Forum de FilmDeCulte

Ah! J'avais complètement oublié mais j'ai déjà fait un truc dans le genre. Mais c'était une énorme teuf donc personne ne s'est rendu compte de notre absence

La jeunesse.

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Netflix les gars, Netflix.

un mec qui buvait de la bière !!!!!!!! en canette à côté de moi à delicatessen au grand action, hier.

alors il y avait pas mal d'amis de caro et c'était la fête des piercings bizarres et des drogues dures pendant la jeunesse - désormais lointaine - mais enfin tout de même, c'est une des odeurs qui me dégoute le plus, et j'étais coincé eu milieu du rang de la salle bien remplie, terrible.

Je suis pas victim-blamist mais...

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Je peux rien dire avec mon sandwich au saucisson que je sors en pleine séance...

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Que lire cet hiver ?
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Le Hamas avait raison.

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Saucisson au porc, je l'attends, le Hamas...

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Pour des questions de compatibilités horaires, j'ai dû me rabattre sur le dreaded MK2 Nation pour voir Dodin Bouffant et la salle 2 (avec une allée non-sensique presque en plein milieu des sièges) était remplie de septuagénaires dont 3 dames au rnag derrière moi qui, littéralement, GLOUSSAIENT à chaque plan de préparation de plat un peu "mains dans le cambouis" (genre enlevage de tripes à la main, fourrage de lamelles de truffe entre la viande et la peau de la volaille, etc.).

Je ne sais pas si Tran Anh Hung voulait nécessairement que tous les plans de bouffe aient une connotation sexuelle mais la réaction de ces vieilles peaux était semblable à celle de jouvencelles devant des scènes olé-olé.

Nique les vieux.
Nique le MK2 Nation.

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Mmm... Pas sûr que le MK2 Nation soit un repère de vieux (halte à la vieuxphobie), les salles projetant La Passion de Dodin Bouffant en revanche (il n'y avait que des vieux à ma séance, celle d'avant aussi)... D'ailleurs j'ai entendu une vieille espérer que des jeunes aillent le voir. Elle peut toujours courir, et pour en retirer quoi exactement ? Il est peut-être là le "conservatisme rance".

Le pire public avec les jeunes.

Je tolère que les 20-55 ans.

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Fine by me. Compte tenu de mes récentes contrariétés, je dirais que le pire public est constitué de ces spectateurs qui allument la lampe de poche sur leur téléphone pour trouver une place dans la pénombre et la laissent allumée PENDANT TOUT LEUR TRAJET, et même une fois assis.

Hier, j'avais réservé pour la séance de 19h40 de Past Lives à l'UGC Ciné Cité Bercy, en choisissant le siège D10, au milieu du quatrième rang en partant de l'écran, dans la salle 11. Personne d'autre n'avait de place dans ce rang au moment de ma réservation (vers 19h30).

Seulement, je suis arrivé en retard alors ma réservation ayant sauté, l'ouvreur me dit que je dois reprendre une place.
Je me rends donc aux bornes et là je vois qu'une personne a pris la place D11 (alors qu'il y a en tout 23 places réservées sur 300 dans toute la salle par conséquent quasi vide). Avait-elle réservé cette place quand la mienne était encore prise? Quoiqu'il en soit, le destin nous a réuni. Je prends alors la place D09.

Je me rends dans la salle et effectivement, il y a, en D11, un homme blanc d'une quarantaine d'années (sois fort, QGJ). Et quand je m'assois, je remarque un emballage vide dans le porte-gobelet du bras gauche de mon siège. Je n'y prête pas attention tout de suite mais, après avoir enlevé mon manteau, je vois que D11 est en train de manger une glace type Magnum.

Je zieute alors l'emballage susmentionné et je constate qu'il s'agit de l'emballage de ladite glace.
Le mec, plutôt que de placer l'emballage de SA glace dans l'un de SES deux porte-gobelets, il l'a mis dans le porte-gobelet commun aux sièges D10 et D09.

Je le regarde, je regarde l'emballage, je le regarde à nouveau. Je ne sais pas s'il perçoit ce que je fais dans sa vision périphérique.
Mais quand je prends l'emballage et que je me penche pour le placer dans SON porte-gobelet, commun aux sièges D11 et D10, nul doute qu'il m'a capté.
Pour autant, il ne bronche pas. Il ne bouge même pas, ne tourne pas la tête, les yeux, rien. Il continue de manger sa glace.

Quelques minutes plus tard, après qu'il a terminé, alors que les pubs se terminent, il scrolle sur son téléphone.
La luminosité n'est pas au max mais la lumière est tout de même inévitable. Ironie, le dernier carton à l'écran avant que les lumières ne s'éteignent précise justement "Vérifiez que vous avez bien éteint votre portable". Mais D11 scrolle toujours.

Les lumières s'éteignent. Il scrolle toujours.
Premier logo. Je jette un coup d'oeil. Il scrolle toujours.
Deuxième logo. Je le regarde. Il scrolle toujours. Il n'est pas en train de tapoter furieusement pour finir un message le plus vite possible avant le début du film. Il scrolle. Tranquille.

Je ne sais plus ce qu'il y avait exactement à l'écran au moment où je choisis de me pencher légèrement et de dire, sans chuchoter mais sans hausser la voix non plus, "Vous pouvez éteindre votre téléphone, s'il vous plaît?".

Il ricane, dit un mot que je ne comprends pas, puis "ça te gêne?".

Des spectateurs commencent à dire "chut".

Moi : oui.
D11 : ça te gêne vraiment?
Moi : oui la lumière me gêne.

Là il ricane encore, puis dit :

"Je finis un truc."

La goutte d'eau.

Moi : nan tu finis pas un truc, t'avais 20 minutes pour finir un truc au lieu de manger ta glace et de planquer l'emballage sur MON siège, maintenant tu éteins ton portable!
Spectateurs ingrats/égoïstes : Sssshhhht!
D11 (ricanements) : Oh on se calme... (répétition du mot que je n'ai pas compris, moi j'entends "le cadeau"...?)

Moi, regardant l'écran pendant les cinq premières minutes de Past Lives :

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Ca m'en rappelle une.
Je me retrouve à aller voir Dobermann avec un pote (ne me jugez pas, j'étais jeune, je croyais encore à Besson).
En plein après-midi, quasi personne dans la salle : 1 mec seul 2 rangs devant nous, 3 autres 3 rangs derrières nous.
Les 3 sont un peu agités mais tant que c'est les pubs, il n'est pas encore temps d'enclencher le mode Punisher.

Le film commence et bien sûr nos trois amis continuent à ricaner. L'esseulé se retourne direct et lance un "chut" assez vigoureux bien qu'encore calme.
Ca se calme 2 minutes et bien sûr la confiance revient ainsi que les bruits, rires, chuchotements...
Nouveau "CHUT" de notre vengeur solitaire mais déjà plus énervé.
Et rebelote, 2 minutes plus tard...
Et là, le gars se lève, va voir nos trois cinéphiles décidément bien peu respectueux de ce pauvre Yann Kounen et je cite (je crois que ça restera gravé dans ma mémoire jusqu'à ma mort) : "Maintenant vous la fermez sinon on se retrouve dehors et je vous prends tous les trois" (sur un ton laissant peu de doute, d'une sur le sérieux de l'avertissement et de deux, sur les capacités de l'individu à leur maraver la gueule).
Et de retourner à sa place.
Un silence de mort (et définitif) a suivi.

Moi intérieurement :

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

J'ai fait la même aux States à 18 ans durant la séance d'Impostor mais, comme un lâche, à deux ados, en reprenant l'expression de The Way of the Gun : "I will FUCKSTART your heads."

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lol. Afin qu'on puisse visualiser, qui aurais-tu casté dans son rôle ?

Et à la fin du film y a pas eu du toisage en chien de faïence/ignorage comme si l'autre était pas là ?

Sinon je retrouve pas mon message donc j'ai pas dû en parler ici mais à la projection de la série faits divers LAETITIA au festival de la Rochelle en 2019, y avait un mec du CNC à un siège de moi (je ne le nommerai pas car il occupe encore des fonctions dans le ciné mais il se reconnaîtra s'il lit ce message). Pendant le "film" il se met à regarder son téléphone pour checker le visage de la vraie victime genre sur Google Images.
Après quelques secondes je lui dit "Vous pourriez couper votre portable s'il vous plaît ?" Il me regarde un bref instant, à peine perturbé, et continue. Je lui laisse une dernière chance et au bout de dix secondes je me penche vers lui et lui arrache le téléphone des mains. Il se débat et me le reprend, vert de rage "Tu ne me prends pas mon téléphone !" "Bah tu le ranges et tu l'éteins". Ce qu'il fait. Mais bon la fin de la séance était gâchée. J'avais "gagné" mais la colère/stress refusait de partir. Et y a ce spectre qui plane en mode "Quand les lumières vont se rallumer, est-ce qu'on va devoir s'expliquer à nouveau ?" (il est parti pendant le générique avec sa femme sans demander son reste)

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

magnifiques <3

je me sens du coup légitime pour raconter ma fin de séance de batiment 5, quand un monsieur blanc d'environ 55 ans, l'air d'un intellectuel un peu marginal, à l'autre bout de la rangée derrière moi, en plein climax, sort un calepin pour écrire avec une petite lampe surpuissante. mais vraiment, ça éclairait le plafond.
au bout de 1 minute, une petite voix timide "bon, la lumière..." et je me retourne et effectivement les gens autour étaient totalement éclairés. 2 minutes. 3 minutes.

je me lève, j'allume la lampe de mon portable, que je lui colle sous le nez à 10 centimètre de son visage. il lève la tête comme un gros con pris dans les phares d'une voiture, je lui dis "merci" et je vais me rassoir.

fin de la séance 5 minutes plus tard, milieu de générique, je sors, lui derrière moi, et derrière 4 dames de 40-50 ans.
lui : "monsieur, pourquoi vous m'avez mis votre lumière comme ça ?"
moi : "pour que vous soyez aussi victime que nous de votre manque total de savoir vivre"
lui : "mais enfin, je genais personne !"
moi : "c'est une blague ?"
lui : "eh bah si on supporte pas les gens, faut pas aller au cinéma !"
moi "eh ben quand on sait pas se comporter en société, on reste chez soi"
dame 1: "pardon mais il a raison, c'était insupportable !"
lui : "non madame !"
dame 2 : "si ! c’est inadmissible de gacher la fin d'un film comme ça!"
lui : "ce n'est pas parce que vous etes en groupe que vous avez raison !"
dame 3: "on est pas en groupe, on ne se connait pas, mais vous etes un malpoli !"

et je les ai donc laissés s'engueuller, émerveillé par ces 4 dames qui n'osaient rien dire mais une fois que le bonhomme avait lancé les hostilités elles étaient plus féroces que moi.

mais le mec était clairement zinzin donc ça servait à rien de discuter.