C'est l'heure des nanars du boulot !
Alien Armageddon (Neil Johnson, 2011)
Un petit chef-d'oeuvre z complètement improbable, brillament incompréhensible : des aliens qui implantent des limaces dans des femmes qui deviennent enceintes de viande qu'elles accouchent dans des pots, et qu'on donne à manger à des humains prisonniers pour qu'ils contractent un virus qui change leur adn pour qu'ils deviennent à moitié alien, car les aliens sont cannibales et ne peuvent rien manger d'autres, ils se nourrissent de leur caste inférieure, mais ils n'ont plus de caste inférieure à manger alors ils viennent sur terre... Logique, quoi. La pauvreté spectaculaire du truc offre des bijoux : des effets spéciaux composés d'images fixes qu'on ballade à l'écran, des scènes de destructions massives réduites à 3 coins de rue, des batailles avec AUCUN plan de plus d'une demi-seconde pour essayer de cacher le massacre. Sans oublier les trucs improbables, comme les scènes de discussions entières en cellule pendant que l'un des persos chie dans un sceau, faisant résonner pets gras et plocs par-dessus les séquences émotions ; ou encore la romance lesbienne in extremis sortie de nulle part entre la mère de famille et la scientifique-alien... Bref, sublime.
The Dead (Ford brothers, 2010)
Un film de zombie en Afrique, qui à côté de l'autre ressemble à un chef-d’œuvre... Aucun intérêt autre que le téléfilm de luxe, avec des relents de nanar fauché de temps à autres. Surtout, rappelant la polémique d'un jeu vidéo récent (je sais plus lequel ; un resident evil ?), le fait de placer le genre en Afrique réveille toute une imagerie pour le moins délicate, qu'il faudrait manier avec une certaine précision. Ce n'est évidemment pas le cas, et la complaisance à nous montrer sans cesse les routes remplies de locaux errants, affamés et mutilés, est gentiment nauséabonde - je vous laisse voir l'affiche pour vous faire une idée de la finesse de l'approche.