Forum de FilmDeCulte

Less than Zero (réalisateur oublié, 1987)

Alors que j'attaque suite(s) impériale(s) de Brett Easton Ellis, la mention du film m'a donné envie de le voir, enfin.

Et c'est la catastrophe affreuse attendu. Impossible de voir dans ce film moralisateur à deux balles le portrait de la jeunesse de LA où tout fout le camp.

Reste un vrai film qui a mal vieilli avec un affreux Andrew McCarthy. Catastrophe totale du cast en général, sauf un Robert Downey Jr qui explose le cast sans problème.

1/6

Short Circuit (John Badham - 1986]

Wall-E version beta avec Steve Guttenberg

J'ai vu le film passer dans une moisson de films HD à récupérer au boulot... Du coup la curiosité de revoir ce pur produit des années 80 issu de la vague ET. Et ben ça a super mal vieillit. C'est pas foncièrement mauvais, mais c'est con comme la lune, les acteurs et personnages sont inexistants et surtout Numero 5, le robot, est une vraie saloperie de tête à claque que Wall-E lui pisse dessus avec du lubrifiant.

2/6

J'adore aussi. La mise en scène est splendide, Ford tout en retenu, et perso, j'adore la façon dont est raconté le twist, les deux conversations, toute simple...Excellent!

Je l'avais de côté depuis un moment, et ton message m'a donné envie. Découverte donc, et accueil poli pour ma part, sans plus. C'est soigné, classe, mais je ne sais pas pourquoi, j'ai grillé le twist dès le départ (ça m'arrive 1 fois sur 100) et forcément la dernière demi-heure était moins funky...

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I think we're gonna need a helmet.

Ah oui ?

'tain c'est marrant je trouve que le film réussit bien son coup de brouillage de piste... Tu t'atetnds tellement à un twist plus basique à base de "C'est vraiment lui" (ou autre: comme je disais dans mon message, le juge, le procureur, etc.), type

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

A double tranchant...l'improbable union du réalisateur du Retour du Jedi et du scénariste de Basic Instinct.

Lose.

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lol

Ok j'avoue, Double Tranchant était mon film de procès d'enfance...

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I think we're gonna need a helmet.

Pas revu depuis ouais mon adolescence mais à l'époque j'avais trouvé ça sympa et pareil le twist fonctionnait bien.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Le Plan B (on s'en cague, 2010)

Ca commence comme une rom com classique puis tu crois que ça en déjoue la structure et en fait non.
Y a un ou deux gags qui font sourire, des seconds rôles sous-exploités et y a un truc à faire avec l'acteur principal (mec qui avait auditionné pour Bond).

Sinon c'est évidemment perrave.

1,5/6

Vive l'avion.

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The Informers : je n'avais jamais cherché à voir cette adaptation de mon livre préféré d'Ellis car l'auteur l'avait condamné. Un ami m'a cependant dit que le film valait la peine d'être vu et j'ai d'autre part constaté qu'Ellis avait participé au scénario.

Vu donc.

Evidemment, nous sommes loin de la puissance du livre, il manque certains passages clés, l'interprétation est inégale - du très bon au franchement médiocre, surtout Chris Isaak - et, par moments, nous sommes à la limite d'une parodie de l'univers ellissien.

Le film se laisse cependant voir sans déplaisir, il y a quelques séquences réussies, des échos du livre, mais la sensation qui domine est la frustration car, finalement, il ne manquait sans doute pas grand chose pour que cela soit vraiment bon.

J'ai d'ailleurs lu ici ou là que beaucoup de choses ont été changées par la production au tout dernier moment ; le budget était sans doute insuffisant aussi.

Une curiosité.

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There is no such thing in life as normal

L'amour c'est mieux à deux (Arnaud Lemort et Dominique Farrugia, 2010)
Comédie pas drôle, ringarde, crétine, molle et pas du tout pertinente/intéressante sur la recontre amoureuse, avec Cornillac insupportable en mode surjeu, Manu Payet tête à claques, et Virginie Efira, mimi mais bon. Et puis c'est réalisé avec les genoux et éclairé à la truelle.

0,5/6 pour quelques pouffades imprévues.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Cornillac ou la carriere cinéma de merde et qui continue de creuser. il choisit ses scénarios avec un hamster lui.

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Et pourtant il est très bon dans Grégoire Moulin contre l'humanité !

Que j'ai découvert hier soir grâce au Cow Boy et que je me suis surpris à beaucoup aimer. Grâce à son univers loufoque débile, sa direction d'acteur au cordeau et puis grâce au personnage de Penguern, sorte de Charlot des temps modernes. Je suis pas fan habituellement de ce genre de comédie "ou tout va mal" mais là, il s'en tire grâce à son personnage, à cette noirceur qui ne dit pas vraiment son nom (regard assez dur finalement sur ses congénères, cette conscience de ne pas être comme les autres et c'est pas plus mal vu comme ils sont cons) et avec les gags zaziens qui parsèment également son film.

C'est super rythmé, c'est vraiment élégant à l'image... et je trouve ça vraiment étonnant que Penguern ait pas eu sa chance pour en faire un deuxième.

ah oui ce film est parfait, mais bon apres franchement les trucs qu'il a fait....allez limite les brigades du tigre "visuellement encore sympa"...mais sinon Poltergay et autre cactus...pitié quoi. c'est con.

Gregoire Moulin c'est un super film, un petit bijou qui a acquis son petit statut avec les années en DVD. J'espere qu'il refera un jour un film aussi inventif.

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Arte diffusait hier soir en deuxième partie Breaking the wawes. Ca faisait longtemps que je ne l'avais pas vu et, évidemment, ça n'a pas raté, je me suis pris à nouveau cette claque magistrale sans aucun effet secondaire de réchauffé, nette et sans bavure, cette émotion qui ne décroche pas du début à la fin tant et si bien qu'au générique de fin, on est tout surpris de voir défiler le nom des acteurs qui ont joué un rôle et se crasher gentiment sur terre parce qu'il ne s'agit pas de personnes réelles dont on aurait filmé la vie à leur insu. Et là, on est bien obligé de convenir pour la 2ème fois qu'on s'est méchamment percuté à un chef d'oeuvre absolu.

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"Le cinéma, c'est le sang, les larmes, la violence, la haine, la mort et l'amour"
Douglas Sirk