Forum de FilmDeCulte

Ben c'est le droit de toute personne de se marier selon ses propres valeurs.
Comme beaucoup ici refuseraient d'emblée de se marier avec un/une frontiste.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Mais si, ma grande. C'est exactement pareil.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Non rien de dater, la simple définition stricte de ce qu'est le racisme. Mais forcément si pour toi une définition inclut tout et n'importe quoi, si une définition est si large qu'elle ne définit plus rien, si par exemple le racisme inclut les races, les traditions, les religions, les origines ethniques etc... une définition vraiment précise doit forcément te paraître restrictive.

Je ne crois pas que le film de Ferrara soit antisémite, mais il est maladroit dans certaines des scènes évoquées ici et curieusement, le personnage joué par Depardieu est apparemment goy.

Il me semble qu'il voulait traiter d'une relation dans laquelle l'homme de pouvoir dépend de son épouse car elle a l'argent, mais encore une fois, le traitement laisse à désirer sans pour autant que l'on puisse taxer Ferrara d'antisémitisme.

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There is no such thing in life as normal

J'inclus pas le racisme dans ce débat de toute façon. Je connais d'ailleurs des couples mixtes dont l'un des deux est raciste...

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N'écoutez pas Film Freak

Oui mais ça, ça relève du même esprit que j'aime pas les homos mais j'ai des copains qui le sont ou j'aime que les grands blonds et tu te maries avec un petit brun

Après, j'arrive pas à comprendre l'intérêt de faire un film sur les malheurs de DSK

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"Le cinéma, c'est le sang, les larmes, la violence, la haine, la mort et l'amour"
Douglas Sirk

Non, c'est encore chose je pense, pas juste de l'esprit de contradiction.

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N'écoutez pas Film Freak

Grand blond, petit brun ; ce topic glisse tout doucement vers le 3eme reich.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

BILANS CINEMA : 2023 I 2024

Ah lol !!

Je pensais pas à l'esprit de contradiction, effectivement, plutôt à la complexité de l'être humain. Il y a des gens qui ont un discours raciste très agressif et quand tu leur fais remarquer qu'ils ont des potes Noirs ou Arabes ou n'importe quoi d'autre, ils répliquent que c'est pas pareil. Ca me fait toujours sourire, cette réaction, parce ce que je me dis que rien n'est encore totalement perdu.

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"Le cinéma, c'est le sang, les larmes, la violence, la haine, la mort et l'amour"
Douglas Sirk

Entièrement d'accord. On a l'impression que ça faisait chier Depardieu de faire le film et que Ferrara, pour lui faciliter la tâche, lui fait genre "Vas-y on va faire toutes les scènes en plan séquence, tu dis ce que tu veux". Pour le meilleur et pour le pire.

Le meilleur: les scènes d'arrestation, justice, prison, avec ses flics et gardiens tellement réels, inattendus, ça dure, c'est surprenant.
Le pire: les scènes nanardesques de dispute en roue libre qui ne veulent rien dire, avec ces personnages non-ancrés dans un quelconque contexte. On nous parle d'un mec qui a tout gâché mais on ne voit même pas le talent ou le travail de Devereaux, juste un queutard en mode Caligula dès la première scène.

Purée je regrette tellement qu'il soit pas passé dans la grande salle à Cannes, ça aurait été épique.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Curieux de savoir ce que vaut la version cannoise, ayant vu la dernière version de Ferrara qui dure bien 20 minutes de moins. On passe de 2H5 à 1H45 et c'est peut-être pas plus mal. Il faudrait jouer au jeu des 7 erreurs mais l'impression qu'ont été coupés beaucoup de moments faibles. En l'état, le film n'est ni un navet ni non plus du grand cinéma. Depardieu bouffe tout sur l'écran par sa présence au détriment de Jacqueline Bisset. J'adore l'actrice mais la méthode d'improvisation partielle de Ferrara ne lui rend pas service. Là où on mesure l'échec du film, c'est ses moments de face à face entre les 2 acteurs qui devraient être le clou du film mais qui sont relativement peu intéressants en mode "Démerdez-vous". Et c'est bien évidemment Gégé qui rafle la mise surtout face au personnage de Bisset en mode zéro humour.

Le film n'est pas si raté que ça, il a ses bons moments comme tout ce qui a trait à l'arrestation, police et justice... et le côté orgies grotesques du début m'a relativement fait sourire. Gégé en superbaiseur malade est assez rigolo à voir. Mais c'est vraiment dans les faces à faces Bisset/ Depardieu qu'il loupe un peu le coche. Après, il y a un ton un peu désenchanté dans son dernier tiers qui est réussi. Je me demande aussi quand on n'a jamais entendu parler de DSK, est-ce que le fantasme d'être dans l'intimité du personnage après ce scandale ne joue pas contre le film? Ce dernier est au final pas si inintéressant, plus fascinant dans son projet et ses intentions que le résultat somme toute moyen.

3/6

Ma note concerne la version de 1H45 que j'ai vu et à vous lire je suis très curieux de voir les différences avec la version cannoise.

Topic qui me permet de me rendre compte que Cosmo a effacé tous les messages qui font ne serait-ce que mention d'Antigone. Quel massacre.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Viré de la version courte. Je comprenais mal vos reproches sur un potentiel antisémitisme vu qu'il n'y a aucune scène qui fait allusion à Israël, Juif, etc... dans la version de 105 minutes que j'ai vue.


C'est l'impression que j'ai eu également. Il y a quelques scènes réussies sur cette thématique mais c'est en général quand Devereaux est sans sa femme (le fameux allez-vous faire foutre) où se confie sur cette dernière à sa fille. Film très fragile et un peu loupé par rapport à ses intentions mais Ferrara arrive quand-même à dessiner quelque chose de touchant dans ce portrait de grand enfant. Et puis je trouve que formellement Ferrara retrouve un peu son savoir-faire des années 90. D'ailleurs le film semble un peu un anachronisme par rapport aux films de la seconde partie de carrière de Ferrara (tournant que je situe à partir de Mary).

Perso, j'ai jamais reproché au film d'être antisémite.

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N'écoutez pas Film Freak

Je sais, je rebondissais sur ta réponse à ceux qui lui avaient (légèrement) reproché.