réclamer mon dû. On me dit que ce sont finalement les clients qui payent. L’a-t-on dit aussi fort aux clients de Carrefour qui on payé les conditions de fin d’emploi du patron d’alors ? Le dit-on aussi fort de toutes ces retraites chapeaux, primes de départs et autres joyeusetés faites aux dirigeants des grandes entreprises ? Le dit-on aussi fort des avantages d’autres salariés ? A ce dernier titre, il est bon de calculer que 5 années de bonus sur une carrière de 40 ans ne représentent finalement guère plus qu’un mois et demi par ans. Je n’ai jamais eu de treizième mois, l’avantage est-il si exorbitant ?

Alors j’assume ne pas vouloir perdre ces 12% dans cette réforme qui ne vous apportera rien. Le gain escompté est de l’ordre de 200 millions d’euros par ans. A ce rythme, il faudra 75 ans pour rembourser les 15 milliards de cadeaux fiscaux faits cet été ! Suis-je encore Le privilégié de cette société ?

Mais plus encore. Cette réforme, comme les précédentes, vous coûtera beaucoup, elle nous coûtera beaucoup à tous. Parce que c’est la solidarité que l’on tue aujourd’hui. Cette solidarité voulue par nos pères au lendemain de la guerre, cette solidarité insupportable pour qui se réclame du libéralisme et du chacun pour soi. Cette solidarité dont le sens profond ne dépasse pas, pour notre gouvernement, la notion de l’aumône dominicale. Mais pour moi elle a un sens, parce qu’elle est profondément humaine. C’est elle, le ciment de notre société. A quoi bon vivre comme les loups où le couple dominant mange en premier et où le dernier mange ce qui reste ? Tous mangent, certes, mais est-ce le modèle que nous voulons pour notre société ? Est-ce l’exemple pour nos enfants ? Ma conviction profonde est que la société humaine ne peut être basée que sur la solidarité, sur l’entraide mutuelle. C’est ce à quoi je crois et c’est pour cela que j’assume ce combat.

Et je me souviens de 1995. Vous étiez derrière nous à 75% ! Autre époque où nous portions l’espoir, où l’on a vu des personnes venir apporter une journée de salaire dans notre caisse de grève en nous demandant de faire la grève pour eux. La grève ce n’est pas mon métier. J’assume d’avoir laisser tomber cet espoir faute de pouvoir le porter seul. J’assume aujourd’hui de me battre d’abord pour moi, règle première de cette société libérale que je veux combattre. C’est paradoxal ? Oui, mais j’assume ce paradoxe parce que vous ne m’aimez plus aujourd’hui et que cette désaffection est le fruit d’un combat que vous n’avez pas voulu mener, croyant à tort que je le ferais pour vous. Nos père se sont battus, certains sont morts, pour nos congés, nos retraites, notre santé et pour bien d’autres choses encore. Qui se souvient aujourd’hui du prix payé par eux pour nos avantages de salariés de pays riche ?

Certains perdront leur boulot paraît-il. Mais qui est assez stupide pour m’accuser moi et laisser en paix cette crevure de directeur du personnel qui utilisera cyniquement cet alibi, ce sous-homme incapable de considérer son prochain comme son égal dans la difficulté ? Et bien, oui, j’assume de fournir cet alibi fallacieux à cette personne qui ne devrait rien avoir à faire dans la société des hommes.

Il n’y a pas si longtemps, nous, cheminots, avions un slogan plein d’avenir, nous voulions partager le progrès pour tous. Souvenez-vous : « Le progrès ne vaut… » Où est-il ce progrès, aujourd’hui où l’Homme de ce siècle a enfermé sa liberté dans une télé et un portable ? Où l’on vante les soi-disant mérites du libéralisme sans parler de ses inconvénients comme la précarité ? Où l’on détruit l’avenir de nos enfants en oubliant les combats de nos pères ? Où l’on brade notre société solidaire pour peu qu’on nous fiche la paix ? Où est-il le progrès aujourd’hui ?

J’assume tout cela, chère cliente, cher client, j’assume tout.

par durail


Et pour ceux qui demandent, oui, je suis d'accord avec lui, et pourtant je me tape 40 minutes de bouchon tout les soirs.


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MessagePosté: 20 Nov 2007, 19:40 
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Comme j’assume les contraintes de mon métier qui me font vivre à part du groupe, qui me font travailler avant vous pour vous emmener bosser et après vous pour vous ramener à la maison. Pour vous emmener dans votre famille passer les fêtes, je ne les passerai pas dans la mienne. Je vous transporte et par définition, mon travail commence là où s’arrête le vôtre, et vice versa.

Quand j’ai pris la décision de faire ce métier, il y a 15 ans, j’ai pesé le prix de ma mise à l’écart de la vie collective, par les horaires farfelus. Ce prix, je l’ai accepté et j’entends me le faire payer.

Faut dire ça aussi au secteur hôtellerie-restauration tiens; je ne passe pas Noel en famille, j'ai pas de week end ni de jours fériés, et quand les gens sont en vacances et s'amusent, moi je leur donne leurs clés... Et je n'ai pas de régime special pour autant...
Tous les secteurs ont leurs contraintes, je ne pleure pour personne sauf p-e le secteur santé.

Une bien belle lettre ma foi, ça fait joli de belles phrases sur un blog.

Je en suis pas contre le droit de grève, je en suis pas contre la lutte sociale, mais sincèrement, si les cheminots étaient aussi "forts" que les ouvriers de n'importe quelle usine délocalisée, serait-ils aussi sûrs d'eux ?

Je ne sais pas si la réforme sera appliquée, et même, je m'en fous, je pense juste que le combat mené est le mauvais.


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MessagePosté: 20 Nov 2007, 19:40 
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Localisation: au salon de l'agriculture
Juan a écrit:
Voici une lettre trouvée sur un blog et écrite par un cheminot SNCF gréviste :

Le jeudi 15 novembre 2007 à 21:46

Chère cliente, cher client,

Je suis en grève aujourd’hui et je l’assume. Oui, j’assume de devoir vous poser des problèmes dans votre train-train quotidien, j’assume de vous obliger à modifier vos habitudes quotidiennes.

On m’accuse de vous prendre en otage. Mais vous ai-je enfermés, vous ai-je attachés ? Non, je vous laisse libres. Libres au milieu des contraintes que vous acceptez tous les jours sans vous en plaindre. J’assume pleinement de vous laisser voir vos chaînes, parce que ces chaînes sont aussi les miennes. Parce que moi aussi, je dois faire garder mes gamins quand je commence au petit matin, moi aussi, quand je rentre le soir, j’ouvre ma boite à factures qui naguère s’appelait boite aux lettres, moi aussi je m’affale parfois dans le canapé pour manger docilement la soupe de la télé, car moi aussi, je vis dans cette société. Oui, je l’assume. Comme j’assume les contraintes de mon métier qui me font vivre à part du groupe, qui me font travailler avant vous pour vous emmener bosser et après vous pour vous ramener à la maison. Pour vous emmener dans votre famille passer les fêtes, je ne les passerai pas dans la mienne. Je vous transporte et par définition, mon travail commence là où s’arrête le vôtre, et vice versa.

Quand j’ai pris la décision de faire ce métier, il y a 15 ans, j’ai pesé le prix de ma mise à l’écart de la vie collective, par les horaires farfelus. Ce prix, je l’ai accepté et j’entends me le faire payer.

Bien sûr, je ne suis pas le plus mal loti de la terre. Bien sûr, il y a bien pire et bien plus malheureux. Mais doit-on se sentir coupable d’avoir un toit en voyant les sans-abri ? Doit-on se sentir coupable d’avoir un emploi en comptant les chômeurs ? Doit-on se sentir coupable de se défendre ?

Ma défense, je l’ai préparée. Parce que les résultats des élections de mai ne laissaient aucun doute. Le conflit aurait lieu, historiquement il devait avoir lieu. Où et quand ? Vous avez la réponse aujourd’hui. Parce que, je ne vous le cache pas, Il était encore sur le yacht de Bolloré que je mettais de coté l’argent nécessaire à ce combat. S’il le faut celui prévu pour quelques projets futiles sera utilisé et tant pis si le home cinéma ne vient pas dans mon foyer cette année. Quoi, j’aurais pu me payer un home cinéma et je suis dans la rue ? Et bien ça aussi je l’assume. Et sans aucune honte depuis que j’ai lu que la marque qui commercialise le plus grand écran plasma, un joujou à cent mille euros, visait aussi le marché des particuliers en France. On me donne 2600 euros par mois pour conduire les trains, pas pour acheter mon silence et ma docilité. On trouve au MEDEF des syndicalistes bien mieux lotis ayant toujours une larme à faire couler sur leur sort.

C’est aussi pour ça que j’assume de faire grève aujourd’hui.

On m’accuse de ne pas faire preuve de solidarité parce que la réforme est nécessaire et doit être approuvée. A force de lire les rapports du Conseil d’Orientation des Retraites, à force de lire tout ce qui peut me tomber sous les yeux parlant de retraite, du sénat au blog débile, j’ai acquis la conviction que tous cela aurait pu être évité, pour moi comme pour vous, si nos dirigeants avaient préparé ces échéances comme j’ai préparé cette grève.

On nous a parlé de catastrophe, de faillite, de banqueroute même or n’importe quel économiste honnête vous le dira, en 2000, l’effort prévisible à réaliser, sans rien changer pour les retraites, pour les 40 années à venir était calculé inférieur à celui fourni pendant les 40 années passées. On a montré que le petit bout de la lorgnette, on n’a pas dit que la richesse du pays augmenterait plus vite que cette charge, même dans les pires scénarii. Il y avait ce problème du baby boom ? Et alors, est-ce une raison pour tout mettre à bas alors qu’il suffisait de remplir le fond de réserve des retraites créé en 2002, la seule véritable réforme honnête faite sur le sujet ? Que fait un ménage quand il sait qu’une dépense va venir ? Soit il économise, soit il emprunte, soit il attend et se serre la ceinture le moment venu. C’est cette voie qu’ont choisie nos dirigeants, c’est regrettable mais je suis citoyen et je respecte les suffrages. Alors cette politique qui n’est pas la mienne, je l’assume y compris les conséquences, y compris cette grève.

Aujourd’hui, je refuse de faire mon travail dans la société parce que j’ai un différent à régler avec cette société. J’utilise un moyen légal, constitutionnel, occasionnant une gêne que j’assume pleinement parce que je suis dans une entreprise qui fait des bénéfices et qui, seule, paye les avantages de mon régime de retraite. Une cotisation patronale supérieure de près de 12% à celle de votre patron, soit environ 500 millions, pour compenser un âge de départ inférieur au vôtre, dans des conditions souvent inférieures aux vôtres d’ailleurs. Le reste ? C’est ce que nous payerions ensemble si nous étions dans le même régime. D’ailleurs la compensation entre régimes bénéficie à 93.7% aux artisans, commerçants, salariés et exploitants agricoles, et en 2015, mon régime ne sera plus bénéficiaire du système mais deviendra contributeur. Ces 12% sont à moi, pas à mon entreprise qui voudrait bien les récupérer. Comme les cotisations patronales, que les patrons appellent volontiers « charges », sont à vous, payant par avance votre droit à la santé ou à la retraite. C’est parce que la seule personne volée dans cette réforme c’est moi, j’assume totalement de réclamer mon dû. On me dit que ce sont finalement les clients qui payent. L’a-t-on dit aussi fort aux clients de Carrefour qui on payé les conditions de fin d’emploi du patron d’alors ? Le dit-on aussi fort de toutes ces retraites chapeaux, primes de départs et autres joyeusetés faites aux dirigeants des grandes entreprises ? Le dit-on aussi fort des avantages d’autres salariés ? A ce dernier titre, il est bon de calculer que 5 années de bonus sur une carrière de 40 ans ne représentent finalement guère plus qu’un mois et demi par ans. Je n’ai jamais eu de treizième mois, l’avantage est-il si exorbitant ?

Alors j’assume ne pas vouloir perdre ces 12% dans cette réforme qui ne vous apportera rien. Le gain escompté est de l’ordre de 200 millions d’euros par ans. A ce rythme, il faudra 75 ans pour rembourser les 15 milliards de cadeaux fiscaux faits cet été ! Suis-je encore Le privilégié de cette société ?

Mais plus encore. Cette réforme, comme les précédentes, vous coûtera beaucoup, elle nous coûtera beaucoup à tous. Parce que c’est la solidarité que l’on tue aujourd’hui. Cette solidarité voulue par nos pères au lendemain de la guerre, cette solidarité insupportable pour qui se réclame du libéralisme et du chacun pour soi. Cette solidarité dont le sens profond ne dépasse pas, pour notre gouvernement, la notion de l’aumône dominicale. Mais pour moi elle a un sens, parce qu’elle est profondément humaine. C’est elle, le ciment de notre société. A quoi bon vivre comme les loups où le couple dominant mange en premier et où le dernier mange ce qui reste ? Tous mangent, certes, mais est-ce le modèle que nous voulons pour notre société ? Est-ce l’exemple pour nos enfants ? Ma conviction profonde est que la société humaine ne peut être basée que sur la solidarité, sur l’entraide mutuelle. C’est ce à quoi je crois et c’est pour cela que j’assume ce combat.

Et je me souviens de 1995. Vous étiez derrière nous à 75% ! Autre époque où nous portions l’espoir, où l’on a vu des personnes venir apporter une journée de salaire dans notre caisse de grève en nous demandant de faire la grève pour eux. La grève ce n’est pas mon métier. J’assume d’avoir laisser tomber cet espoir faute de pouvoir le porter seul. J’assume aujourd’hui de me battre d’abord pour moi, règle première de cette société libérale que je veux combattre. C’est paradoxal ? Oui, mais j’assume ce paradoxe parce que vous ne m’aimez plus aujourd’hui et que cette désaffection est le fruit d’un combat que vous n’avez pas voulu mener, croyant à tort que je le ferais pour vous. Nos père se sont battus, certains sont morts, pour nos congés, nos retraites, notre santé et pour bien d’autres choses encore. Qui se souvient aujourd’hui du prix payé par eux pour nos avantages de salariés de pays riche ?

Certains perdront leur boulot paraît-il. Mais qui est assez stupide pour m’accuser moi et laisser en paix cette crevure de directeur du personnel qui utilisera cyniquement cet alibi, ce sous-homme incapable de considérer son prochain comme son égal dans la difficulté ? Et bien, oui, j’assume de fournir cet alibi fallacieux à cette personne qui ne devrait rien avoir à faire dans la société des hommes.

Il n’y a pas si longtemps, nous, cheminots, avions un slogan plein d’avenir, nous voulions partager le progrès pour tous. Souvenez-vous : « Le progrès ne vaut… » Où est-il ce progrès, aujourd’hui où l’Homme de ce siècle a enfermé sa liberté dans une télé et un portable ? Où l’on vante les soi-disant mérites du libéralisme sans parler de ses inconvénients comme la précarité ? Où l’on détruit l’avenir de nos enfants en oubliant les combats de nos pères ? Où l’on brade notre société solidaire pour peu qu’on nous fiche la paix ? Où est-il le progrès aujourd’hui ?

J’assume tout cela, chère cliente, cher client, j’assume tout.

par durail


Et pour ceux qui demandent, oui, je suis d'accord avec lui, et pourtant je me tape 40 minutes de bouchon tout les soirs.


et avec ça tu es d'accord ?

Citation:
Dans le régime de la SNCF, l'âge de départ à la retraite est fixé à 55 ans ( 60 dans le privé ). l’âge moyen de départ y est actuellement de 54 ans. Il est ouvert à 50 ans pour les conducteurs et à 55 ans pour les autres agents - ce qui correspond quasiment pile-poil à la moyenne des départs selon que l'on soit conducteur (50,1 années) ou autres agents (55,1 années)-. Aujourd’hui, les pensions SNCF sont calculées sur une durée moyenne de service de 34 ans. Pour obtenir une retraite maximale, Toto Cheminot doit aujourd'hui cotiser 37,5 années.

Mais par le jeu des bonifications d'annuités accordées - par exemple pour 5 années de cotisations, 1 année offerte. Par le jeu des faibles décotes par années manquantes 0,5 %, Toto Cheminot peut prendre sa retraite quasi plein-pot sans avoir pour autant cotisé pour sa retraite maximale. 3,5 annuités manquantes en moyenne dans la famille des Cheminot.

Alors que dans le privé la décote est 10% par année manquante. Il est seulement prévu de passer la décôte à 5% pour l'inciter à travailler plus, mais Toto Cheminot, il bosse déja 25 heures par semaine, il ne pourra pas tenir la cadence pendant 40 ans... Parce que pour lui 34+2,5= 40.

Le gouvernement voulant porter la durée de cotisation de Toto Cheminot à 40 ans d'ici à 2012 quand nous passerons à 41 annuités dans le privé - ca vous ne le saviez peut-être plus. Donc 50,1 + 2,5 = 52,6 --> soit 8,4 annuités d'écart en sa faveur, cela lui reste insupportable.

52,6 années sera donc son âge moyen de départ à la retraite, à rapprocher de Toto Cheminot qui fait de l'arithmétique dans nos journaux télévisés, ""... vous vous rendez compte si l'on passe à 40 années de cotisations, partir à la retraite à 60 ans - au moins -, vous rendez pas compte le danger pour la sécurité des usagers...""

Ainsi donc pendant que l'on est diverti sur le passage à 40 annuités. Toto : ""je ne cederai pas"", Sarko : ""moi non plus"". Les régimes spéciaux ne seront pas abolis, Toto Cheminot bénéficera toujours de privilèges injustifiés. Les réunions tripartites ne sont-elles pas prévues pour conserver un maximum de ces avantages en échange du passage à 40 annuités, pour que notre Sarko puisse parader...?

Je ne parlerai pas dans ce billet des années de référence pour les cotisations de retraite 25 meilleurs années dans le privé, 6 derniers mois pour le fonctionnaire, des promotions quasi-systématiques en fin de parcours,etc...etc....La réforme des retraites de la fonction publique est prévue pour l'année 2008 et on va bien rigoler avec les copains à Toto Cheminot.

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MessagePosté: 20 Nov 2007, 19:40 
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