jiko a écrit:
C'est pourtant simple.
Au début ils s'aiment "complètement" mais très vite ça part en vrille quand paul se sert de camille pour draguer son producteur. Il s'en mord les doigts dans un joli faux raccord, mais à partir de là elle le méprise. Après Fritz Lang filme les statues comme des dieux sur fond marin (lui il a tout compris à la vie) et Prokosch fait de l'humour sans le savoir en imitant le discobole avec une bobine de film (lui aussi il a tout compris à la vie mais c'est pas la même vie). Il y a du bleu, du rouge et du jaune, la musique de Delerue, Piccoli a un chapeau et Bardot une perruque, des fois une lampe les sépare quand ils parlent. A la fin elle meurt en se prenant un camion (si je me souviens bien).
C'est un beau film où il faut pas chercher plus loin que ce qu'il y a à l'écran, faut se laisser prendre par le rythme étrange, la diction de Lang et les plans de Coutard. Y'a du mystère aussi peut être, des trucs pas clairs, mais je me dis qu'il faut pas forcément chercher à le percer, qu'il faut le garder comme ça.
Pour moi c'est un des quelques films évidents de Godard.
Je suis d'accord avec tout ça. Et plastiquement, il y a évidemment des choses assez fascinantes.
Mais j'étais pas en forme je crois
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